Jour n°11–Le pardon et la restauration personnelle

« L’Eternel est mon berger… il restaure mon âme » (Psaume 23.3).

Lorsque nous pardonnons, nous enclenchons un processus de restauration et de guérison personnelle. Lorsque le psalmiste parle de restauration, cela sous-entend que son âme a été blessée, mais maintenant elle est restaurée.

Quand nous pardonnons, nous parvenons à acquérir la paix, le bonheur et la grâce : « Il me dirige près des eaux paisibles…le bonheur et la grâce m’accompagneront… » (Psaume 23.2 et 6). Pardonner, ce n’est pas seulement bénir l’offenseur, lui donner l’opportunité d’être restauré, mais c’est également se bénir soi-même. D’ailleurs nous ne pouvons pas nous-mêmes restaurer celui qui a commis une offense, nous lui en donnons la possibilité, mais nous n’avons aucun pouvoir sur lui.

Par contre, nous avons un pouvoir réel sur notre propre vie. Nous avons le pouvoir de nous libérer de notre rancune, de nos blessures ; nous avons le pouvoir de sortir d’une attitude de victime gémissante pour entrer dans une attitude de communion sereine et paisible.

Certes, accorder le pardon est très altruiste ; lorsque Joseph pardonne ses frères, il a une attitude pleine de bienveillance à leur égard, il les bénit, il est généreux. Mais en faisant cela, il se guérit lui-même de toutes les blessures infligées par ses frères. On pourrait dire qu’il y a, une parcelle d’égoïsme, dans le pardon. En pardonnant, nous nous bénissons nous-mêmes. N’est-ce pas cette idée qui se retrouve dans le notre Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi…  » (Matthieu 6.12 et 14).

Voulons-nous être en paix, voulons-nous entrer dans la sérénité et sortir de nos blessures ? Si oui, si nous voulons ces choses, si nous voulons notre propre bonheur, alors pardonnons. Non seulement Dieu nous propose de penser à nous, mais il nous le recommande, pour notre propre bien-être.

Lorsque nous nous plaçons en victimes, nous rendons ainsi témoignage que nos blessures ne sont pas guéries, que nous ne sommes pas restaurés, et donc que nous ne sommes pas entrés dans le pardon qui restaure. Le vrai pardon restaure et guérit. Au fond, notre niveau de restauration personnelle indique où nous en sommes avec le pardon que nous accordons aux autres, et parfois à nous-mêmes.

Ma décision en ce jour :

Comprenant que mon propre bonheur, ma paix personnelle, sont liés à ma décision de pardonner, je décide avec la grâce de Dieu, de pardonner à ceux qui m’ont offensé. Amen !
Paul Calzada

La formation « 30 jours pour redécouvrir le pardon » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.