L’effet papillon
L’effet papillon, c’est cette théorie qui dit que si un papillon bat des ailes au bon moment et au bon endroit, ça peut provoquer un ouragan à des milliers de kilomètres de là. Ce qui est vrai dans le mauvais sens l’est aussi dans le bon. La Bible parle souvent de “l’effet papillon” dans notre vie avec Jésus. La plupart d’entre nous menons une vie très ordinaire. On ne deviendra pas célèbres dans le monde entier, on n’écrira pas un livre qui figurera sur la liste des best-sellers et on ne sera pas pasteur d’une grande église. D’une certaine manière, dans l’ordre des choses, on semble insignifiants. Pourtant, Dieu aime utiliser des choses qu’on considère comme insignifiantes, comme le bâton de Moïse qui a séparé la mer Rouge, la fronde de David qui a abattu un géant ou le déjeuner d’un garçon qui a nourri une multitude. C’est dans les situations ordinaires de la vie, loin des projecteurs, que le meilleur de nous-mêmes peut se révéler et que nous pouvons être les plus efficaces. L’effet papillon s’applique à ce qu’on dit. On peut dire un mot gentil, encourager quelqu’un avec une parole de l’Écriture, appeler et prier avec quelqu’un dans le besoin ou parler de manière créative dans une situation difficile. Mère Teresa a dit un jour: “Les paroles aimables peuvent être courtes et faciles à prononcer, mais leur écho est vraiment sans fin.” Voici les mots d’une écrivaine nommée Mary Ann Bird: “J’ai grandi en sachant que j’étais différente. Je détestais ça. Je suis née avec une fente palatine. Quand j’ai commencé l’école, mes camarades de classe m’ont clairement fait comprendre comment les autres me voyaient. Petite fille, lèvre difforme, nez tordu, dents de travers, élocution difficile. Quand mes camarades me demandaient: « Qu’est-ce qui est arrivé à ta lèvre?” je leur répondais que j’étais tombée et que je m’étais coupée sur un morceau de verre. D’une certaine manière, il me semblait plus acceptable d’avoir eu un accident que d’être née différente. J’étais convaincue que personne en dehors de ma famille ne pouvait m’aimer. Puis, en CE1, nous avons eu une prof qu’on adorait, Mme Leonard. Chaque année, on passait un test auditif. Mme Leonard faisait passer le test à toute la classe. Finalement, ce fut mon tour. Je savais d’expérience que lorsque nous nous tenions debout contre la porte, une oreille couverte, la prof, assise à son bureau, nous chuchotait quelque chose, comme “Le ciel est bleu” ou “As-tu de nouvelles chaussures? et nous devions répéter. J’attendais les mots. Dieu avait dû mettre dans sa bouche les sept mots qui ont changé ma vie. Mme Leonard m’a dit dans un murmure: “J’aimerais que tu sois ma petite fille.” L’effet papillon s’applique à ce qu’on fait. On a été créés pour être uniques. On a été créés pour faire une différence. On ne fera peut-être pas quelque chose qui fera la une de notre journal télévisé local. Mais en accomplissant notre ministère dans la vie ordinaire d’aujourd’hui, on déclenche un “effet papillon” de bonté qui peut changer notre monde. Il est écrit: “Tu as été mis sur terre pour apporter une contribution. Tu n’as pas été créé juste pour consommer des ressources, pour manger, respirer et occuper de l’espace. Dieu t’a conçu pour faire une différence avec ta vie.” Éphésiens 2:10: “Car nous sommes l’œuvre de Dieu, créés en Jésus-Christ pour faire de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance pour nous.” On a, dans notre sphère d’influence, le pouvoir de changer le monde. Nos “battements d’ailes » peuvent initier des changements qui influenceront les vies autour de nous pour l’éternité. Faire un pas dans la foi et prendre des risques, même s’ils semblent petits, peut être comme le premier domino d’une réaction en chaîne menant à des résultats significatifs dans le plan de Dieu. Le grand évangéliste Dwight L. Moody a été amené à la foi grâce au cœur chargé de son professeur d’école du dimanche, qui a fait un voyage spécial pour lui parler en tête-à-tête. Moody a eu un impact sur plusieurs personnes, dont l’une a fini par organiser des croisades évangéliques à Charlotte, en Caroline du Nord, où vivait le jeune Billy Graham, qui a répondu à l’appel de l’Évangile pendant la croisade. À l’été 1974, un jeune homme, fils de missionnaires, menait une vie de prodigue. Il est allé en Espagne pour fêter son diplôme d’études secondaires avec quelques amis. Pour une raison quelconque, il avait mis dans sa valise un livre intitulé “La paix avec Dieu” de Billy Graham. Un jour, s’ennuyant pendant ses vacances, il est allé sur une plage du nord de l’Espagne et a commencé à lire le livre. Ce jour-là, il a donné son cœur au Seigneur et a été appelé par Dieu à se consacrer pleinement au ministère. Ce jeune homme, c’était moi, George Flattery. Oui, l’effet papillon était à l’œuvre et tout a commencé avec le fardeau d’un enseignant de l’école du dimanche. Il ne faut jamais sous-estimer l’influence des actions d’une seule personne. Nos paroles ou nos actions d’aujourd’hui peuvent avoir un impact éternel sur une autre personne. Cette personne peut en influencer plusieurs autres. Bouleversons l’air qui nous entoure. Faisons la différence que nous seuls pouvons faire. Chaque vie compte.