Jour n°14–Guérison intérieure et subconscient !

« Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde… » (Psaumes 22.11).

La définition de l’encyclopédie Larousse du « subconscient » est : « Etat psychique dont le sujet n’a pas conscience, mais qui influe sur son comportement ». Cette notion du subconscient est relativement récente dans le domaine de la psychologie. Certaines causes de souffrances psychiques seraient enfouies dans ce subconscient. Les éléments enfouis dans le subconscient peuvent remonter non seulement à la petite enfance, mais également à la période de gestation.

Le psalmiste indique avec raison, que même à l’époque de cette gestation, il était sous la protection divine.

Que certaines blessures soient enfouies dans ce subconscient, pourquoi pas ? Cependant une recherche, effectuée par des pseudos thérapeutes, présente d’énormes dangers. Ils peuvent produire de faux souvenirs, des souvenirs induits, lesquels aggraveront la santé psychique de la personne qui se place entre leurs mains. L’introspection, utilisée par ces gourous manipulateurs, conduit à la dépréciation de soi-même, à la diabolisation des liens familiaux et sociaux, à l’aliénation.

Comment est-il possible de trouver la guérison de ces blessures enfouies dans le subconscient ? Faut-il absolument les identifier ? La réponse est dans cette belle prière de David : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore » (Psaumes 19.13). Croyez que le Seigneur est capable de guérir les blessures les plus enfouies, même si vous en ignorez la cause.

Nous n’avons pas à prendre la place du Saint-Esprit.

Nous prions pour ceux qui souffrent, et nous faisons confiance au Saint-Esprit pour qu’il fasse lui-même remonter à la surface, si nécessaire, ce qui est essentiel à la guérison. La prière doit être exempte de toute manipulation ou influence. Une introspection excessive, invitant le malade à aller fouiller dans sa petite enfance, voire même jusque dans la période de gestation, n’a rien à voir avec le miracle de la guérison intérieure que procure l’action libératrice du Saint-Esprit. Cette action libère les personnes, en les rendant plus humaines, plus sociables, plus épanouies.

Lorsque nous lisons le récit de la rencontre de Jésus avec la femme Samaritaine, le Seigneur ramène à la surface tout un pan caché de la vie de cette femme : « Tu as eu raison de dire je n’ai point de mari car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari » (Jean 4.17/18). Jésus ramène à la surface, juste ce qui est nécessaire, et qui de plus n’était pas enfoui dans le subconscient, pour conduire cette femme vers une libération concernant la culpabilité que faisait peser son passé, sur son âme.

Le Saint-Esprit est un gentleman, pas un gourou. Il ne porte pas atteinte à notre liberté.

Ma prière en ce jour :
Seigneur, je te fais totalement confiance pour que tu guérisses mon âme de toutes ses blessures, y compris celles dont j’en ignore la cause. Amen !

Paul Calzada
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