Ca vaut la peine.

C’est drôle ce que l’amour peut vous faire . J’étais mortellement attaqué par ce  » virus  » ma troisième année d’université, j’avais alors 20 ans. 

L’objet de mon amour habitait à environs deux kilomètres et demi du Campus universitaire et j’étais trop pauvre pour avoir une voiture et payer aussi mes études. Pas de problème. Ce type qui était mortellement paresseux lorsqu’il s’agissait de faire des devoirs, fit cinq kilomètres à pied la plupart des nuits la majeure partie de l’année scolaire afin de gagner sa belle Lady. 

Cette histoire romantique ne fut pas exempte de quelques moments angoissants 

 

Comme la nuit où, rentrant au foyer universitaire, la tête dans les nuages, j’empruntai le trottoir de rues quasiment désertes. Des images de ma bien aimée dansaient dans ma tête lorsque soudain j’entendis tout bas un «  Grrrrrrrrrrrrrrr  » effrayant ! 

En me tournant, je vis un berger allemand de quatre mètres de haut (au moins) surgir du coin d’une maison dans le noir. Il sembler aller se jeter sur moi. Dans ma frayeur, je réfléchis rapidement. Je pouvais courir, mais il courait déjà vite et je crois que je n’aurais pas pu m’en tirer sans une méchante morsure. 

 

 

Alors je décidai de lui faire face, campé solidement sur mes deux jambes. Un jour, j’avais vu Tarzan faire quelque chose comme ça dans un vieux film. Un lion sauta sur lui et notre intrépide héro l’attrapa au vol, le plaqua au sol et le poignarda avec son fidèle couteau de chasse ! 

Le seul problème : je n’avais pas de couteau de chasse… Alors j’hurlai d’une voix autoritaire (enfin, elle me sembla autoritaire. En fait, j’ai dû couiner comme une souris),  » Va t’en ! «  

A ma surprise, et avec un immense soulagement, le monstre canin s’arrêta, fit demi-tour et repartit d’où il était venu. Et Tarzan ?  

Je crois que c’était à ce moment-là qu’il commençait d’avoir des cheveux gris, mais il ne vivait que pour aller voir de nouveau son amour. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, j’avais la foi. Et j’ai gagné la fille. 

Laissez moi vous poser une question. Pourquoi suis-je allé au-devant des ennuies, risquant ma vie, usant mes chaussures et risquant mon année d’étude ? (Bon, il n’y avait pas grand-chose à risquer ! Actuellement, je progresse un peu). 

Etait-ce parce je cherchais une bonne cuisinière ? Elle cuisinait certainement bien pour une jeune fille mais ce n’était pas cela. Etait-ce parce que je voulais une gouvernante et quelqu’un qui puisse porter mes enfants ? Etait-ce parce que je voulais quelqu’un qui puisse me rappeler les choses que j’oublierai lorsque je serai vieux et oublieux ? 

Non, Non, Non et NON. Toutes ces choses sont merveilleuses mais la raison principale  pour laquelle j’ai arpenté tous ces kilomètres était que je voulais passer du temps avec elle ! Juste pour être avec la personne avec qui j’aimais passer du temps. Bien sûr, les jours passants, je suis heureux qu’elle sache cuisiner aussi. C’est plus agréable de passer du temps avec quelqu’un, le ventre plein. 

Vous savez, c’est un état d’esprit comme ça qu’il faut dans la prière. Il y a des gens qui s’approchent de Dieu avec  leur  » liste d’épicerie « . «  Seigneur, j’ai besoin de cela et cela. Vite ! Amen.  » Ce n’est pas mauvais. Un jour, un jeune homme m’a dit :  » Je ne prie pas pour moi, je prie pour les autres « . Je n’ai pas cette  » spiritualité « . La Bible nous dit que nous n’avons pas parce que nous ne demandons pas. Je demande pour moi aussi. 

Je présente mes besoins au Seigneur parce que je crois qu’Il y prend plaisir et qu’Il est honoré lorsque je lui fais ainsi confiance. 

Mais savez-vous ce que j’aime réellement dans la prière, la meilleure partie? C’est être dans sa présence, passer du temps avec Lui. Je dois admettre que ce n’est pas toujours aussi facile que ce que je voudrais. Je suis pressé et j’ai des choses à faire ce jour-là. Ou je ne suis pas bien et je ne me sens pas de parler. Quelquefois, c’est comme s’il y avait une barrière entre nous. 

Mais les meilleurs moments sont ceux pendant lesquels tout simplement je me détends, et j’apprécie d’être avec mon Père céleste. C’est David dans la Bible qui savait cela mieux que nous tous et il déversa son coeur un jour :  » …… Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite.  » (Ps 16 :11 NEG). 

C’est ainsi que cela fonctionne dans un bon mariage. Chaque conjoint sert l’autre d’une façon pratique, mais la meilleure part est la personne elle-même et le temps que nous passons avec elle (lui). 

Et cela marche de cette façon dans la prière. Bien sûr, dites-lui vos besoins. Il écoute et peut–et désire–vous aider. Mais ne vous arrêtez pas . Passez du temps avec Lui dans la prière et avec sa Parole. Aimez-Le simplement et sentez son amour pour vous. Ouvrez votre coeur et laissez Le vous dire :  

 » ……Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom: tu es à moi! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point;…..…Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t’aime, Je donne des hommes à ta place, Et des peuples pour ta vie.  Ne crains rien, car je suis avec toi;  » (Esaïe 43 :1,2,4  NEG) 

Hé, ça vaut la peine, même si tu dois faire 10 kilomètres ! 

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