La réalité de l’enfer

C’était une de ces expériences surréalistes dont on dit, après coup: “Mais c’est vraiment arrivé!”  Il y a quelques années, on roulait sur l’autoroute 65 dans l’Indiana en direction d’Indianapolis, et la chanson “Imagine” de John Lennon passait à la radio avec les paroles suivantes: “Imagine qu’il n’y ait pas de paradis. C’est facile si tu essaies. Pas d’enfer sous nos pieds. Au-dessus de nous, rien que le ciel.  Imagine que tous les gens vivent pour aujourd’hui. » Au moment même où ces paroles étaient chantées, on a regardé sur notre gauche et on a vu un panneau qui disait; ‘L’enfer existe vraiment.’ Qui devons-nous croire, John Lennon ou le panneau publicitaire? Le philosophe français Jean-Paul Sartre a décrit l’enfer comme “être enfermé pour toujours dans une petite pièce avec deux autres personnes.” Woody Allen a dit que:  “l’enfer sera l’endroit où iront les gens qui m’ont personnellement ennuyé.” L’enfer est un endroit réel, littéral. S’il y a le bien, il doit y avoir le mal. S’il y a la grâce, il doit aussi y avoir la justice. Par conséquent, s’il y a un paradis, il doit y avoir un enfer. On ne peut pas lire la Bible sans être confronté au fait que Jésus croyait en l’enfer et qu’il en a probablement parlé plus qu’il n’a parlé du paradis, car il savait que la plupart des gens essaieraient désespérément de refouler la réalité de l’enfer de leur esprit. C’est très dérangeant. On a souvent demandé: « Comment un Dieu aimant peut-il envoyer des gens en enfer?” 1 Jean 4:8 nous dit que “Dieu est amour.” En Dieu, il n’y a ni haine ni désir de vengeance, Dieu ne prend aucun plaisir secret à voir les gens punis. Dieu désire ardemment nous pardonner nos péchés, nous guérir, nous restaurer, nous montrer sa miséricorde, nous voir revenir à lui. Romains 5:8: “Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.” En même temps, Dieu nous donne le choix. On peut accepter ou refuser d’avoir une relation avec lui. Dieu nous donne la liberté de croire ou de ne pas croire en son amour, même au risque d’une vie éternelle passée dans la destruction. L’enfer n’est pas le choix de Dieu, c’est notre choix. On est libres de faire le bien, on est aussi libres de faire le mal. Quand on dit “oui” à l’amour de Dieu, on a aussi la possibilité de dire “non.” On n’est pas des robots qui n’ont pas le choix. Dieu nous aime tellement qu’il veut qu’on l’aime en retour, sans qu’on y soit obligés. L’amour ne peut pas être forcé, il doit être donné librement. C.S. Lewis écrit: “Il n’y a que deux types de personnes: celles qui disent “Que ta volonté soit faite” à Dieu et celles à qui Dieu dit finalement “Que ta volonté soit faite.” Tous ceux qui sont en enfer l’ont choisi. Sans ce libre choix, ce ne serait pas l’enfer. Aucune âme qui désire sincèrement et constamment la joie ne la manquera jamais.” D.L. Moody a dit un jour: “Tu ne devrais jamais parler de l’enfer sans avoir les larmes aux yeux.”  Ce sont des pensées de compassion et non de condamnation qui devraient nous motiver. Elles devraient nous pousser, en tant que croyants, à partager notre foi. Ce qui fait l’enfer, c’est l’absence de Dieu, et en tant que disciples du Christ, nous voulons tous être en présence de Dieu pour longtemps et conduire autant de personnes que possible au ciel. Ce que nous faisons est une affaire sérieuse. Puissions-nous ne jamais devenir insensibles, froids ou oublieux des réalités du ciel et de l’enfer. L’église n’est pas un club de loisirs où l’on vient pour socialiser, donner quelques dollars et repartir. L’église n’est pas un centre artistique où des gens talentueux se produisent sur scène et où les fidèles applaudissent, approuvent d’un signe de tête et repartent sans être touchés. Nous sommes un groupe de personnes que Dieu a ointes et habilitées à proclamer au monde que les gens passeront plus de temps dans l’éternité qu’ici-bas. On doit proclamer que le paradis est réel, que l’enfer est réel et que Dieu a payé le prix par Jésus-Christ pour que le paradis soit accessible à tous ceux qui regardent la croix, s’inclinent et font confiance à Christ comme leur Sauveur. Parfois, en tant qu’église, on perd de vue cette perspective, n’est-ce pas? Parfois, on se demande pourquoi on sert, pourquoi on enseigne, pourquoi on aide les pauvres, pourquoi on envoie des missionnaires, pourquoi on étudie si dur pour prêcher et enseigner. On le fait parce qu’on ne parle pas seulement de la vie et de la mort, on parle de la vie éternelle et de la mort éternelle. On a un jour demandé au général William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, comment il formait ses soldats. Il a répondu que s’il le pouvait, il complèterait leur formation en les suspendant pendant vingt-quatre heures au-dessus de l’enfer pour qu’ils voient ses tourments éternels. Puis il a ajouté: “Avec seulement cent hommes, je pourrais évangéliser le monde.”

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