Aider les autres à réussir
George et Barbara Bush (le 41e président des États-Unis) étaient en campagne électorale et se sont arrêtés pour faire le plein d’essence. Le pompiste était un ancien petit ami de lycée de Barbara, et George a dit plus tard: “Imagine un peu. Si tu l’avais épousé, tu serais la femme d’un pompiste.” Barbara a répondu: “George, tu te trompes. Si je l’avais épousé, c’est lui qui serait président des États-Unis.” On dit souvent: « Quand tu vois une tortue au sommet d’un poteau de clôture, tu sais qu’elle a eu de l’aide pour y arriver.” Chaque fois qu’on réussit dans un domaine de la vie, c’est toujours grâce à l’aide qu’on a reçue de notre entourage. On a reçu l’aide de nos parents, de nos profs, de nos pasteurs, de nos mentors, de nos coachs, de nos amis; de quelqu’un qui a prié pour nous, qui nous a encouragés et qui nous a relevés quand on était à terre. Ecclésiaste 4:9-10: “Deux valent mieux qu’un, car ils ont un bon retour pour leur travail: si l’un d’eux tombe, l’autre peut l’aider à se relever. Mais malheur à celui qui tombe et qui n’a personne pour l’aider à se relever.” Comme on a reçu l’aide de Dieu et des autres, nous pouvons marcher dans l’humilité et la reconnaissance. L’orgueil dit: “Regarde ce que j’ai fait.” La gratitude dit: “Regarde ce que Dieu a fait et ce que ceux qui nous entourent ont fait.” L’humilité ne veut pas dire qu’on nie nos accomplissements. Ça veut dire qu’on reconnaît l’aide qui les a rendus possibles. Comme on a reçu l’aide de Dieu et des autres, nous pouvons à notre tour aider ceux qui nous entourent. On les aide en croyant en eux. Paul écrit dans 1 Corinthiens 13:7: “Si tu aimes quelqu’un, tu croiras toujours en lui et tu attendras toujours le meilleur de lui. » On a tendance à vouloir répondre aux attentes des autres. On doit traiter les gens comme on aimerait qu’ils deviennent. Même Dieu ne nous regarde pas comme on est, mais comme on peut devenir en Lui. Un jeune garçon a un jour ramené à la maison une note de son prof qui disait: “Votre fils apprend trop lentement. On ne peut rien faire de plus pour lui.” Sa mère, bien que le cœur brisé, a refusé d’accepter ces mots. Elle croyait en son fils. Elle a commencé à lui enseigner elle-même à la maison, l’encourageant quotidiennement. Ce petit garçon a grandi pour devenir Thomas Edison, l’un des plus grands inventeurs de l’histoire. Edison a dit plus tard: “Ma mère m’a fait ce que je suis. Elle était si sincère, si sûre de moi, et je sentais que j’avais quelqu’un pour qui vivre, quelqu’un que je ne devais pas décevoir.” La confiance d’une personne en une autre peut changer le cours de l’histoire. On les aide en les encourageant. On ne sait jamais quand un simple petit mot d’encouragement va changer la vie de quelqu’un. Ça peut être une phrase sans importance pour nous, mais ça peut changer le destin de quelqu’un. Voici un extrait d’un texte de l’écrivain Mary Ann Bird: “J’ai grandi en sachant que j’étais différente. Je détestais ça. Je suis née avec une fente palatine. Quand j’ai commencé l’école, mes camarades de classe m’ont clairement fait comprendre comment les autres me voyaient. Petite fille, lèvre difforme, nez tordu, dents de travers, élocution difficile. Quand mes camarades me demandaient: “Qu’est-ce qui est arrivé à ta lèvre?” je leur répondais que j’étais tombée et que je m’étais coupée sur un morceau de verre. D’une certaine manière, il semblait plus acceptable d’avoir eu un accident que d’être née différente. J’étais convaincue que personne en dehors de ma famille ne pouvait m’aimer. Puis, en CE1, on a eu une prof qu’on adorait, Mme Leonard. Chaque année, on passait un test auditif. Mme Leonard faisait passer le test à tout le monde dans la classe. Finalement, c’était mon tour. Je savais d’expérience que nous devions nous tenir debout contre la porte et couvrir une oreille, puis la prof, assise à son bureau, nous chuchotait quelque chose que nous devions répéter, comme « Le ciel est bleu » ou “As-tu de nouvelles chaussures?” J’attendais les mots. Dieu a dû mettre dans sa bouche ces sept mots qui ont changé ma vie. Mme Leonard m’a chuchoté: “J’aimerais que tu sois ma petite fille.” Les personnes encourageantes donnent une seconde chance aux autres. Elles comprennent qu’un échec ne signifie pas un échec total. Elles n’hésitent pas à dire “Essaie encore.” Chaque jour, nous faisons tous des erreurs, comme des petits enfants. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est que quelqu’un vienne nous dire: « Quel gâchis, tu es un idiot. Tu es un raté. Tu n’y arriveras jamais.” Ce dont on a besoin, c’est que quelqu’un, n’importe qui, vienne à nos côtés et nous dise: “Tu peux y arriver. Je suis là pour toi. Je t’aime pour ce que tu es.” Soyons des encouragers aujourd’hui, car chacun fait de son mieux. Aidons les autres autour de nous à réussir et accomplissons ainsi la vocation que Dieu nous a donnée.