Jour 8–Sortir de la tristesse

« En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7.10).

La tristesse affecte notre âme. Voici une définition de la tristesse trouvée dans Wikipédia : « La tristesse est une émotion caractérisée par des sentiments de désavantages, de perte, d’impuissance, de chagrin et de rage ».

Cependant, toutes les tristesses ne sont pas identiques, comme le rappelle le verset de ce jour. La Bible nous parle de deux sortes de tristesse ; elle rappelle qu’il y a une tristesse salutaire et une tristesse mortifère.

Accablé par une profonde conviction de péché, le roi David dit : « Mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi…Je suis courbé, abattu au dernier point ; tout le jour je marche dans la tristesse…Je suis sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements…Mon cœur est agité, ma force m’abandonne… » (Psaumes 38.5/11).

Nous retrouvons dans ce passage, la description de diverses souffrances intérieures qui agitent cet homme. Le souvenir de ses fautes produit : dépression, trouble, angoisse, agitation, lassitude. Le remords agite son âme. Deux voies s’offrent à lui : Il peut, soit enfouir ces souvenirs dérangeants, soit s’en repentir.

Il a essayé, pendant un temps, de les enfouir, de les occulter, comme il le dit au Psaume 32.3 : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ». Mais, il le reconnaît, un tel comportement ne faisait que l’enfoncer de plus en plus dans la dépression.

Alors, David s’est ressaisi, il a décidé de se repentir, comme nous le voyons au Psaume 51 : « Je reconnais mes transgressions… ». Cette attitude de repentance a apporté la délivrance, et tous ses maux intérieurs se sont volatilisés. Il a expérimenté la joie du pardon (Psaumes 32.1).

Les évangiles nous parlent d’une forme particulière de tristesse, celle que Jésus a éprouvée à Gethsémané : « Mon âme est triste jusqu’à la mort » (Marc 14.34). Il éprouve des angoisses, à cause de la coupe d’iniquité qu’il doit accepter. Il va devoir prendre sur lui toute l’iniquité des hommes. Sa passion, pour l’humanité qu’il veut sauver, produit cette angoisse profonde. C’est l’altruisme absolu, salvateur et libérateur, opposé à l’apitoiement sur soi, lequel est destructeur.

Une question pour ce jour :
Quelle forme de tristesse éprouvez-vous ? Si, à cause de votre passé chargé de fautes, votre âme est accablée, vous pouvez trouver la guérison intérieure, au travers de la repentance. Venez à Jésus avec tout ce passé difficile à porter, souvenez-vous qu’il a été triste jusqu’à la mort en prenant sur lui ce passé, abandonnez-le lui.

Paul Calzada
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