Dieu est notre père

Jésus, le fils de Dieu, nous encourage à commencer nos prières en reconnaissant que Dieu est notre Père. Martin Luther a écrit un jour: “L’appeler Père, c’est une façon amicale, affectueuse, profonde et sincère de s’adresser à Lui. Nous reconnaissons que nous sommes enfants de Dieu, ce qui touche le cœur de Dieu. Aucune voix n’est plus chère à un père que celle de son propre enfant.”  Dans l’Ancien Testament, Dieu n’est appelé “Père” que sept fois. Appeler Dieu “Père” ne faisait pas partie du vocabulaire théologique du peuple hébreu. Ils le considéraient comme le Créateur ou le Tout-Puissant. Puis Jésus est venu et a appelé Dieu “Père” plus de 150 fois. Il a appelé Dieu “Abba” qui signifie “papa” en araméen. Ce faisant, il a brisé les anciens stéréotypes sur Dieu.  Dieu n’est pas un tyran en colère, un rabat-joie universel, un grand-père indiscipliné ou une force impersonnelle. Beaucoup d’enfants d’aujourd’hui grandissent sans père. Ces pères ne sont jamais à la maison, toujours absents, jamais là pour les dates importantes. Même quand ils sont à la maison, ils ne sont pas vraiment là. Ils sont détachés, en regardant leur téléphone ou la télévision ou travaillant. Ils sont peut-être physiquement présents, mais ils ne sont pas mentalement et émotionnellement à la maison. On peut être reconnaissants que notre Père céleste ne soit pas comme ça. Dieu n’est pas comme nos pères terrestres. Voltaire a écrit un jour; ‘Si Dieu nous a faits à son image, nous lui avons rendu la pareille.’ Dieu aime différemment des pères terrestres. Anne Lamott a écrit; ‘On peut supposer sans risque que nous avons créé Dieu à notre image lorsque nous pensons que Dieu déteste les mêmes personnes que nous.’ L’amour de Dieu est parfait et sans faille. Il ne cesse jamais de nous aimer, quoi qu’on fasse. Parler de Dieu comme d’un père montre à quel point Il nous aime et nous pardonne. On ne pourra jamais aimer Dieu autant qu’Il nous aime. Il a été écrit: « Être parent, c’est en partie aimer son enfant plus qu’il ne vous aimera jamais.” Ce qui est vrai pour les parents l’est aussi pour Dieu. On ne pourra jamais aimer Dieu (le père parfait) autant qu’Il nous aime. Il nous aime quand tout va bien et Il nous aime quand tout va mal. Il y a une histoire à propos d’un père et de son fils adolescent. Dans cette histoire, la relation entre les deux hommes était devenue un peu tendue, et le fils adolescent s’est enfui de chez lui. Son père s’est alors lancé dans un voyage à la recherche de son fils rebelle. Finalement, à Madrid, en Espagne, dans une dernière tentative désespérée pour retrouver le garçon, le père a mis une annonce dans le journal local. L’annonce disait: « Cher Paco, retrouve-moi devant le bureau du journal à midi. Tout est pardonné. Je t’aime. Ton père.” Le lendemain, devant le bureau du journal, 800 Paco se sont présentés.” Ils cherchaient tous à être pardonnés. Ils cherchaient tous l’amour de leur père. Dieu ne nous aimera jamais plus ou moins qu’il ne nous aime en ce moment. Parler de Dieu comme d’un père nous montre qu’il est constant. Il ne nous laissera jamais tomber. Certains pères humains sont imprévisibles. En grandissant, certaines personnes ne savaient jamais comment leur père allait les traiter, s’il allait les embrasser ou leur faire du mal, les accepter ou les rejeter.  Dieu n’est pas d’humeur changeante. Il n’a jamais de mauvaise journée. Son amour pour nous est toujours le même. Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Parler de Dieu comme d’un père montre qu’il ne nous abandonnera jamais et ne nous délaissera jamais. Notre père spirituel est toujours là, toujours prêt à nous aider quand on en a besoin. Psaumes 145:18: “Le Seigneur est proche de tous ceux qui l’invoquent. »  Dieu n’est jamais trop occupé pour nous. Quand on parle à Dieu, il est là, prêt à nous écouter. Dieu n’a aucun problème à traiter toutes les prières en même temps, car il est Dieu. Dieu nous dit dans le Psaume 50:15: “Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras.” On n’a jamais besoin de prendre rendez-vous avec Dieu. Quand on appelle le ciel, la ligne téléphonique n’est jamais occupée. On n’entendra jamais ces mots sur un répondeur céleste: “Si vous avez besoin de Dieu, appuyez sur le 1. Si vous avez besoin d’un ange, appuyez sur le 2. Si vous avez un problème financier, appuyez sur le 3.” Dieu a toujours du temps pour nous, surtout quand on crie vers lui. Il n’est jamais agacé par nos demandes. Dieu ne dit jamais: « Quoi, tu me ramènes encore ça?” Dieu aime répondre à nos besoins. Il compatit à nos souffrances. Psaumes 34:18: “L’Éternel est proche de ceux qui ont le cœur brisé, il sauve ceux dont l’esprit est abattu.” Quand on souffre, Dieu souffre. Quand on est dans le deuil, Dieu est dans le deuil. Quand on a le cœur brisé, qu’on est anéanti et qu’on pense qu’on ne pourra même pas sortir du lit le matin, Dieu compatit à notre douleur. On n’est jamais plus proche de Dieu notre Père que lorsqu’on souffre. Il est là et il se soucie de nous. Il est toujours près de nous, que nous le voyions ou le sentions, ou même que nous croyions qu’il est là ou non. N’ayons pas peur de parler à Dieu. Notre Père attend de nous entendre.