Jour n°2–Orienter ses pensées

« Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison ; quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au-dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin… » (Lamentations 3.19/23).

Cet homme nous indique qu’il choisit, à un moment donné, de réorienter ses pensées. Il se rend compte que lorsque ses pensées sont tournées vers les aspects négatifs de son existence, vers ses drames, ses échecs, ses déceptions, il est abattu et découragé. Alors, il décide de penser autrement, de penser à la bonté de Dieu, à sa fidélité, à sa compassion, et il voit que le découragement s’enfuit. Retenons le verbe qu’il emploie : « Je veux ». Il décide d’imposer à ses pensées une orientation nouvelle.

Ce texte nous indique que nous avons le pouvoir (si nous le voulons), d’orienter nos pensées dans un sens ou dans un autre. De nombreuses pensées peuvent nous traverser l’esprit, mais nous pouvons choisir de les chasser ou de les entretenir. Comme cela a été dit : « Nous ne pouvons pas empêcher les oiseaux de voltiger au-dessus de nos têtes, mais nous pouvons les empêcher de faire leur nid dans nos cheveux ». Jérémie a décidé d’orienter ses pensées vers la bonté de Dieu, et de chasser de son esprit les pensées négatives dues à sa souffrance. Il nous incombe de faire de même.

Si vous avez reçu une mauvaise nouvelle, si des propos méchants vous ont blessé, refusez de conserver vos pensées orientées vers ces choses et décidez de les tourner vers l’amour et la fidélité de Dieu.

Alors qu’Asaph pensait à la prospérité des méchants et à ses propres déceptions, il allait sombrer dans la révolte et l’aigreur, mais il a décidé de confesser la bonté et la fidélité de Dieu, et sa vision des choses fut changée (Psaumes 73). Nous ne pouvons pas changer les circonstances, mais nous pouvons orienter nos pensées vers celui qui est maître des circonstances et repasser dans nos pensées sa fidélité et sa miséricorde.

Un conseil pour ce jour :
La décision de caresser telles ou telles pensées vous appartient. Comme Jérémie, faites le bon choix. Décidez de ne plus penser au poison, à l’absinthe, aux blessures, mais de penser à la bonté de Dieu manifestée en Jésus-Christ mort pour vous.

Paul Calzada
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