Jour n°15–Sortir de la culpabilité
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).
Comme cela a déjà été dit, la reconnaissance de nos péchés, la confession de nos fautes, apporte un profond apaisement à nos âmes. David parle, en particulier, de cette expérience libératrice dans les psaumes 32 et 51. Nous retrouvons, tout au long des récits bibliques, la puissance de guérison intérieure qu’apporte la confession. Nous n’allons pas revenir sur cette grande vérité biblique, cela est suffisamment clair, mais nous allons considérer certaines dérives de la confession qui, au lieu de libérer l’âme, ajoutent fardeau sur fardeau et peine sur peine.
L’une de ces dérives est la confession constamment renouvelée de péchés déjà confessés. Lorsque nous confessons un péché qui a été mis en lumière par le Saint-Esprit, il est important ensuite de croire dans le pardon que Dieu nous accorde. Comme l’apôtre Jean l’écrit : « Dieu est fidèle ».
Demander pardon est un pas important, mais celui-ci doit être suivi d’un autre pas : celui de la foi dans le pardon accordé par Dieu.
Il arrive que certaines personnes ne guérissent jamais de leurs blessures intérieures parce qu’elles sont constamment en train de se sentir coupables des fautes du passé, et qu’elles ne cessent de les confesser jour après jour. C’est un peu comme si, jour après jour, nous grattions la croûte qui se forme lors de la cicatrisation d’une égratignure. Le fait de gratter cette croûte, jour après jour, empêche la guérison. De même, demander pardon mille fois pour la même faute, c’est empêcher que la guérison intérieure, liée à cette faute, s’opère. Pour expérimenter la guérison intérieure, nous devons croire pleinement dans le pardon divin.
Le problème n’est pas du côté de Dieu, mais il est chez nous. Il arrive que nous ne nous pardonnions pas nous-mêmes. Or, le prophète Michée nous rappelle quelle est la nature de Dieu : « Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés… il mettra sous ses pieds nos iniquités… » (Michée 7.18/19). Lorsque nous prenons conscience d’un péché, et que nous le confessons au Seigneur, il nous pardonne. Il n’y a pas lieu de laisser la culpabilité nous empêcher d’entrer dans ce pardon total de la part de Dieu.
Un conseil pour ce jour :
La culpabilité est l’arme utilisée par l’adversaire pour vous maintenir sous le joug de l’angoisse, et de la dépression. Refusez d’entrer dans ce processus de culpabilité, et apprenez à vous réjouir de la grâce divine (Psaumes 32.1/7).
Paul Calzada
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