Jour n°25–L’efficacité du sacrifice de Christ
« Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé…, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53.4/5)
Nous pouvons avoir subi des injustices, des violences, des maltraitances qui nous ont profondément marqués. Notre âme blessée peut nous rendre craintifs ou susceptibles, introvertis ou volubiles. Nous pouvons être contrariés et plaintifs, ou alors nos blessures nous font voir les autres d’une manière très négative. Nous n’acceptons pas d’être ignorés, nous sommes soupçonneux, nous nous plaignons constamment de notre sort… En un mot, notre âme est malade.
Le texte de ce jour nous rappelle, que sur la croix, Jésus s’est chargé de toutes les blessures de nos âmes.
J’ai lu le témoignage d’une personne particulièrement blessée par la vie. Elle est venue au monde alors que sa mère ne voulait plus d’enfant. Elle fut placée dès l’âge de six ans en pension, loin de sa famille. À l’âge de dix ans, elle apprit le décès de son père. Il ne s’était jamais intéressé à elle. Elle fit de nombreuses fugues. Sa mère ne voulait pas la voir. À l’adolescence, elle fit deux tentatives de suicide. À dix-sept ans, elle tomba enceinte, mais le futur père disparut dans la nature. Elle fut recueillie, lors de l’accouchement, dans une maison tenue par une association chrétienne.
C’était une écorchée vive qui ne voulait pas entendre parler de Dieu. Si Dieu existe, pensait-elle, pourquoi a-t-il permis tous ces rejets, ces violences, ces abandons… Un jour, elle écoutait une émission à la radio où l’orateur parlait de l’injustice faite à Jésus, de son rejet par les religieux, de son abandon de la part de ses amis, de sa condamnation à mort, de son agonie à la croix.
Ce message bouleversait son âme malade. À ce moment-là l’orateur a dit : « C’est pour toi, qui as connu le rejet, la violence, l’oubli, l’abandon que Jésus a souffert ces choses, afin que tu trouves en ce jour la guérison de tes blessures. » Alors elle pria pour que Jésus la guérisse de toutes ses blessures, et une grande paix vint l’envahir.
Peut-être vous identifiez-vous en partie à cette personne. Sachez qu’à la croix Jésus a pris vos souffrances, vos blessures, vos déceptions, etc. À la croix, Jésus s’en est chargé.
Lorsque nous croyons cela, la croix opère en nous, notre âme est dépouillée de ses blessures, et nous sommes envahis par la paix du Seigneur. Ses sentiments de pardon et d’amour nous remplissent. Jésus s’est humilié jusqu’à la mort de la croix pour que nous soyons libérés de nos sentiments de haine, de révolte destructrice etc., et que les sentiments de Christ soient en nous (Philippiens 2.5/8).
Ma prière en ce jour :
Merci Seigneur, car à la croix tu as pris toutes mes blessures. Je demande que ce dont tu t’es chargé, ne reste plus en moi. Guéris mon âme. Amen !
Paul Calzada
www.Lueurs du Matin
image: Pixabay.com/marinas32