Jour n°8–Le pardon passe par la repentance

« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Proverbes 28.13).

Un jour, une personne est venue me demander pardon, alors je lui ai dit : « De quoi me demandez-vous pardon ? » Elle m’a répondu : « C’est à vous de le savoir. »

J’ignorais totalement en quoi elle avait pu m’offenser. Or, si elle m’avait offensé, elle seule pouvait savoir en quoi.

Sa demande de pardon n’était pas précédée d’une profonde conviction du mal qu’elle avait pu me faire. Si cette conviction avait été présente dans sa vie, elle aurait pu me dire : « Je vous demande pardon pour telle ou telle parole que je vous ai dite, ou encore telle ou telle chose que j’ai faite ».

Demander pardon n’est pas une formule magique, un sésame qui ouvrirait la porte de l’absolution. La demande de pardon doit être précédée d’une profonde prise de conscience du mal qui a été fait, et accompagnée du désir sincère de ne pas replonger dans ce mal.

Lorsque cette prise de conscience a lieu, nous sommes amenés à nous repentir, c’est-à-dire à regretter avec tristesse d’avoir péché, et le regretter suffisamment pour désirer ardemment ne plus le pratiquer.

C’est ce que déclare l’apôtre Pierre : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3.19). Il souligne que le pardon doit être précédé de ces deux démarches capitales : la repentance et la conversion, c’est-à-dire le regret du péché et l’abandon du péché.

Sans repentance, ceux qui demandent pardon s’enferment dans la prison du faux pardon. Ils demandent pardon par convention ou par devoir religieux, mais ils ne sont pas en mesure de recevoir le pardon, et vivent dans la frustration ou dans une culpabilité permanente.

La confession auriculaire peut participer à cette recherche de pardon sans repentance. Il peut arriver que ceux qui pratiquent ce rite religieux le fassent mécaniquement, demandant régulièrement à être pardonnés pour des fautes qu’ils refont semaine après semaine. Cette demande de pardon, sans une repentance sincère et profonde, ne peut qu’induire une fausse sécurité.

Cette demande de pardon, n’étant pas précédée de la repentance, s’habille parfois d’hypocrisie.

Ma prière pour ce jour :
Seigneur, je ne veux chercher aucune excuse à mes fautes. Je désire sincèrement te demander pardon pour chacune d’elles. Je me repens du mal que j’ai commis. Je veux abandonner ce qui est mauvais. Donne-moi la force de réparer ce qui peut l’être. Merci car je sais que tu pardonnes à celui qui se repent. Amen !

Paul Calzada

 

La formation « 30 jours pour redécouvrir le pardon » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.