Laisser aller les relations

Ecclésiaste 3:1: “Il y a un temps pour tout, et un temps pour chaque chose sous les cieux.” Ça vaut aussi pour les relations qu’on a dans la vie. Dieu met des gens sur notre chemin pour un temps, et chaque relation a un but. Même si la plupart d’entre nous avons des amitiés qui durent toute la vie, on a tous des relations qui ne sont pas censées durer pour toujours. Comme les propulseurs d’une fusée qui se détachent lorsque le vaisseau spatial décolle et atteint des altitudes plus élevées, les relations s’effacent lorsque nous atteignons les nouveaux objectifs et la nouvelle vision que Dieu a pour nous. Il a été écrit: « Certaines relations sont des roues d’entraînement: nous finissons par les dépasser.” On voit nos relations changer parce qu’on a évolué spirituellement ou émotionnellement plus vite que l’autre. On les voit changer parce que certaines personnes nous tirent vers le bas de façon constante dans nos attitudes et nos actions, et même dans notre résistance aux tentations de l’ennemi. Elles nous épuisent émotionnellement, nous font nous sentir mal dans notre peau et sont toujours négatives et critiques. Elles mentent tout le temps et profitent de notre gentillesse. Elles ne respectent pas nos limites et essaient de nous manipuler pour obtenir ce qu’elles veulent. Elles ne tiennent pas compte des sentiments ou des besoins des autres et se sentent tout permis. Elles sont toujours en colère et agressives et s’excusent rarement. Elles s’offusquent facilement et sont toujours sur la défensive. Elles blâment les autres et n’assument pas la responsabilité de leurs actes. Il a été écrit: “Les gens vous provoqueront jusqu’à faire ressortir votre côté sombre, puis joueront les victimes lorsque vous y céderez.” Le défi consiste à savoir quand s’accrocher à ce type de relation et quand la laisser partir. Il a été écrit: “S’accrocher à une mauvaise relation, c’est comme garder du lait périmé dans le frigo.” C’est à nous de décider si nous permettons ou non à quelqu’un de nous influencer par sa négativité. On ne doit pas laisser les chaînes des autres devenir les nôtres. Quand on lâche prise sur une relation, ça ne veut pas dire qu’on rejette l’autre, mais qu’on fait confiance au plan de Dieu pour notre vie. On est appelés à continuer d’aimer tout le monde, mais ça ne veut pas dire qu’on va partir en vacances avec eux pendant trois semaines ou passer du temps avec eux tout le temps. On doit se concentrer sur ceux qui nous élèvent et non sur ceux qui nous abaissent. Lâcher prise demande du courage. Il est plus facile d’accueillir quelqu’un de nouveau dans notre vie que de laisser partir quelqu’un qu’on connaît depuis des années. Mais pour avoir des relations saines, on doit savoir reconnaître quand s’accrocher fait plus de mal que de bien. Jésus l’a dit avec sagesse dans Jean 15:1-2: « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il coupe tous les sarments qui ne portent pas de fruit, et il émonde tous ceux qui portent du fruit afin qu’ils en portent encore plus.” Dieu émonde nos relations en supprimant ce qui est inutile, voire nuisible, afin que nous devenions plus forts et que nous portions plus de fruits. Comment pouvons-nous lâcher prise d’une relation d’une manière pieuse et relationnelle? On peut prier pour être guidés et demander à Dieu de nous montrer qui a sa place dans notre vie et qui n’en a pas. Psaumes 25:4-5: “Montre-moi tes voies, Seigneur, enseigne-moi tes sentiers. Guide-moi dans ta vérité et enseigne-moi, car tu es Dieu, mon Sauveur.” On peut les libérer en leur pardonnant. L’une des leçons les plus difficiles est d’apprendre à lâcher prise sans amertume. Éphésiens 4:32: « Soyez bons et compatissants les uns envers les autres, pardonnez-vous mutuellement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.” On peut pardonner à quelqu’un sans jamais se réconcilier avec cette personne. On peut savoir que même les départs font partie du plan de Dieu pour nous. Ecclésiaste 3:11: “Il a fait toute chose belle en son temps.” Quand on accepte que les gens sont saisonniers, on peut se concentrer sur la gratitude plutôt que sur le chagrin. On peut célébrer le cadeau qu’ils ont été. On peut apprendre les leçons qu’ils nous ont apportées. On peut les libérer dans la foi, sachant que Dieu a plus à nous offrir. C’est une vérité importante: La valeur de la saison de quelqu’un ne réside pas dans sa durée, mais dans la différence qu’il a faite pendant qu’il était là. Quand on choisit qui on laisse entrer et sortir de notre vie de manière cohérente, on découvre la joie et la paix que Dieu nous offre et on peut partager cette joie et cette paix avec les autres. Lâcher prise n’est pas une punition, c’est une préparation. C’est une taille douce qui permet à notre vie de s’épanouir pleinement selon le dessein et le plan de Dieu pour notre vie.