Concentrons-nous sur ce qu’on a et pas sur ce que nous n’avons pas

Que fais-on quand on traverse des moments durs, pleins de douleur, de souffrance et de perte? La vie, c’est compliqué et difficile. Ce qui compte le plus, c’est pas ce qui nous arrive, mais ce qui se passe en nous et comment on réagit aux défis qui se présentent. L’apôtre Paul a écrit le livre des Éphésiens depuis sa prison à Rome. Même s’il était enfermé à cause de sa foi, Paul n’a pas arrêté de se soucier des chrétiens d’Éphèse et leur a écrit pour les encourager à rester fidèles malgré les mauvais traitements qu’ils subissaient à cause de leur croyance en Jésus. Éphèse était la quatrième plus grande ville de l’Empire romain à cette époque. Le temple d’Artémis, l’une des sept merveilles du monde, s’y trouvait. Les gens adoraient la déesse Diane, déesse de la fertilité, de l’accouchement, de la chasse et de la lune. Mais ce qui est intéressant, c’est que le temple était aussi le centre bancaire et économique de la région, liant ainsi le culte de Diane à la prospérité et aux affaires de la ville. Pour réussir financièrement et avoir un boulot, il fallait vénérer Diane, ce qui permettait de pratiquer la magie, la sorcellerie et le culte occulte. Pour les chrétiens, vivre dans une ville aussi puissante, aussi riche et aussi obsédée par les idoles signifiait perdre leur réputation, leur boulot et même leur vie. Le christianisme représentait une menace religieuse pour les habitants d’Éphèse, car ils croyaient que la déesse Diane avait un pouvoir réel. C’était une menace économique, car le commerce centré sur le temple et la fabrication d’idoles étaient en danger. C’était une menace culturelle, car le culte de Diane était au cœur de l’identité d’Éphèse. C’était une menace sociale, car les conversions à grande échelle au christianisme perturberaient les festivals, les rituels et l’ordre social. Alors, quel encouragement Paul a-t-il donné aux chrétiens d’Éphèse? Éphésiens 1:3: “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ.” Paul exhorte les chrétiens d’Éphèse à se concentrer sur ce qui reste et non sur ce qui est perdu.  La vie apporte inévitablement des pertes. La perte d’êtres chers, de santé, d’opportunités, d’emplois, de possessions, voire de rêves. Quand une perte survient, notre tendance naturelle est de nous concentrer sur ce qui nous a été enlevé. On s’attarde sur la chaise vide à table, l’occasion manquée, la porte qui s’est fermée. Mais les Écritures nous mettent au défi de lever les yeux au-dessus de ce que nous n’avons pas et de nous concentrer sur ce que nous avons encore en Christ. I Thessaloniciens 5:18: “Quoi qu’il arrive, soyez toujours reconnaissants, car c’est la volonté de Dieu pour vous.” Paul ne dit pas qu’on doit être reconnaissants pour nos problèmes, mais pour ce qu’on a encore, c’est-à-dire les bénédictions spirituelles qu’il décrit dans Éphésiens 1:3-14. On est choisis par Dieu. On est adoptés dans sa famille. On est rachetés par son sang. On a le pardon des péchés. On a un but dans la vie, qui est notre relation avec Dieu. On est scellés par le Saint-Esprit, ce qui veut dire qu’on est approuvés par Dieu et qu’on a une autorité spirituelle en lui. Mère Teresa a dit un jour: “La meilleure façon de montrer notre gratitude à Dieu, c’est d’accepter tout avec joie. Ne laissez jamais les choses vous remplir de tristesse au point d’oublier la joie du Christ ressuscité.”  L’ennemi de nos âmes ne supporte pas de nous entendre rendre grâce à Dieu au milieu de nos épreuves. Il veut qu’on se concentre sur nos problèmes et non sur la louange. Quand on se concentre sur ce qu’on a en Christ, on construit autour de nous un mur de reconnaissance, un mur de louange qui frustre le diable. Il ne peut pas nous atteindre. Peu importe ce qu’il fait, on va vivre dans la victoire, se lever et dire: “Merci, Dieu.  On ne sait pas pourquoi ça arrive. On n’aime pas ça. Mais on va te faire confiance et te remercier.” Pendant la guerre de Trente Ans qui a commencé en 1618, Martin Rinkart était le seul pasteur restant à Eilenburg après qu’une épidémie ait tué des milliers de personnes et que les autres pasteurs aient fui ou soient morts. Rinkart a célébré 4 500 funérailles, y compris celles de sa femme. Assiégé par les Suédois, il a négocié dans la prière un accord pour la ville désespérée. Pourtant, c’est cet homme qui a écrit le cantique bien-aimé: « Nous remercions tous notre Dieu maintenant.”” Nous remercions tous notre Dieu maintenant, avec notre coeur et nos mains et nos vois, lui qui a accompli de merveilleuses choses.” On peut perdre de l’argent, mais on a toujours un Pourvoyeur. On peut perdre des gens, mais on a toujours la présence de Dieu. On peut perdre la santé, mais on a toujours l’espoir éternel. Même dans les pertes profondes, la présence et la fidélité de Dieu restent notre ancre. Concentrons-nous sur Lui aujourd’hui.

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