Jour 5–Maux de l’âme et hérédité

«…Vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères » (1 Pierre 1.18).

Nous avons tous reçu de nos ancêtres, un ensemble de caractéristiques qui sont inscrites dans nos gènes. Ces caractères particuliers se retrouvent dans notre aspect physique comme dans notre âme. Ils constituent notre personnalité, laquelle se reconnaît aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique. C’est ce que l’apôtre Pierre exprime dans ce texte. Ici, il parle de l’héritage psychologique, culturel, éducatif, émotionnel, que nos pères nous ont laissé.

Le proverbe, véhiculé par la sagesse populaire : « Tel père tel fils », traduit cette réalité. Notre âme présente les points forts ou les points faibles de l’âme de nos parents. Il y a dans le texte grec la notion « d’atavismes ». Notre âme est marquée par les traits de caractère de nos parents, grands-parents, arrière grands-parents …Toute cette hérédité peut avoir une influence, plus ou moins forte, sur ce que nous sommes psychologiquement ; cependant, tous les maux de l’âme ne se réduisent pas à cet héritage, comme nous le verrons.

Comment triompher de ces atavismes qui participent, pour une part, à nos blessures intérieures ? La réponse se trouve dans le contexte de ce que Pierre dit : «Vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre héritée de vos pères, par le sang précieux de Christ…Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité… » (1 Pierre 1.18/22).

Cet héritage négatif, qui fait que nos âmes sont plus ou moins blessées, a été racheté par le sacrifice de Christ. Nos âmes malades et blessées sont lavées, nettoyées, purifiées par le précieux sang de Jésus. Il y a donc une réelle possibilité spirituelle de triompher de nos atavismes, provenant de notre hérédité, par l’œuvre de la croix.

Nous ne sommes pas condamnés à traîner un héritage psychologique qui entretient les blessures de l’âme, nous pouvons en être libérés par notre foi dans la grâce qui est en Christ. Si notre père ou notre mère étaient amers, coléreux, dépressifs, traînant derrière eux une multitude de blessures intérieures, nous ne sommes pas obligés de reproduire les mêmes schémas de vie.

Nous avons la possibilité d’être régénérés (changer de gènes) : « Vous avez été régénérés… par la parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pierre 1.23).

Ma prière en ce jour :
Seigneur, je crois que lorsque tu es mort à la croix, tu t’es chargé de tous les atavismes qui pourraient perturber mon âme. Tu me donnes la victoire sur les aspects négatifs de cet héritage. Tu guéris mon âme de mes craintes, de mes angoisses, de mes frayeurs, de toute dévalorisation de moi-même. Amen !

Paul Calzada
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