Comment partager avec un athée
Chaque époque a ses sceptiques. Certains disent carrément que Dieu n’existe pas; d’autres vivent comme s’il n’existait pas. Jean-Paul Sartre, l’existentialiste français, a écrit un jour: « Si Dieu existe, alors l’avenir est déterminé et je ne suis pas libre ; je suis libre ; donc, Dieu n’existe pas.” La Bible nous dit dans le Psaume 14:1: “Le fou dit en son cœur: Il n’y a pas de Dieu.” En hébreu, le mot “insensé” ne fait pas référence à un manque d’intelligence, mais à une stupidité morale et spirituelle. Ça montre que l’athéisme est un problème de cœur, pas un problème de tête. Selon le psalmiste, l’insensé est quelqu’un qui non seulement ignore la vérité, mais qui s’oppose aussi à la sagesse de Dieu. Il croit que Dieu n’existe pas, ce qui est la définition même de l’athéisme. Mais est-ce vraiment vrai? Imaginons qu’on est au boulot et que la personne à côté de nous dit: “Je ne crois pas en Dieu. La religion, c’est un mensonge.” Comment on réagit? On répond avec respect. Ça ne sert à rien de se moquer ou de rabaisser quelqu’un dans une discussion animée. On doit dire la vérité et la dire avec amour. On peut partager notre histoire personnelle, comment Dieu a donné un sens et un but à notre vie. Notre vie ne tourne pas autour de nous, mais autour de Dieu. Se concentrer sur nous-mêmes ne nous aidera jamais à trouver le but de notre vie. Même Bertrand Russell, un athée bien connu, a dit un jour: “À moins de croire en Dieu, la question du but de la vie n’a aucun sens.” Dans notre vie de tous les jours, l’athéisme n’existe pas vraiment. On croit tous en quelque chose. On adore tous quelque chose. La grande différence entre adorer Dieu et adorer autre chose, c’est que “autre chose” ne nous comblera jamais vraiment. Si on adore l’argent et les biens matériels, s’ils nous donnaient un vrai sens à la vie, on n’en aurait jamais assez. Si on adore notre corps et notre beauté, il y aura toujours un moment où on se sentira moins beau que les autres, face à la réalité de notre corps qui se dégrade. Si on adore le pouvoir, on finira à un moment donné par se sentir faible et effrayé, et on aura besoin d’encore plus de pouvoir sur les autres pour surmonter cette peur. Si on adore notre esprit, notre intellect, on finira toujours par se sentir ignorant quand on découvrira qu’il y a encore plus à apprendre, plus à savoir, qu’il y a d’autres personnes qui en savent plus que nous. Ce qui est difficile avec ces formes d’adoration, c’est qu’elles ne sont pas intrinsèquement mauvaises ou néfastes en elles-mêmes, mais qu’elles deviennent les “paramètres par défaut” qui régissent notre vie. Où est la bonne nouvelle dans le fait de croire que nous sommes seuls dans l’univers, que personne n’entend ni ne répond à nos prières, que nous sommes tous le produit d’événements aléatoires, que nous ne valons pas plus qu’un morceau d’argile, que nous sommes condamnés à une destruction certaine à la mort? Où est la bonne nouvelle dans le fait de croire que nos souffrances n’ont pas de but, que nos vies n’ont finalement aucune importance dans le grand schéma des choses? Il semble que personne ne parle plus de Dieu que ceux qui croient qu’il n’existe pas. C’est pourquoi il est si important d’avoir une relation avec Dieu. Cela donne un sens à nos vies. Sinon, on est condamnés à trouver notre raison d’être en “cherchant en nous-mêmes,” en “inventant une raison d’être » ou en “n’ayant aucune raison d’être ni aucun sens.” Proverbes 9:10 dit: “Connaître Dieu conduit à toute autre forme de compréhension.” On peut partager l’idée que l’existence du mal et de la souffrance dans le monde ne réfute pas l’existence de Dieu, mais prouve plutôt la réalité de son être. C.S. Lewis a un jour rejeté l’idée de Dieu à cause de toutes les souffrances dans le monde. Puis il s’est rendu compte que le mal était encore plus un problème pour un athée que pour un chrétien. Finalement, il a compris que la souffrance était un meilleur argument en faveur de l’existence de Dieu que contre. Lewis écrit: « Mon argument contre Dieu était que l’univers semblait si cruel et injuste. Mais comment avais-je eu cette idée de “juste” et d’injuste? À quoi comparais-je cet univers lorsque je le qualifiais d’injustifié? Bien sûr, j’aurais pu abandonner mon idée de la justice en disant qu’il ne s’agissait que d’une idée personnelle. Mais si je l’avais fait, mon argument contre Dieu se serait également effondré, car cet argument reposait sur l’idée que le monde était vraiment injuste, et pas simplement qu’il ne correspondait pas à mes goûts personnels. Par conséquent, l’athéisme s’avère trop simpliste. Si l’univers entier n’a pas de sens, nous n’aurions jamais dû découvrir qu’il n’a pas de sens.” Nous pouvons compter sur le Saint-Esprit et laisser le résultat à Dieu. Nous ne pouvons changer personne. Seul le Saint-Esprit peut changer, transformer et convaincre quelqu’un de l’existence de Dieu. Aujourd’hui, soyons prêts, respectueux, partageons notre histoire avec amour et faisons confiance à Dieu pour le résultat.