Etapes pour être rempli de l’Esprit

Doyle Jones

Maintenant vous êtes prêts pour votre Pentecôte personnelle. Il n’est pas vraiment difficile de recevoir le baptême du Saint Esprit. L’intention du Seigneur n’a jamais été d’en faire une expérience réservée à de rares privilégiés. Il ne veut pas que ce soit difficile. Ce qu’Il attend pourtant des croyants, c’est qu’ils le recherchent de tout leur cœur. Voici quelques suggestions sur ce qui peut être nécessaire pour être rempli du Saint Esprit.

Ces étapes ou suggestions, ne sont pas placées par ordre hiérarchique, elles ne sont pas non plus des méthodes que le candidat applique mécaniquement mais elles sont destinées à aider la personne à se concentrer pour faire tout ce qu’elle peut pour coopérer avec Celui qui baptise, c’est à dire, le Seigneur Jésus.

1. Créer une atmosphère de louange en honorant et en adorant Jésus.
Les disciples le firent avant la Pentecôte.

« .. et ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie, et ils étaient continuellement dans le temple louant et bénissant Dieu. » (Luc 24 :52 et 53).

S’exercer à glorifier Dieu est très important si l’on veut recevoir le Saint-Esprit. De prime abord, cela peut vous paraître peu naturel mais continuez à louer Christ jusqu’à ce que cela ne paraisse plus étrange à vos oreilles.

Il vous faut aussi apprendre à prononcer des louanges à haute voix et non plus seulement dans votre esprit. Les louanges étaient exprimées à voix haute le jour de la Pentecôte :

« .. chacun les entendait parler dans sa propre langue ». (Actes 2 :6)

Les langues sont exprimées à haute voix bien que le niveau sonore ne soit pas toujours extrêmement élevé. Cela ne veut pas dire que le Saint-Esprit n’agit pas si on ne le fait pas. C’est une simple suggestion, destinée à vous aider, en tant que candidat, à louer Dieu librement.

2. Attendez-vous à parler en langues

Comprenez bien que le Saint-Esprit désire avec passion vous envahir et Jésus est impatient de vous baptiser (Luc 11 :13). Ne doutez pas un seul instant que vous allez parler une autre langue. Attendez-vous à cela.

Laissez complètement de côté votre langue maternelle.
Quand l’Esprit vient sur vous, réalisez que vous abandonnez tout à fait votre langue maternelle quelque soit la difficulté à parler cette nouvelle langue. On a souvent noté qu’on ne peut s’exprimer en deux langues à la fois. Ne soyez pas effrayé de laisser le connu pour l’inconnu. Louez Dieu du plus profond de votre cœur avec des lèvres préparées à parler quand les mots arrivent.

3. Recevez le baptême du Saint-Esprit.

Ceci, c’est votre rôle. N’attendez pas que Dieu vous donne l’Esprit. Il l’a déjà fait. Le Saint-Esprit fut donné le jour de la Pentecôte avec la puissance du baptême.

C’est à vous de le recevoir. Si quelqu’un vous fait un cadeau, vous n’avez pas à le mendier pour le recevoir. Tout ce que vous avez à faire, c’est de tendre la main et de prendre ce qui vous est offert. C’est la même chose pour le baptême du Saint-Esprit. Ne mendiez pas, ne suppliez pas. Remerciez seulement Dieu pour ce cadeau.

Il y a bien des années, j’ai eu le privilège de participer à une réunion pendant une nuit entière, dans une église que nous avions fondée à l’étranger.

Cette église de très grande taille, (plusieurs milliers de fidèles maintenant), m’invita à parler à 2h30 du matin. J’avais déjà parlé dans une autre église qui démarrait mais j’étais tout à fait prêt à venir pour encourager les gens à recevoir le baptême du Saint- Esprit.

Ce soir là, à peu près 15 personnes le reçurent, incluant une dame si désireuse de ce baptême qu’elle priait à haute voix, suppliant Dieu de la remplir du Saint-Esprit.

Je vins vers elle et lui dit doucement : « Vous n’avez pas à mendier, Dieu veut vous remplir du Saint-Esprit. Louez-Le seulement ». Elle se mit à louer Dieu et quand je posai mes mains sur elle, elle commença tout de suite à parler en langues.

