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La guérison intérieure

Nous sommes faits d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Parler de guérison intérieure, c’est parler de la guérison des blessures de l’âme.

Jour n°11–La consolation des blessés

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions… » (2 Corinthiens 1.3/4).

L’un des buts que poursuit le Saint-Esprit dans la vie de ceux qui sont blessés, c’est de leur apporter la consolation. Jésus a promis à ses disciples de leur envoyer ce divin consolateur (Jean 14.15 et Jean 15.26).

Le mot consolateur signifie : « Celui qui rend entier ». Cela fait penser à un vase brisé en mille morceaux, et qu’un habile artisan répare totalement. Ainsi est le Saint-Esprit. Il ne vient pas seulement nous taper sur l’épaule, en nous disant : « Bon courage, ça va aller ». Il vient en nous, pour réparer nos blessures.

Pour prendre une image, nous dirons que ce n’est pas simplement un visiteur de prison qui vient nous dire : « Bon courage, on ne t’oublie pas… » Mais, c’est celui qui entre avec nous dans la prison, et qui ensuite fait sauter les verrous qui nous tiennent enfermés dans nos blessures.

Quelles que soient vos blessures, quelles que soient les souffrances qui les ont provoquées, la Parole de Dieu vous rappelle que le désir du Seigneur, c’est de vous consoler. Remarquez comment l’apôtre insiste sur la profondeur, et l’étendue de cette consolation donnée par Dieu : « Toute consolation…toutes nos afflictions ».

Le Saint-Esprit vient habiter en vous pour vous parler, pour vous éclairer, pour vous guider, pour vous enseigner, pour vous conseiller, pour vous consoler. Sa voix est paisible et rassurante, il n’accuse pas, il partage votre peine, et vous dit : « Je suis là, je t’aime, je dépose un baume sur ton cœur blessé ; nous allons ensemble sortir de cette prison où tu es enfermé(e) ».

La grâce de Dieu ne s’arrête pas à cette œuvre de consolation, mais elle conduit à faire de ceux qui ont été ainsi consolés, des consolateurs : « afin que par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans l’affliction… » (2 Corinthiens 1.4). Le Consolateur cherche des collaborateurs ; où va-t-il les trouver ? Il va les trouver parmi ceux qu’il a puissamment consolés alors qu’ils étaient profondément blessés.

Non seulement le Saint-Esprit veut guérir vos cœurs blessés, mais il veut vous faire participer à son ministère de consolation. Il désire changer le mal en bien, en faisant que vos blessures guéries deviennent un tremplin pour aider les autres. Par exemple, Dieu a guéri Nicky Cruz, ce terrible chef de gang Newyorkais, de ses nombreuses blessures, et ensuite, cet homme a aidé d’autres blessés à trouver le divin Consolateur.

Ma prière en ce jour :

Seigneur, tu connais toutes les blessures de mon âme ; que le divin consolateur vienne réparer mon cœur brisé, afin qu’ayant été consolé, je puisse participer à la consolation d’autres blessés. Amen !

Paul Calzada

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