L’Autorité spirituelle

Basilea Schlink dit: « Il faut de l’autorité spirituelle pour bénir les autres. Beaucoup de chrétiens disent “Que Dieu te bénisse,” mais on sent bien que même si ces mots expriment un souhait gentil, ils manquent d’autorité spirituelle réelle.” Une des choses les plus importantes qu’on peut réaliser dans notre cheminement avec Christ, c’est qu’on peut avoir et utiliser l’autorité de Dieu dans notre vie.  On a l’autorité de faire la volonté de Dieu, mais pas la nôtre. Si on va au-delà de l’autorité de Dieu, on se retrouve à agir selon notre nature charnelle et on sera vaincus. En même temps, si on n’utilise pas l’autorité de Dieu dans notre vie, on sera également vaincus et on ne pourra pas accomplir le dessein de Dieu pour notre vie.  Paul écrit dans Éphésiens 1:19-23: « et sa puissance incomparable pour nous qui croyons. Cette puissance est la même que celle qu’il a déployée lorsqu’il a ressuscité Christ d’entre les morts et l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, bien au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute autorité et de tout nom qui se nomme, non seulement dans le présent, mais aussi dans le futur. Et Dieu a mis toutes choses sous ses pieds et l’a désigné chef suprême de l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.” On voit ici que la source de l’autorité de Christ est la même puissance qui a ressuscité Christ d’entre les morts et l’a fait asseoir à la droite du Père. Cette source de puissance était si dynamique que Paul a utilisé quatre mots grecs différents au verset 19 pour la décrire. Voici la bonne nouvelle: la même puissance qui a ressuscité Christ d’entre les morts et vaincu Satan est la puissance qui est à notre disposition en tant que croyants au quotidien. Il y a une différence entre la puissance de Dieu et l’autorité qu’il nous donne. La puissance est la capacité, la force et la vigueur nécessaires pour accomplir une tâche donnée. On est reconnaissants pour la puissance et la force de Dieu. L’autorité est le droit d’utiliser la puissance de Dieu. On peut recevoir la puissance de Dieu, mais on ne peut pas l’utiliser de manière significative sans exercer l’autorité qu’il nous a donnée. Par exemple, un policier se tient au milieu d’un carrefour et lève la main pour nous faire signe de nous arrêter, et on s’arrête, ou du moins on espère s’arrêter. On s’arrête non pas parce que le policier a la force physique de nous arrêter, mais parce qu’il a reçu un badge et un uniforme d’une autorité supérieure.  On a un badge et un uniforme qui sont bien plus importants que le gouvernement de notre pays. On a un badge et un uniforme qui nous ont été donnés par Dieu. Jésus est en moi. Jésus a toute autorité. On a donc toute autorité. Quand Christian Hester était gouverneur du Massachusetts, il faisait campagne pour un second mandat. Un jour, après une matinée bien remplie à chercher des votes et sans avoir déjeuné, il est arrivé à un barbecue organisé par une église.  C’était en fin d’après-midi et le gouverneur était affamé. Alors qu’il avançait dans la file d’attente, il tendit son assiette à la femme qui servait le poulet. Elle mit un morceau dans son assiette et se tourna vers la personne suivante. “Excusez-moi,” dit le gouverneur Hester, “puis-je avoir un autre morceau de poulet?: “Désolée,” lui répondit la femme, “je suis censée donner un morceau de poulet à chaque personne.”  “Mais je meurs de faim,” dit le gouverneur. “Désolée,” répondit la femme. “Un seul morceau par personne.” Le gouverneur Herter était un homme modeste et sans prétention, mais il décida cette fois-ci de faire jouer un peu son influence. “Savez-vous qui je suis?” dit-il. “Je suis le gouverneur de cet État.” “Savez-vous qui je suis?” répondit la femme.  “Je suis la responsable du poulet.” Dans nos conversations avec Dieu, on lui parle de nos besoins, de nos difficultés, de nos désirs, de nos objectifs, de nos sentiments. Et Dieu écoute. C’est incroyable de penser que le créateur de l’univers prend le temps de nous écouter. Dieu veut qu’on lui parle de ce qu’on a sur le cœur. Mais plus que de parler à Dieu de notre situation, on doit parler de Dieu à notre situation. On peut parler avec autorité à notre situation et dire quelque chose comme ça: “Maladie, Dieu est plus grand que toi. Va-t’en au nom de Jésus. Jésus est mon guérisseur. Tu n’as aucun pouvoir sur mon corps. Finances, Dieu a tout sous contrôle. Tu ne me feras pas marcher dans la peur parce que Dieu me donne la force et le courage dans les moments difficiles. Je ne m’inclinerai pas, finances, devant l’esprit d’inquiétude que tu apportes dans ma vie. Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde. Peur, va-t’en au nom de Jésus. La parole de Dieu dit qu’Il ne m’a pas donné un esprit de crainte, mais de paix, d’amour et de sagesse. Je ne vais plus céder à la tentation de me concentrer sur toi. Je tourne mes yeux vers Jésus qui me donne la force de traverser cette journée.”  Si nous n’avons pas en nous-mêmes la capacité de résister à Satan et à ses démons, en Christ, nous le pouvons.  I Jean 4:4: « Vous, mes petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.”

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