Implorer Dieu pour le don qu’Il veut déjà nous faire, c’est presque douter de sa générosité ; ou bien, cela veut dire que nous ne croyons pas qu’Il veuille nous remplir.

La réalité, c’est que Dieu fait ses délices en nous et veut nous faire les dons les meilleurs : le baptême du Saint Esprit (Mathieu 7 :11 ; Luc 11 :13). Recevez ce qu’Il a pour vous.

Si vous entendez des expressions qui vous viennent à l’esprit, dites-les.

N’attendez pas que le Saint-Esprit les dise pour vous. Le Saint-Esprit ne parlera pas pour vous. Au jour de la Pentecôte, quand les 120 disciples furent remplis, ils commencèrent à parler en d’autres langues comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et commencèrent à parler en d’autres langues comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes 2 :4).

« Ils » est le sujet de « furent remplis et « commencèrent ». Ainsi, ils furent remplis et parlèrent. Vingt ans après, le schéma est le même avec les Ephésiens quand ils reçurent la plénitude de l’Esprit.

« Alors Paul leur imposa les mains et le Saint-Esprit vint sur eux et ils parlaient en langues et prophétisaient » (Actes 19 :6).

Vous ne parlerez jamais en langues si vous attendez que le Saint-Esprit vous mette dans une sorte de transe et fasse tout à votre place. C’est votre bouche, votre langue, votre voix qui parlera avec « ses mots ».

Le miracle n’est pas dans le parler mais dans les mots qui sont dits. Quand j’étudiais l’espagnol, on me demandait d’apprendre les différents mécanismes de la bouche et de la langue pour prononcer chaque lettre de l’alphabet espagnol. Par exemple, la langue doit être placée en 5 positions différentes dans la bouche pour prononcer la lettre « n » en espagnol selon la lettre qui précède ou qui suit.

Malgré tous mes efforts pour apprendre l’espagnol, tôt ou tard quelque erreur grammaticale ou de prononciation m’identifiera comme quelqu’un ayant appris la langue mais non comme quelqu’un dont c’est la langue maternelle.

Pourtant, il y a eu de nombreux cas de gens baptisés du Saint-Esprit et qui ont parlé une autre langue sans aucun accent.

Un de mes amis Ralph Hiatt eut le privilège d’entendre une jeune argentine parler parfaitement anglais sans aucun accent quand elle reçut le baptême du Saint Esprit. Après le service, il la questionna et elle lui confirma qu’elle n’avait jamais même entendu parler anglais. Elle prononçait les mots sans aucun accent et c’était un miracle.

Pendant 14 ans, j’ai enseigné dans une université pentecôtiste et j’ai dirigé les activités missionnaires de cette institution. J’ai invité un jour un pasteur indien, le Dr Jawahar Samuel à parler. Une dame de son équipe, le Dr Sheba Kulothungan était de la même ville, « Coimbatur » en Inde dont il était pasteur. Comme elle parlait l’anglais plus facilement que lui, elle lui servait d’interprète.

Après son message, le Dr Samuel a prié pour les étudiants personnellement. Il m’a demandé de prier pour lui et je lui ai demandé de le faire pour moi. Après sa prière, j’ai commencé à parler en langues.

Le Dr Samuel paraissait très ému en m’entendant. Au bout de quelques minutes, je me suis arrêté; alors le Dr Samuel et Kulothungan m’ont tous les deux dit que je louais Dieu dans leur langue maternelle, le Tamoul, clairement et sans accent.

Cette expérience appelée «Xenolalie » (parler une langue étrangère non comprise par celui qui l’exprime mais comprise par une personne présente) est fréquente. Mais, que le langage parlé par le croyant soit compris ou pas, cette langue est une langue réelle).

C’est un miracle car la personne qui s’exprime parle couramment et prononce les mots parfaitement sans aucun accent étranger.

Quand on s’approche de l’expérience du baptême, notre esprit est souvent sollicité pas des mots étranges d’une autre langue.

Un jeune homme, lors d’une de mes réunions de réveil, parla en langues après que je lui ai dit de prononcer les mots que le Seigneur pouvait lui avoir donné à l’Esprit.

Il me dit alors avoir déjà entendu ces paroles dans sa tête quand il était un garçonnet à un camp de jeunesse et recherchait la plénitude de l’Esprit. Il avait eu peur de les dire tout haut. Il fut merveilleusement baptisé de l’Esprit quand la peur le quitta.