La joie du paradis

Dans ce pèlerinage que nous appelons la “vie chrétienne”, nous sommes des voyageurs sur la route du paradis.  Il est merveilleux de savoir que ce qui nous attend, c’est Dieu – un Dieu qui ne peut attendre d’entendre nos histoires, de regarder nos vidéos, de voir nos photos et d’entendre parler des amis que nous nous sommes faits. Au paradis, nous verrons Jésus face à face. La tradition nous dit qu’à l’époque de l’Ancien Testament, lorsque le Grand Prêtre entrait dans le Saint des Saints, on attachait à sa cheville une corde munie de clochettes.  Ainsi, si le grand prêtre était frappé à mort parce qu’il était entré dans la présence du Seigneur d’une manière indigne, on pouvait le traîner hors de la présence du Seigneur avec la corde. Et pourtant, un jour, au ciel, nous serons libres de voir Jésus face à face.  C.S. Lewis a dit: “Le fait que notre cœur aspire à quelque chose que la Terre ne peut fournir est la preuve que le Ciel doit être notre maison.”  Souvenons-nous que ce monde n’est pas notre maison. Hébreux 13:14 dit:  “Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.” Nous ne sommes pas des êtres physiques vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience physique. Notre maison est le ciel, pour l’éternité. Encourageons-nous aujourd’hui en sachant qu’immédiatement après notre mort, la Bible nous dit que des anges emmènent nos âmes au ciel. Nous entrons immédiatement dans la présence de Dieu. Nous sommes conscients, maîtres de nos pensées, de nos sentiments, de nos paroles et de nos souvenirs. Nous participons à une louange magnifique avec les anges et les croyants devant le trône de Dieu et du Christ. Nous sommes conscients, dans une certaine mesure, des activités et des événements qui se déroulent sur la Terre. Nous reconnaissons les croyants qui nous ont précédés au ciel et communiquons avec eux. Certains d’entre nous vivent chaque jour avec des douleurs physiques.  Il y a une bonne nouvelle.  Un jour viendra où notre corps ne souffrira plus. Il sera souple, il sera rapide, il sera mince, il sera parfait. Pas de dentiers, pas de grammes de graisse, pas de lunettes, pas d’appareils auditifs, pas de fauteuils roulants, pas de membres artificiels, pas d’arthrite. Certains d’entre nous vivent chaque jour avec une douleur émotionnelle. Mais un jour viendra où il n’y aura plus de souvenirs douloureux, plus de regrets.  Il n’y aura plus de bagages, plus de lutte, plus de cœurs brisés. Au ciel, Dieu essuiera personnellement nos larmes.  Paul dit dans 2 Corinthiens 5:8:  “nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.”  Et qui a peur de rentrer chez lui?  Peut-être pourrions-nous prier:  “Père, aide-nous à avoir confiance en toi pour aujourd’hui, sachant que tu as un plus grand avenir pour nous lorsque nous passerons l’éternité avec toi.  Amen.”