Le parcours du doute à la foi
Lorsque nous traversons une crise, nous ferions bien de lire le livre d’Habacuc. Les mots d’Habacuc nous enseignent qu’en période de troubles, nous pouvons déverser notre cœur à Dieu. Dieu accueille nos questions et nos doutes. Dieu veut que nous soyons honnêtes avec lui. Habacuc s’écrie dans Habacuc 1:2:Jusqu’à quand, ô Éternel?… J’ai crié, Et tu n’écoutes pas!” Nous ne devrions jamais nous sentir coupables de poser des questions lorsque nous nous sentons abattus et découragés. Parfois, nous pouvons penser que ces sentiments reflètent un manque de foi, alors qu’en réalité, ils ne font que refléter notre humanité. Dieu nous connaît; il nous a créés. Alors quand nous sommes en crise, il n’est pas alarmé ou offensé par les questions qui viennent de nos cœurs. Dieu n’est pas fragile. Il ne nous regarde jamais de haut en pensant: “Comment peux-tu dire cela – ne sais-tu pas que je suis Dieu?” Dans les moments de trouble, nous pouvons nous attendre à Dieu. Après avoir déversé sa plainte devant le Seigneur, Habacuc s’assoit et attend une réponse. Habacuc 2:1: “J’étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour; Je veillais, pour voir ce que l’Éternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte.” Dans la langue français, le mot “attendre” signifie s’arrêter, nous n’allons nulle part. Dans la langue hébraïque, il signifie “faire confiance.” Il a la connotation de mettre nos yeux sur Dieu et de reconnaître que pendant le temps d’attente, c’est Lui et Lui seul qui peut répondre à notre prière. C’est reconnaître que Dieu prépare quelque chose de bien dans notre vie. Dieu nous enseigne quelque chose. Le processus par lequel Dieu nous fait passer est tout aussi important que le fait de recevoir ce que nous attendons. Il nous construit. Il établit un caractère pieux dans nos vies. En période de troubles, nous pouvons continuer à marcher dans la foi et l’adoration. Dieu répond directement à Habacuc – comment Habacuc va-t-il répondre en retour? Habacuc a le choix après que Dieu lui a parlé directement. Il pourrait se mettre en colère et se décourager, ne voulant pas faire confiance à son créateur. Mais tout au long du chapitre 3, il adore Dieu. Il se rappelle la bonté, la puissance et la sainteté de Dieu. Il est facile d’adorer Dieu lorsque tout va bien. Mais comment allons-nous réagir lorsque les temps difficiles arrivent ? Nous pouvons nous mettre en colère et abandonner. Ou bien nous pouvons faire confiance à Dieu et continuer. Nous confondons souvent la foi et nos sentiments. La foi choisit de croire lorsque nous avons envie d’abandonner. Habacuc dit: “J’attendrai patiemment” et “Je me réjouirai.” Habacuc 3:17-18: « Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de boeufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.” Dieu est Dieu, quelles que soient les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Il a tout sous contrôle. Son timing est toujours parfait. Comprendre comment Dieu travaille n’est pas notre rôle, mais lui faire confiance l’est. Dieu nous dit aujourd’hui: “Fais-moi confiance, je contrôle tout.”