Les femmes pourraient être sournoises

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Un jour mon épouse m’a révélé une des ficelles du métier de la femme. Elle m’a dit que des femmes plus âgées lui avaient expliqué que si midi approchait et que le repas était en retard — et que l’estomac du mari réclamait à grands cris — il ne fallait pas céder au désespoir.

Vous courez à la cuisine, vous faites fondre du beurre dans une poêle et vous coupez des oignons dans le beurre frémissant. L’odeur monte comme un oiseau de paradis et flotte dans les airs pour chatouiller le bulbe olfactif de son mari dont l’appétit est vorace.

Le résultat est un « Ah » psychologique. Il se détend en sentant les bonnes choses à venir, et cela fait gagner du temps à maman.

Je confesse que l’odeur du beurre et des oignons qui mijotent ensemble ne m’émeut plus autant qu’avant depuis que je connais le secret. C’est comme si le magicien vous montrait comment il fait en réalité pour scier la femme en deux morceaux.

Vous savez, pour moi, avoir faim ne pose aucun problème. À midi, mon estomac pleure comme un enfant de quatre jours, privé de lait.

Faim pour Dieu

Je souhaiterais avoir toujours autant faim pour Dieu. Je le désire, c’est un fait, parce que je l’aime et je veux être tout ce que je peux pour lui. Jésus lui-même a promis :

« heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés »

S’il y a une chose que je désire, c’est être heureux, béni de Dieu, et je sais que si j’ai faim et soif de la justice, je suis béni.

Que veut dire « avoir faim de Dieu » ? Faim de le connaître en vérité, de gagner des âmes pour lui, de lui ressembler, d’aimer sa présence dans la prière et l’adoration, de sentir sa force quand vous faites votre travail tous les jours.

Faim !

C’est parfois l’intensité de ma faim qui me semble minable. Pourquoi ?

Bon, des fois je grignote « des chips et des biscuits spirituels » tout le temps et il n’y a pas assez de place dans mon esprit pour autre chose. Tous mes grands buts dans la vie plus le foot, le basket, la lecture, les amis-toute cette passion dépensée dans ces occupations, qui ne sont pas forcément mauvaises- sapent ma passion pour Dieu.

Se mettre à part

Des fois il est bien de se mettre à part — seulement vous et Dieu — peut-être pour jeûner ou se passer de la télévision ou de journaux pendant un mois. Même… Non pas ça… Même laisser de côté Internet pour une semaine (sauf pour les taches de café bien sûr).

L’auteur Mark Twain a raconté l’histoire d’un homme qui avait perdu l’appétit. Dans « à la cure d’appétit » il dit que le spécialiste a mis son client dans une chambre et a fermé la porte à clé. Il lui laissa une carte avec toutes sortes de choses dégoûtantes à manger, il lui dit que lorsqu’il arriverait au 15e choix ( les plats étant de plus en plus dégoûtants), il pourrait commander.

Au départ, l’homme ne voulait rien de cette cuisine répréhensible, mais après 26 heures sans manger il commanda un des premiers plats du menu. « Non » fut la réponse !
Alors, après 48 heures sans manger, ayant un appétit vorace, il commanda quelque chose plus bas sur la liste. Toujours, non.

Finalement après 60 heures, il croyait qu’il pourrait manger le 15e choix sur la liste avec engouement : des poussins bouillis, toujours dans leur coquille. Quand le spécialiste vit son enthousiasme il prononça le rétablissement et lui emmena un bon bifteck au lieu du plat dégoûtant.
Le traitement de choc marche dans le domaine spirituel aussi. Je me demande si Dieu ne se retire pas un peu quand nous n’avons pas de temps pour lui, simplement parce qu’il veut que nous désirions sa présence.

Si nos batteries spirituelles sont mortes, peut-être faut-il se retirer de notre vie à 100 à l’heure pendant un moment, cette vie pleine de « chips et cookies ». Notre conscience de Dieu rejaillirait en vie.

Traîner avec des gens qui ont bon appétit aide aussi. Il n’y a rien de tel qu’une bonne description d’un plat apprécié pour faire saliver nos papilles gustatives. Lisez des livres et des magazines qui parlent de Dieu ; écoutez des gens qui ont une intimité avec lui ; parlez vous-mêmes au seigneur, mais du cœur, pas d’une manière stéréotypée.

Demandez à Dieu de vous donner faim. Peut-être n’êtes-vous pas vorace en ce moment, mais si vous avez faim d’avoir faim, dites-le au seigneur. Vous serez étonnés de voir qu’il vous écoute

 

David Porter

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