Jour n°10–Le pardon, base de la restauration
« Si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur » (Galates 6.1).
Dans le livre de l’Ecclésiaste, nous trouvons cette déclaration : « Deux valent mieux qu’un, car s’ils tombent, l’un relève son compagnon » (Ecclésiaste 4.10). Tomber, chuter, trébucher, déchoir … autant de verbes qui rappellent notre risque naturel de pécher. L’apôtre Paul écrit dans le verset de ce jour que cela peut arriver à l’un ou l’autre de nos frères dans la foi, comme à nous-mêmes.
Comment aider, comment redresser, comment restaurer, comment permettre à quelqu’un de remonter la pente ? En l’accusant, en le lapidant, en faisant part -à qui veut l’entendre- de tout le mal qu’il a commis, en nous plaignant, tout à la ronde, des blessures qu’il nous a infligées ? Certainement pas ! Seule la douceur du pardon véritable, alors qu’il s’est repenti, pourra l’aider à se reconstruire.
Il y avait une situation d’immoralité flagrante dans l’église de Corinthe, mentionnée dans 1 Corinthiens 5.1. Cela a amené l’apôtre Paul à réagir assez vivement (1 Corinthiens 5.2/5). Cette mesure disciplinaire a amené cet homme à la repentance, ce qui fait dire à Paul : « …Vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive… afin de ne pas laisser l’avantage à Satan sur nous » (2 Corinthiens 2.5/10). Cet homme a été repris avec fermeté ; cela a produit chez lui une réelle repentance, laquelle devait être suivie d’un pardon restaurateur et consolateur de la part de l’église.
La discipline n’a pas pour but de détruire celui qui a péché, mais elle a pour objectif d’amener à la repentance celui qui a été pris en faute. Lorsque le péché est confessé, seul le pardon, accordé sans arrière-pensée, peut produire la restauration, le relèvement de celui qui a chuté.
Si ceux qui sont tombés ne peuvent trouver grâce, amour, compassion, miséricorde au milieu des enfants de Dieu, où pourront-ils être aidés et relevés ?
Lorsque quelqu’un a failli, nous avons trois bonnes raisons de l’aider à se relever.
La première, c’est parce que là réside notre responsabilité, Dieu nous le demande. La deuxième, c’est que chuter, cela peut nous arriver à nous-mêmes. Enfin la troisième, c’est que nous le sauvons de la condamnation (Jacques 5.20).
Un conseil pour ce jour :
Si vous avez péché et avez demandé pardon, croyez que Dieu est celui qui veut restaurer votre vie. Si quelqu’un d’autre a péché, et a demandé pardon, travaillez avec amour et délicatesse à aider cette personne à trouver cette restauration spirituelle que Dieu veut lui accorder.
Paul Calzada
La formation « 30 jours pour redécouvrir le pardon » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.