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Marcher dans la grâce

Paul Calzada La grâce m’enseigne de renoncer à vouloir me justifier par mes œuvres et d’accepter la justification qu’Il m’offre au travers du sacrifice de Christ. Cette grâce est immense et imméritée.

Jour n°1–La grâce, une histoire vieille comme l’humanité

“Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.” (Genèse 3.21).

Dès les premiers chapitres du livre de la Genèse, à la suite du péché de désobéissance de l’homme et de la femme dans le jardin d’Eden, nous voyons surgir deux formes antagonistes de comportements religieux : le légalisme et la grâce. On pourrait également parler des œuvres et de la grâce.

Dans le premier cas, que ce soit le légalisme ou les œuvres, il s’agit de l’effort de l’homme pour se présenter devant Dieu avec sa propre justice. Cet effort se concrétise par les vêtements que l’homme et la femme se confectionnent eux-mêmes avec quelques feuilles. Ils veulent se présenter devant Dieu revêtus. Ils ont enfreint la loi. Ils ont désobéi, et veulent couvrir leur honte et leur péché en se revêtant eux-mêmes d’une justice qu’ils se fabriquent. Ils se croient obligés de se fabriquer une loi de justification du genre : “Tu te fabriqueras des vêtements pour te présenter devant Dieu !”

Depuis Adam et Eve, nous avons hérité de cette tendance au légalisme. Le légalisme est un atavisme qui remonte à ces premiers instants de l’humanité. Adam et Eve, au lieu d’aller vers Dieu tels qu’ils étaient, comme de pauvres pécheurs désobéissants, se présentent à lui, revêtus de leur tunique de feuilles. Ainsi est l’humanité ! Depuis toujours les hommes se fabriquent des lois, des règles, des rites religieux… pour s’approcher de Dieu. Cette attitude légaliste consiste à faire notre salut au moyen de nos œuvres, de nos mérites, de notre observation stricte de règles fabriquées par nous-mêmes. Le légalisme conduit à une forme d’auto satisfaction qui repose sur nos mérites.

A ce légalisme des hommes, Dieu oppose une fin de non recevoir. Dieu va se charger lui-même de revêtir Adam et Eve en leur offrant des vêtements de peau (Genèse 3.21). C’est comme si Dieu disait à cet instant précis : “Votre propre justice, vos efforts, vos œuvres, votre légalisme ne me satisfont pas, je vais vous faire cadeau d’un vêtement qui me convienne.” Ce vêtement de peau, offert par Dieu, sous-entend le sacrifice d’un animal innocent. Dieu leur fait don d’un vêtement de sa fabrication. Le salut est un don de Dieu. Dieu est l’auteur de notre salut. La grâce qu’il nous accorde repose sur le sacrifice de l’Agneau immolé, dont Jean a eu la vision (Apocalypse 5.6).

La seule chose qu’Adam et Eve avaient à faire était de se dépouiller du vêtement qu’ils s’étaient fabriqué pour se revêtir de celui que Dieu qui leur offrait.

Ma prière en ce jour :
Seigneur, je renonce à vouloir me justifier par mes œuvres et j’accepte la justification que tu m’offres au travers du sacrifice de Christ. Merci pour cette grâce imméritée.

Paul Calzada

« Marcher dans la grâce » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.

 

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