Article

Trente jours pour redécouvrir le pardon

Le pardon est l’un des aspects essentiels du ministère de Christ. Non seulement il a enseigné ses disciples au sujet du pardon, mais il a également pratiqué le pardon à diverses occasions, et en particulier envers ses bourreaux, à l’heure de la crucifixion.

Jour n°25–Le péché impardonnable (suite)

« Si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour le péché » (Hébreux 10.26).

Certains croyants sont troublés par ce passage de l’Ecriture. En effet, la mention du péché impardonnable, amène certains croyants, sur le chemin de l’inquiétude, et de la culpabilité morbide.

Retenons déjà cette grande vérité : Ceux qui se demandent si le pardon est possible pour le mal qu’ils ont fait démontrent que leur conscience est éveillée. Ils manifestent une attitude très différente de celle des pharisiens, qui ne se sentaient coupables de rien !

Or, toute personne qui ressent le besoin de pardon, quel que soit son péché, n’a certainement pas commis le péché impardonnable.

Nous avons acquis l’idée, totalement fausse, qu’il y a des degrés dans les péchés. La religion a même fait une distinction entre les péchés véniels et mortels. Même dans les milieux évangéliques, certains péchés sont considérés comme plus inadmissibles que d’autres.

Or, le péché reste le péché. L’orgueil ou l’adultère, la cupidité ou le vol, la calomnie ou la médisance… sont toutes sortes de pratiques que Dieu juge de la même manière.

Or, ce qu’il faut savoir, c’est que la capacité de Dieu de pardonner n’est pas limitée par notre classification, toute factice, du péché. La Bible est remplie d’exemples de gens qui ont reçu le pardon pour toutes sortes de péchés. Citons entre autres : David (crime et adultère), le brigand sur la croix (sédition, meurtre), Saul de Tarse (violent, persécuteur)…

Cette grâce illimitée de Dieu a poussé Paul à écrire : « Là où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé » (Romains 5.20). Même au sujet de la fausse prophétesse Jézabel, il est dit que Dieu « lui a donné du temps pour qu’elle se repente » (Apocalypse 2.21). Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais il veut son salut.

Si la capacité de Dieu de pardonner est sans limites, la Bible montre clairement qu’il ne peut le faire sans la repentance du pécheur. L’absence de repentance nous maintien dans la pratique du péché. Dans ce cas, il n’y a pas de sacrifice qui puisse ôter le péché (Hébreux 10.26).

Continuer à vivre volontairement dans le péché, quel qu’il soit, c’est profaner le sang de l’alliance, c’est donc mépriser la valeur expiatoire du sacrifice de Christ.

En fait, le péché impardonnable, c’est le péché non confessé. « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Proverbes 28.13).

Si notre conscience nous trouble au point que nous nous sentons trop coupables pour que Dieu nous pardonne, c’est que nous établissons des degrés dans la gravité des péchés. Pour Dieu il n’en est pas ainsi.

A retenir pour ce jour :
Le fait même que vous vous sentiez troublé par votre péché, vous montre que le Saint-Esprit ne vous a pas abandonné.

Paul Calzada

La formation « 30 jours pour redécouvrir le pardon » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.

Prochaine leçon