La joie dans nos relations

La joie. C’est un mot simple, mais c’est l’une des expériences les plus fortes de notre vie. La joie nous rend plus forts, nous remonte le moral et donne vie à nos relations. Mais soyons honnêtes, nos relations peuvent être compliquées. En fait, même les meilleures relations ont des hauts et des bas. Toutes les relations ont des moments difficiles parce qu’on est tous des êtres humains imparfaits. Personne n’est parfait. La vie n’est pas une lune de miel permanente. Souvent, on perd notre joie dans nos relations à cause de l’égoïsme. L’égoïsme, c’est dire; ‘Je veux ce que je veux et tu veux ce que tu veux, et on ne s’entend pas.’ Jacques 4:1: “D’où viennent les conflits et les querelles parmi vous ? Ne viennent-ils pas de vos désirs qui s’affrontent en vous?’ Le problème fondamental des difficultés relationnelles est une lutte de pouvoir entre deux personnes égoïstes et peu sûres d’elles.  On peut perdre la joie dans nos relations à cause du ressentiment. Hébreux 12:15: « Veillez à ce que personne ne soit privé de la grâce de Dieu et qu’aucune racine amère ne pousse pour causer des problèmes et souiller beaucoup de gens.” Le ressentiment nous fait toujours plus de mal qu’à n’importe qui d’autre. On passe tout notre temps à en vouloir à quelqu’un qui nous a blessés et bientôt, on n’a plus d’énergie émotionnelle et on se sent vides à l’intérieur.  On veut leur faire autant de mal qu’ils nous en ont fait. On peut perdre la joie dans nos relations à cause de la peur. La peur nous construit des murs au lieu de ponts. On commence à s’isoler et à penser, voire à dire: “On ne sera plus jamais blessés.” On commence à porter des masques et les résultats sont désastreux. 1 Jean 4:18: “Il n’y a pas de crainte dans l’amour. Mais l’amour parfait balaie toute crainte, car la crainte implique un jugement. Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.” La peur nous rend défensifs, distants, exigeants et dominateurs. Comment pouvons-nous éprouver de la joie dans nos relations? On doit réaliser qu’il vaut mieux donner que recevoir. Paul écrit dans Actes 20:35: « Souvenez-vous des paroles que le Seigneur Jésus lui-même a prononcées: “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” Quand on se concentre sur le fait de donner plutôt que de recevoir, on ressemble davantage à Dieu, car Dieu est un donneur. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné. Il est écrit: « La plus grande joie dans la vie ne réside pas dans ce qu’on reçoit, mais dans ce qu’on donne aux autres.” Lors de la Cène, Jésus a lavé les pieds de ses disciples. La joie dans les relations coule à flots quand on prend la serviette et qu’on se sert les uns les autres. On doit se rendre compte qu’il vaut mieux se concentrer sur la guérison plutôt que sur la blessure. Dieu nous appelle à lâcher prise sur la blessure et à embrasser sa guérison, afin qu’on puisse être guéris et devenir ensuite des guérisseurs. On devient des guérisseurs quand on prononce des paroles de vie au lieu de répéter des paroles blessantes. Il y avait deux amis qui se disputaient pour une question insignifiante et qui s’éloignaient peu à peu l’un de l’autre. Un jour, l’un des amis a décidé de tendre la main en disant: “Je t’apprécie plus que d’avoir raison.” Ce simple geste a restauré la joie dans leur amitié. On pardonne, même si la réconciliation n’est pas possible. Colossiens 3:13: « Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement si l’un de vous a un grief contre quelqu’un. Pardonnez comme le Seigneur vous a pardonné.” Le pardon, ce n’est pas faire comme si la blessure n’avait jamais eu lieu. C’est choisir de ne pas laisser la blessure nous définir. Quand Nelson Mandela a été libéré après 27 ans de prison, il a dit cette phrase célèbre: « En franchissant la porte qui me menait vers la liberté, je savais que si je ne laissais pas derrière moi mon amertume et ma haine, je resterais toujours en prison.” S’accrocher à la douleur nous maintient enfermés. Choisir la guérison nous libère. On doit réaliser que Dieu nous appelle à nous concentrer sur sa puissance plutôt que sur nos conflits personnels. Psaume 147:3 dit: « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures.” La guérison commence avec Dieu. La joie ne commence pas quand les autres nous traitent bien, elle commence quand Jésus est au centre de notre vie. Si on a perdu la joie avec quelqu’un, demandons-nous d’abord:  est-ce qu’on puise notre joie en Christ, ou est-ce qu’on dépend de l’autre personne pour nous donner de la joie? Notre relation avec Christ permet à la joie de continuer à couler dans nos relations. Dieu est aux commandes et peut réparer l’irréparable. Il peut apporter de la joie dans une relation qui a été déchirée. Il peut nous aider si on lui fait confiance. Si Dieu peut ressusciter Jésus-Christ d’entre les morts, il peut ressusciter une relation morte. Dieu peut reconstruire la confiance là où il n’y avait que de la peur. Profitons de sa présence aujourd’hui et marchons avec la joie du Seigneur dans nos cœurs et dans nos relations avec les autres.

 

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