Le souci de Mère Teresa

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Une des merveilles de l’enfance, pour moi, était de regarder un vieux chien de chasse allongé dans l’ombre sur le porche de la maison, haletant et bavant durant un après-midi d’été chaud. Vous êtes-vous jamais posé la question de savoir pourquoi un chien halète comme ça ?

Selon mes sources, nos potes canins ne transpirent pas comme nous, alors ils font baisser la température de leur corps en haletant. Vous épargnerez beaucoup d’argent, si vous haletez au lieu de mettre du déodorant. C’est moins cher. Mais attention à ne pas faire d’hyperventilation.

D’autres bêtes halètent quand elles ont soif. Le psalmiste avait vu une biche haletante et il a appliqué cette expérience à sa propre vie :

« Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu’on me dit sans cesse: Où est ton Dieu? » Ps. 42.

Il y a pas mal de versions qui disent : « …mon âme halète après toi, ô Dieu ! »

Je crois que nous sommes tous comme ça parfois. J’ai lu un article dernièrement qui commente certains écrits de Mère Teresa dans lesquels elle révèle qu’elle avait expérimenté une obscurité spirituelle terrible qui commença quand elle démarrait son ministère envers les pauvres en Inde, ministère qui durerait 50 ans.

Elle cherchait à sentir la présence de Dieu. En 1957 elle a écrit : « Je ne trouve pas de mots pour exprimer les profondeurs des ténèbres. » Plus de vingt ans plus tard elle a écrit : « Pour moi, le silence et le vide sont tellement grands que je regarde mais je ne vois pas, j’écoute et je n’entends pas. »

Mais il semble qu’elle désirait Dieu. Elle a écrit dans une prière adressée à Jésus : « Si cela te glorifie — si des âmes sont emmenées à toi—avec joie j’accepte tout jusqu’à la fin de ma vie. »

Je n’ai pas la prétention de juger Mère Teresa—seul Dieu connaissait son coeur et l’éternité révélera son juste jugement–tout comme pour chacun d’ailleurs. Mais je crois comprendre un peu de ce qu’elle a souffert. Un homme nommé St. Jean de la Croix appelait de telles expériences : « la nuit obscure de l’âme ».

Il n’y a rien de mieux que de sentir la présence du Seigneur Jésus et de nager dans l’océan de son amour. « Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite. » (Ps. 16 :11)

Cependant il y a des matins où je me réveille et les oiseaux chantent mais moi, je ne sens rien de tout ; Dieu me semble loin et j’ai un vague sentiment qu’il n’est pas content de moi et je ne sais pas pourquoi. Je n’aime pas cela et de temps en temps ça continue pour un moment.

Mais d’où vient ce malaise ? La source peut être : la fatigue spirituelle ou physique, une attaque de Satan, le poids des problèmes, une épreuve que le Seigneur permet pour vous fortifier, un moment de faiblesse mentale, un sentiment de faiblesse devant les problèmes de la vie, le péché, et probablement beaucoup d’autres choses.

La question importante est : comment vous en débarrasser ?

J’apprends, et je suis en train d’apprendre, de continuer de croire à la vérité de la Parole de Dieu, que mes sentiments suivent ou non. La clef est de faire ce qui est correct même quand vos sentiments et émotions ne sont pas «corrects ». Souvent l’action suit les sentiments mais dans la vie d’un chrétien mature, il agit qu’il ressente quelque chose ou non. Souvent les sentiments suivront les actions.

Dans ces moments noirs et secs il est bon de « parler avec son âme ».

David était un homme qui exultait de joie, mais lui aussi connaissait des moments d’oppression. Ecoutez ses conseils pour de tels moments :

« Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear.

Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear. Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.

Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce; La nuit, je chantais ses louanges, J’adressais une prière au Dieu de ma vie.
Je dis à Dieu, mon rocher: Pourquoi m’oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l’oppression de l’ennemi?

Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, En me disant sans cesse: Où est ton Dieu?
Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. »

Fixer les yeux sur Jésus… se souvenir de tout ce que sa Parole dit de lui. Voilà ce que la Parole dit de Jésus :

« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

Cela est vrai, que nos émotions soient d’accord ou non. Faites ce qui est correct, que vous en ayez le désir ou non. Croyez, que vous soyez ému ou que l’univers semble vide. Laissez Dieu sonder votre coeur pour voir si vous vous êtes éloignés de Lui.

Normalement, comme des petites poules qui fuguent de la ferme, le sens de la présence de Dieu, ce Dieu qui nous aime tellement en Jésus, reviendra. Mais sinon, allez de l’avant tout de même parce que Dieu est vrai et sa Parole est vraie—que nous le ressentions ou non.

 

David Porter

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