Fais ce qui est difficile

Le Dr John Stott était un théologien brillant avec un cœur de pasteur. Le dernier conseil qu’il a donné à son assistant avant de mourir en 2011 était tout simple: “Fais ce qui est difficile.” Le Dr Stott pensait que choisir la voie facile, la route la plus empruntée et le chemin qui offre le moins de résistance ne peut mener qu’à la médiocrité, même si ça apporte des louanges.  Chaque jour de notre vie, on se pose ces questions: “Est-ce qu’on choisit la voie facile ou la voie difficile? Est-ce qu’on fait ce qui est facile ou ce qui est difficile?” Ironiquement, plus on choisit la voie facile, plus la situation empire. Il a été écrit: “La seule chose nécessaire au triomphe du mal, c’est que les hommes de bien ne fassent rien.” En vérité, le chemin qui mène à l’accomplissement de notre but dans la vie est, comme l’a écrit Scott Peck, “la route la moins fréquentée.” La route la moins fréquentée est celle où on choisit de faire ce qui est difficile. On choisit de marcher avec joie et gratitude au milieu des épreuves. Quand on traverse des périodes difficiles, on est tenté de se laisser guider par nos sentiments plutôt que par la foi. La douleur est inévitable, mais la souffrance est facultative. On a le choix. Allons-nous faire confiance à Dieu ou à nos sentiments? Allons-nous choisir la joie plutôt que le désespoir? Allons-nous être reconnaissants plutôt que de vivre dans le mécontentement? On choisit de prendre une décision difficile. L’Ecclésiaste 11:4 dit: “Si tu attends des conditions parfaites, tu ne feras jamais rien.”  Il arrive un moment où on doit arrêter de demander à Dieu quelle est sa volonté et de demander conseil aux autres, et prendre une décision, même si elle est difficile. On choisit de dire la vérité avec amour à quelqu’un qu’on aime, comme Paul nous exhorte à le faire dans Éphésiens 4:15. Ça veut dire qu’on parle d’un problème dans la relation dont on préfère ne pas parler.  Si on veut vraiment avoir de bonnes relations, on doit se soucier suffisamment de l’autre pour lui dire la vérité, même si c’est douloureux, même si c’est gênant, même si on préfère ignorer le problème et le balayer sous le tapis. On le fait parce qu’on apprécie la personne avec qui on est en relation. La Bible dit dans Proverbes 24:26: “Une réponse honnête est un signe d’amitié véritable.” On choisit de s’engager à surmonter une dépendance dans notre vie. La première question qu’on doit se poser est: “Est-ce qu’on veut vraiment changer? Est-ce qu’on veut vraiment se débarrasser de notre dépendance?” Les gens ne changent pas tant que la douleur de rester les mêmes est plus forte que celle de changer. On doit arrêter de blâmer les autres, prendre nos responsabilités et laisser Dieu nous aider, car Il est plus grand en nous que celui qui vit dans le monde. On choisit de pardonner à quelqu’un qui nous a fait du mal. Quand quelqu’un nous fait du mal, on n’a peut-être pas envie de lui pardonner, ça peut ne pas sembler être la bonne chose à faire. Mais qu’on le comprenne ou non, le pardon est toujours le bon choix. Faisons aujourd’hui le premier pas de la foi et pardonnons, car le pardon ne rend pas l’autre juste, le pardon nous libère. On choisit de régler un conflit relationnel qui couve peut-être depuis des années. Plus on attend, plus on choisit la facilité, plus la situation empire. Le temps ne guérit pas toutes les blessures. Jésus a dit dans Matthieu 5:23-24: “Si donc tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel. Va d’abord te réconcilie avec ton frère, puis viens présenter ton offrande.” Le premier pas est le plus difficile. C’est le plus dur à faire à cause de la peur, qui peut nous submerger au point de nous paralyser et de nous empêcher d’avancer dans le présent et dans l’avenir.  On ne doit pas nier nos peurs, ni les cacher, ni les fuir au moment de faire un choix difficile. On doit se lever et affronter ce qu’on craint le plus, au nom de Jésus. Dans ce contexte, rappelons-nous Proverbes 28:1: “Le méchant s’enfuit quand personne ne le poursuit, mais les justes sont aussi courageux que des lions.” En d’autres termes, on sera rongés par la peur jusqu’à ce qu’on décide de l’affronter en déclarant: « Peur, tu ne vas plus gagner contre moi. Avec l’aide de Dieu et la puissance du Saint-Esprit, je vais te vaincre et faire le choix difficile.” Le courage, c’est rien d’autre que de voir la peur et d’agir contre elle. Paul écrit à Timothée dans 2 Timothée 1:7: « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, d’amour et de sagesse.” Faisons aujourd’hui ce qui est difficile et empruntons le chemin le moins fréquenté. Sortons de notre zone de confort, même si cela signifie être mal à l’aise. En empruntant ce chemin, rappelons-nous que Dieu est avec nous à chaque pas.

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