Jour n°26–Revêtus de sa grâce ou de notre justice ?
« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé » (Esaïe 64.6).
Le prophète Esaïe n’a aucune complaisance avec les « croyants » de son temps, qui se prévalent de leurs œuvres, de leur pratique religieuse. Il dit avec force que toutes ces œuvres de justice, dont ils se prévalent, sont semblables à un vêtement souillé.
De tous temps, les hommes ont cherché à atteindre Dieu au travers de leurs efforts personnels, de leurs bonnes œuvres, de leurs mérites. C’est alors que Dieu nous dit : « Tout cela est inutile, ce n’est qu’un vêtement souillé. » Imaginez que vous vouliez vous revêtir d’un habit magnifique avec les mains pleines de cambouis, vous voyez le résultat ? C’est ce que Dieu nous dit.
Chercher à se justifier soi-même, c’est comme vouloir nettoyer une plaie avec des mains pleines de boue. Dans toutes ses épîtres, l’apôtre Paul va rappeler que toute recherche de justification hors de l’œuvre de la croix ne peut conduire qu’à la condamnation.
La propre justice est l’un des moyens habituels par lesquels les hommes cherchent à se justifier. Ils pensent pouvoir échapper à la condamnation en se prévalant de leur propre justice. C’est ce que proposent toutes les religions. Pour les chrétiens la tentation d’emprunter ce chemin existe. Ainsi notre propre justice peut reposer sur nos œuvres, sur nos mérites, sur la pratique d’observations rituelles, sur la loi, sur notre connaissance biblique, sur notre bonne conscience…
Dans les premiers chapitres de l’épître aux Romains, Paul va démontrer que toutes ces bases, pour établir notre propre justice, sont inefficaces. Il conclut : « ll n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3.10). Il ajoute : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23).
Paul citera les exemples d’Abraham et de David qui furent justifiés non à cause de leurs œuvres, de leur bonne conscience, non à cause de leur mérite, de leur connaissance profonde de Dieu mais, comme il le précise pour David, lequel, ayant transgressé la loi à plusieurs reprises, n’a dû son salut que par sa foi dans la grâce de Dieu, suite à sa repentance.
La propre justice revient à mépriser le prix payé par Jésus à la croix. Or, notre justification, notre salut ne se trouvent que dans les mérites du sacrifice de Jésus.
Un conseil pour ce jour :
Dépouillez-vous donc de vos propres œuvres, de votre propre justice, et revêtez la justice que Christ vous offre gratuitement, et par sa grâce.
Paul Calzada
La formation « Marcher dans la grâce » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.