Être satisfait

Saint Thomas d’Aquin a raconté l’histoire d’un homme qui avait entendu parler d’un bœuf très spécial et qui avait décidé de se le procurer. Il a voyagé partout dans le monde. Il a passé toute sa vie et dépensé toute sa fortune à le chercher. Finalement, juste avant de mourir, il s’est rendu compte qu’il avait monté ce bœuf pendant tout ce temps. Il a été écrit: “Le vrai contentement ne réside pas dans le fait d’avoir tout, mais dans le fait d’être satisfait de tout ce que nous avons.”  Dieu veut qu’on soit contents du présent. Paul écrit à Timothée dans 1 Timothée 6:6-8: “Mais la piété avec le contentement est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous ne pouvons rien en emporter. Mais si nous avons de quoi manger et de quoi nous vêtir, nous en serons contents.” Qu’est-ce que le contentement? Ce n’est pas l’apathie, la paresse, la complaisance. C’est compter sur Dieu et lui faire confiance pour répondre à nos besoins. Dieu sera avec nous quoi qu’il arrive dans la vie. Comme l’écrit le psalmiste David dans le Psaume 23:1: “L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien.” Par conséquent, si Dieu nous bénit abondamment, nous devons lui rendre grâce.  Si on n’a pas autant qu’on le voudrait, on doit reconnaître que notre contentement vient de notre relation avec Lui. On n’est pas seulement des êtres physiques, on est des êtres spirituels, créés par Dieu pour communier et être en relation avec Lui. Notre faim la plus profonde est spirituelle. On est insatisfaits parce que notre faim spirituelle n’est pas comblée. David a dit dans le Psaume 63:1: « O Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès le matin. Mon âme a soif de toi, ma chair te désire dans une terre desséchée et sans eau.” Il y a une force incroyable dans le contentement, parce que quand on est content de ce qu’on a, on est libre. On est libéré du besoin de tout avoir tout de suite, et libéré de l’inquiétude, du stress et de l’anxiété. L’apôtre Paul a écrit dans Philippiens 4:12: « J’ai appris le secret d’être content.” Remarque le mot “appris.” Il n’est pas naturel d’être satisfait. C’est une preuve de maturité. Les bébés sont insatisfaits. À moins que tout ne se passe comme ils le souhaitent, ils ne sont pas contents. La maturité, c’est apprendre à être content quand les choses ne se passent pas comme on le veut. Il vaut mieux être satisfait de ce qu’on a que de toujours vouloir plus. La Bible dit dans l’Ecclésiaste 4:6: « Mieux vaut peu avec la paix, qu’une maison pleine avec le bruit des enfants.”  La tranquillité d’esprit vaut mieux que de courir sans cesse après plus. Comment être content? En comptant sur la force de Dieu. Paul poursuit sa déclaration sur le contentement en affirmant dans Philippiens 4:13:  “Je peux tout par celui qui me fortifie.”  Paul dit qu’on peut tout maîtriser avec l’aide du Christ qui nous donne la force. En acceptant ce qui ne peut être changé. Job 11:13: “Tends la main vers Dieu, puis affronte à nouveau le monde, ferme et courageux.”  Les choses les plus importantes de notre vie sont hors de notre contrôle. Parfois, la seule façon de gérer une situation ingérable est de l’accepter. L’acceptation est le premier pas vers la paix. On peut réciter cette prière classique: « Seigneur, aide-nous à accepter les choses qu’on ne peut pas changer, à changer les choses qu’on peut changer et à avoir la sagesse de faire la différence.” En regardant ce qui reste plutôt que ce qui a été perdu. Paul écrit dans 1 Thessaloniciens 5:18: « Quoi qu’il arrive, soyez toujours reconnaissants, car c’est la volonté de Dieu pour vous.” Paul ne nous encourage pas à être reconnaissants pour les problèmes, mais pour ce qu’on a encore. Dieu est toujours avec nous. Dieu peut faire sortir le bien du mal. On se concentre sur la bonté de Dieu et ça nous apporte le contentement. Le vrai contentement vient du fait d’être reconnaissant pour ce qu’on a et de ne pas être envieux de ce qu’on n’a pas. Le vrai contentement vient du fait de vivre pour aujourd’hui. On n’est jamais riche par ce qu’on possède, mais par ce dont on peut se passer. Il y a l’histoire d’un chercheur spirituel qui a interrompu sa vie bien remplie pour passer quelques jours dans un monastère. “J’espère que votre séjour sera béni,” lui a dit le moine qui lui a montré sa cellule. “Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites-le-nous savoir, et nous vous apprendrons à vivre sans. “ Ne laissons jamais les choses qu’on veut nous faire oublier celles qu’on a. En comprenant ça, la prière ci-dessous prendra peut-être plus de sens pour nous: “J’ai demandé la force pour réussir; on m’a rendu faible pour que j’apprenne à obéir humblement. J’ai demandé la santé pour faire de grandes choses; on m’a donné la maladie pour que je fasse de meilleures choses. J’ai demandé la richesse pour être heureux; on m’a donné la pauvreté pour que je sois sage. J’ai demandé le pouvoir pour être loué par les hommes; on m’a donné la faiblesse pour que je ressente le besoin de Dieu. J’ai demandé toutes choses pour profiter de la vie; on m’a donné la vie pour profiter de toutes choses. Je n’ai rien obtenu de ce que j’avais demandé, mais j’ai reçu tout ce que j’avais espéré. Presque malgré moi, mes prières tacites ont été exaucées; je suis, parmi tous les hommes, le plus richement béni.”

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