Être un élève de notre douleur
Quelqu’un a dit un jour que si les problèmes nous rendaient vraiment plus forts, les moustiques nous auraient déjà transformés en super-héros. Pourtant, on continue à les chasser et à leur courir après. La douleur est inévitable, mais la souffrance est un choix. Dieu nous a donné une telle liberté qu’il nous laisse être aussi malheureux qu’on le souhaite. Quand les problèmes arrivent, on n’a vraiment que deux options. On peut soit devenir une victime, soit devenir un élève. Mieux vaut être un élève qu’une victime. Être un élève, c’est se demander: “Qu’est-ce qu’on a appris de ça? Qu’est-ce que Dieu essaie de nous dire? Comment peut-on grandir grâce à cette expérience douloureuse?” Paul nous donne quatre principes d’apprentissage dans Romains 8 qui nous aideront au milieu de nos souffrances. D’abord, on ne fuit pas, on ne panique pas, on ne doute pas de l’amour de Dieu, mais on attend et on persévère, comme on le lit dans Romains 8:25: “Mais si nous espérons ce que nous n’avons pas encore, nous l’attendons avec patience.” Quand on reçoit des résultats négatifs de notre examen médical, on peut avoir mal au ventre ou avoir la tête qui tourne, mais on attend quand même et on persévère. On se connecte mentalement avec Dieu et on exprime notre volonté de lui faire entièrement confiance. Attendre n’est pas juste quelque chose qu’on doit faire jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on veut. Attendre fait partie du processus qui nous permet de devenir ce que Dieu veut qu’on soit. C’est un acte d’obéissance. Deuxièmement, on laisse le Saint-Esprit nous aider à prier, comme on le lit dans Romains 8:26,27: « De même, l’Esprit nous aide dans notre faiblesse. On ne sait pas comment prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit, car l’Esprit intercède pour les membres de Dieu conformément à la volonté de Dieu.” Le mot traduit par “aider” signifie “venir en aide à quelqu’un qui est dans le besoin.” C’est ce que fait le Saint-Esprit pour nous. Il voit quand on est en difficulté et qu’on a du mal à prier, il vient à notre aide. Quand on ne peut pas parler, il parle pour nous. Quand on s’appuie contre le mur du désespoir, en criant vers Dieu, quand on murmure: « Dieu, je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment prier pour ça,” le Saint-Esprit vient à nos côtés et dit: “Ne t’inquiète pas. Je prierai pour toi.” Troisièmement, on se repose sur notre Dieu souverain et sur son plan pour nous dans Romains 8:28: “Et on sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.” On peut penser ou même dire à haute voix: « C’est pour mon bien et pour la gloire de Dieu, même si je ne peux pas l’expliquer. » Où est Dieu quand on souffre et qu’on éprouve de la douleur? Dieu est toujours activement impliqué dans les bonnes et les mauvaises choses de notre vie. Paul ne nous enseigne pas que tout ce qui arrive est bon, ni que la souffrance et le mal sont bons, ni que tout s’arrangera si on a suffisamment de foi, ni qu’on finira par comprendre (de ce côté-ci de l’éternité) le “pourquoi” de nos épreuves. Paul dit que Dieu est à l’œuvre. Dieu ne nous abandonnera jamais. Quatrièmement, nous nous souvenons que nous sommes en train d’être transformés à l’image de Christ dans Romains 8:29: « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés pour être semblables à l’image de son Fils.” Quel est le plan de Dieu? Le plan de Dieu, c’est qu’on soit comme Jésus! Comment était Jésus? Il était aimant, patient, gentil, honnête, fidèle et maître de lui-même. Dieu veut développer toutes ces qualités dans nos vies. Si Dieu veut nous apprendre l’amour, il nous met en contact avec des gens méchants. S’il veut nous apprendre la joie, il nous met dans des situations tragiques et tristes pour qu’on apprenions la joie dans ces situations. La paix ? Dieu nous met au milieu du chaos. Le dîner est en train de brûler, le téléphone sonne, le chat griffe le chien, il faut changer le bébé: c’est là qu’on apprend la paix. C’est facile d’être en paix allongé sur une plage à Tahiti. Tout le monde peut le faire. La patience? On apprend la patience en attendant. Dieu veut qu’on soit mûrs, complets, qu’on ne manque de rien. C’est l’image de Jésus-Christ. C’est ce qu’Il veut qu’on soit. Chaque épreuve (situation, crise) a un début, un milieu et une fin. On ne peut pas savoir où on en est dans notre épreuve, mais Dieu le sait. Dieu agit dans nos vies au rythme qui lui convient. Il prépare quelque chose de bon ! N’abandonnons pas! Ne cessons pas de croire! Dieu dit simplement: « Faites-moi confiance, je contrôle tout.”