Comment réagir aux rumeurs
Jacques 4:2: “Nous trébuchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne pèche pas en parole, c’est un homme parfait, qui a de maîtrise sur tout son corps.” Est-ce que nos paroles nous ont déjà causé des ennuis ? On a tous déjà vécu l’horreur de dire quelque chose trop vite. Rien ne s’ouvre plus mal au mauvais moment que notre bouche. Comme le magasinier à l’épicerie. Une femme âgée lui a demandé: “Puis-je acheter une demi-salade?” Il est allé voir le gérant pour lui demander, sans se rendre compte qu’elle marchait juste derrière lui. Il a dit: “Vous n’allez pas le croire, il y a une vieille dame dehors qui veut acheter une demi-salade.” Il s’est retourné et l’a vue debout devant lui et a dit: “Et cette charmante dame voudrait acheter l’autre moitié.” Proverbes 18:21: “La langue a le pouvoir de la vie et de la mort, et ceux qui l’aiment en mangeront le fruit.” Cela n’est nulle part plus évident que lorsque nous cédons à la tentation de répandre des rumeurs. Les rumeurs sont partout. Elles sont sur les téléphones portables, dans les SMS, les e-mails et sur Facebook. Et ce n’est pas seulement à travers la technologie, ça se passe aussi chez nous. Ça se passe avec nos voisins. Ça se passe au bureau. Ça se passe dans nos petits groupes, et la liste est encore longue. Les rumeurs se cachent souvent derrière des conventions acceptables telles que “Tu as entendu? Tu savais? On m’a dit. Ne le répète à personne, mais. Je ne crois pas que ce soit vrai, mais j’ai entendu dire que. Je ne te le dirais pas, mais je sais que ça ne sortira pas d’ici. Je te dis ça pour que tu puisses prier.” Nos paroles peuvent détruire. Il faut 47 commentaires positifs pour annuler un commentaire négatif. Un bras cassé peut mettre six semaines à guérir, mais une parole négative et blessante peut prendre toute une vie à surmonter. On propage aussi les rumeurs simplement en les écoutant. Quatre pasteurs se sont retrouvés pour un déjeuner amical. Au cours de la conversation, l’un d’eux a dit: “Les gens de nos églises viennent nous voir pour nous ouvrir leur cœur, nous confesser certains péchés et nous faire part de certains besoins. Faisons de même. La confession est bonne pour l’âme. » Au bout d’un moment, tout le monde a accepté. L’un d’eux a avoué qu’il aimait aller au cinéma et qu’il s’échappait en cachette après l’église. Le deuxième a avoué qu’il aimait fumer le cigare et le troisième a avoué qu’il aimait jouer aux cartes. Quant au quatrième, il ne voulait rien avouer. Les autres l’ont poussé en lui disant: “Allez, on t’a tout avoué. Quel est ton secret ou ton vice?” Finalement, il répondit: “C’est le commérage et j’ai hâte de sortir d’ici.” Les rumeurs sont exagérées lorsqu’elles sont répétées. Nos paroles ne s’évaporent pas une fois prononcées. Elles sont comme des braises ardentes qui peuvent embraser toute une forêt. Tout comme on ne peut pas remettre le dentifrice dans le tube, on ne peut pas retirer nos paroles. Du point de vue de Dieu, si on n’est pas impliqué dans un problème ou indispensable à sa solution, il n’y a aucune raison de parler d’une affaire privée. En d’autres termes, quand on parle d’une situation avec quelqu’un qui n’est ni impliqué dans le problème ni impliqué dans sa solution, on répand des rumeurs. Proverbes 20:19: « Le médisant trahit la confiance, évite donc l’homme qui parle trop.” C’est assez clair, non? Proverbes 16:28: “Le semeur de discorde sème la discorde, le médisant sépare les meilleurs amis.” Le problème avec les rumeurs, ce n’est pas tant qu’elles sont prononcées comme un mensonge intentionnel, mais qu’elles sont entendues comme si elles étaient la vérité absolue. Voici ce qu’il faut comprendre: écouter les ragots est aussi mal que de les répandre. Comment gérer les rumeurs qui nous parviennent ? Quand quelqu’un essaie de nous contaminer avec ses murmures ou ses rumeurs, on peut l’arrêter avec ces cinq questions: “Pourquoi me dis-tu ça? Où as-tu obtenu cette information? As-tu parlé directement à la personne concernée? As-tu vérifié tes informations? Puis-je te citer quand je vérifierai? On admet ouvertement: « On n’aime pas entendre ça.” C’est une déclaration très directe, voire forte, qui peut créer une distance entre nous et la personne qui partage les rumeurs, mais c’est un moyen sûr d’empêcher la rumeur de se propager. Quand un commérage se rend compte qu’on ne va pas laisser nos oreilles devenir sa poubelle, il s’arrête. Et on continue notre journée en sachant qu’on a protégé quelqu’un au lieu de lui faire du mal. “Père, que nos paroles soient pieuses aujourd’hui. Parlons des autres comme on aimerait qu’ils parlent de nous. Nous prions en ton nom. Amen.”