En avançant

Avoir une vie émotionnelle saine, c’est arrêter de penser sans arrêt aux gens de notre passé, parce qu’il y a une raison pour laquelle ils ne font plus partie de notre avenir. Il y a toujours un moment pour laisser derrière nous les personnes qui nous ont fait du mal, à nous et à nos proches. Certaines personnes restent prisonnières de ce que quelqu’un leur a fait ou dit, même il y a des années. Elles se souviennent du ton de la voix et de l’endroit où cela a été dit. Elles ont construit des murs autour d’elles en se disant qu’elles ne se laisseraient plus jamais blesser. Rester coincé dans le passé limite nos chances de réussite dans le présent et dans l’avenir. Si on conduit une voiture en regardant uniquement dans le rétroviseur, jusqu’où on ira avant de sortir de la route ? On ne peut pas s’attarder sur le passé si notre objectif est d’avancer. Pourtant, il y a de l’espoir. Si on ne peut pas contrôler ce que les autres nous font, on peut contrôler notre réaction. On peut aller de l’avant. Comment faire ? On confie notre douleur à Jésus. Ésaïe 61:1-2: « L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer la liberté aux captifs et la délivrance aux prisonniers.”  Jésus ouvre les portes de la prison! On n’a plus besoin de rester dans les “prisons” de la douleur émotionnelle, du rejet, de la déception, de l’inquiétude, de la dépression, de la colère et de l’amertume. On n’a pas besoin de rester coincés dans la douleur de notre passé. On peut faire un échange. On peut échanger notre douleur contre la promesse de Dieu. On peut avoir la beauté à la place des cendres. Dieu offre à chacun de nous la guérison et la restauration, mais on a aussi un rôle à jouer dans ce processus. On ne peut pas s’attendre à garder nos « cendres » et à recevoir quand même la beauté de Dieu. On doit choisir d’aller de l’avant et de laisser derrière nous des choses comme l’amertume, le ressentiment et l’apitoiement sur soi-même. Vivre dans la liberté est un choix. On peut ressasser sans cesse nos blessures dans notre esprit ou on peut les libérer.  Les ressasser ne fait que perpétuer la douleur. Les lâcher est le chemin vers la paix intérieure. Peut-être pouvons-nous simplement “lâcher prise” et choisir de nous libérer de notre ressentiment et de notre colère avec l’aide du Saint-Esprit. Nous nous recentrons sur le présent et l’avenir. Après avoir fait tout ce qu’on peut et prié toutes les prières possibles, il vient un moment où on doit se recentrer sur l’avenir et aller de l’avant. Philippiens 4:8-9: “Enfin, frères et sœurs, tout ce qui est vrai, tout ce qui est noble, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est admirable, tout ce qui est excellent ou digne de louange, pensez à ces choses. Tout ce que vous avez appris, reçu ou entendu de moi, ou vu en moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de paix sera avec vous.” Il y a un moment où on arrête de se concentrer sur la personne ou le groupe de personnes qui nous ont blessés et où on se recentre sur le but de Dieu pour notre vie, qui est plus grand que notre souffrance. Si on se concentre sur la personne qui nous a blessés, elle nous contrôle et, pire encore, on peut commencer à lui ressembler. On devient toujours ce sur quoi on se concentre, que ce soit bon ou mauvais. On doit se concentrer sur les bénédictions de Dieu et sur toutes les grandes choses qu’Il fait dans notre vie actuelle.  On pardonne. L’apôtre Paul nous parle de l’importance du pardon dans Éphésiens 4:32: « Soyez bons et compatissants les uns envers les autres, pardonnez-vous mutuellement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.” Le pardon, c’est dur. C. S. Lewis a fait cette remarque éloquente: “Tout le monde dit que le pardon est une belle idée, jusqu’à ce qu’il ait quelque chose à pardonner.” C’est un acte unique, mais c’est aussi un processus.  Chaque fois que ces sentiments de colère et d’impardonnable remontent, pardonnons encore et encore. Le pardon ne rend pas l’autre juste, le pardon nous libère. Prions pour ceux qui nous ont fait du mal. Jésus nous dit dans Matthieu 5:44: « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux.” La prière libère le Saint-Esprit dans la vie de la personne qui nous a blessés afin qu’elle prenne conscience de ses torts, qu’elle les comprenne et les reconnaisse. Faisons les petits pas nécessaires pour aller de l’avant, un pas à la fois. Quand le passé t’appelle, laisse-le aller sur la messagerie vocale. Il n’a rien de nouveau à te dire. Le meilleur reste à venir.

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