L’abîme appelle l’abîme

Quand quelqu’un perd son boulot, reçoit un mauvais diagnostic médical ou perd un proche, la douleur peut être tellement forte qu’on crie vers Dieu du plus profond de notre être. David, dans le Psaume 42, décrit ça comme ça: “L’abîme appelle l’abîme. » Ça parle de l’endroit où notre besoin profond rencontre la présence de Dieu qui comble tout. Du fond de son amour et de sa miséricorde, Dieu entend nos supplications et y répond en nous remplissant à nouveau de sa présence. Psaume 42:8: “Les abîmes appellent les abîmes au bruit de tes cascades, toutes tes vagues et tes lames se sont abattues sur moi.” Du fond de sa miséricorde, Dieu entend nos supplications et y répond, non pas par la force, la puissance ou la délivrance immédiate, mais en remplissant notre puits spirituel jusqu’à déborder.  Alors que les vagues et les brisants nous submergent, Dieu nous fortifie et nous imprègne de sa présence. Dieu n’enlève pas la tempête de la souffrance. Il se montre puissant au milieu de celle-ci. Il est écrit: « Rester en présence de Dieu, c’est comme nager dans l’océan. Immense. Effrayant. Puissant. Magnifique. Là où les profondeurs appellent les profondeurs. Là où les réponses ne viennent pas facilement. Là où la douleur est exposée plutôt que dissimulée. Où la guérison nécessite une transformation.” Les moments d’épreuve ont tendance à révéler notre besoin désespéré de Dieu, mais ils peuvent aussi révéler l’amour infini de Dieu d’une manière que nous ne pourrions pas connaître autrement. Le Psaume 42 offre des conseils avisés sur la manière de rester spirituellement hydraté pendant les périodes de sécheresse ou de tempête. Dans les moments de désespoir profond, nous devons faire savoir à Dieu que nous avons soif de sa présence.  Psaume 42:1,2: « Comme le cerf aspire à l’eau vive, ainsi mon âme aspire à toi, ô Dieu. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand irai-je rencontrer Dieu?”  Le halètement du cerf est une agonie audible pour la sécurité que lui procure l’eau lorsqu’il est poursuivi par un prédateur. Lorsque le cerf se jette dans l’eau, le prédateur ne peut plus détecter son odeur. Le cerf trouve également dans l’eau un soulagement à sa soif. Sur le plan spirituel, notre processus de découverte d’une dimension plus profonde de la présence de Dieu implique le désir, la soif et la recherche. Nous devons être honnêtes avec Dieu au sujet de nos sentiments et de nos doutes. Psaumes 42:3: “Mes larmes sont mon pain chaque jour, toute la journée, on me dit: “Où est ton Dieu?”  Pendant les moments où on vit notre douleur la plus profonde, on doit se débarrasser de tous les clichés religieux et des phrases qui semblent justes, et crier sincèrement à Dieu: “Dieu, je me sens tellement vide. Je ne suis rien sans toi. J’ai besoin de toi. Aide-moi, Dieu!” Dieu ne nous doit pas d’explication, mais il n’a jamais peur de ce qu’on peut dire. On peut lui dire ce qu’on ressent. On peut crier: « Je suis bouleversé. Je suis en colère.”  Dieu n’est pas fragile. Il nous a créés avec les émotions que nous ressentons en ce moment. Pourquoi Dieu nous jugerait-il pour les émotions mêmes pour lesquelles il nous a créés? Il peut supporter notre colère, nos plaintes et notre chagrin. Dieu ne nous aime pas moins quand on lui montre le poing et qu’on crie: “Où es-tu, Seigneur?” L’amour de Dieu pour nous est plus grand que toutes nos émotions. On doit se souvenir comment Dieu nous a sauvés dans le passé. Psaumes 42:4: “Je me souviens de ces choses, et mon âme est en moi ; j’avais l’habitude d’aller à la maison de Dieu, au milieu de la foule en fête, au milieu des cris de joie et de louange.”  On doit continuer à louer Dieu pour ce qu’il est. Psaume 42:5: « Pourquoi, mon âme, es-tu abattue? Pourquoi t’agites-tu en moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu.” David dit: “Je n’aime pas tout ce qui se passe, mais je sais que je n’ai nulle part où aller sinon vers toi!”  Au lieu de rester prostré dans l’angoisse, il s’est tourné vers Dieu. Il en avait assez de laisser ses sentiments diriger sa vie. Mère Teresa a écrit: “Nous ne réaliserons jamais vraiment que Dieu est tout ce dont nous avons besoin tant qu’Il ne sera pas tout ce que nous avons.” Lorsque nous appelons Dieu du plus profond de notre être, Il nous répond du plus profond de Sa puissance infinie. Les profondeurs appellent les profondeurs. Dans ces moments-là, rappelons-nous qu’on ne peut pas se concentrer à la fois sur nos problèmes et sur Dieu (ses promesses et sa présence). Dieu nous dit aujourd’hui: « Tu vas y arriver ! Tu vas y arriver parce que je l’ai dit! Tu vas y arriver parce que je suis avec toi! Je suis là et tu peux compter sur moi!”  On peut faire confiance à Dieu.

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