Jour n°9–Seule la grâce sauve

“Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur” (Romains 6.23).

Quel que soit le système religieux sous lequel nous nous placions, il suffit d’un seul moment d’inattention, de lassitude, de contrariété… pour que nous transgressions telle ou telle disposition légale. Or, la transgression génère la culpabilité.

Ceux qui vivent sous un système légaliste sont souvent confrontés à la culpabilité, laquelle est parfois accentuée par les messages culpabilisants de certains prédicateurs. Leurs messages nous amènent à nous demander si nous en avons assez fait, si nous avons assez prié, jeûné, donné etc. et alors nous devenons la proie de l’accusateur. C’est ce que nous voyons pour le souverain sacrificateur Josué mentionné dans le livre de Zacharie (Zacharie 3.1).

Un enseignement légaliste ne fait qu’écraser, culpabiliser, détruire, au lieu d’épanouir. Le légalisme dessèche, il est destructeur. Le légalisme empoisonne notre vie spirituelle mais également empoisonne nos relations avec les autres. Le légalisme empêche la croissance spirituelle, il nous infantilise, et nous maintient dans l’immaturité spirituelle. Le légalisme tue la spontanéité, la chaleur, la vie. Il produit le découragement, la dépression, la crainte, la frustration.

A l’opposé, le légalisme peut conduire ceux qui respectent diverses règles religieuses à se croire au-dessus du lot. Nous le voyons dans l’attitude de ce religieux qui priait en disant : “Je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes…” (Luc 18.11). L’une des marques du légalisme, c’est l’orgueil de ceux qui en sont imprégnés.

Si nous revenons au souverain sacrificateur Josué déjà mentionné (Zacharie 3.1/5), nous voyons que ses fautes, ses transgressions, sont symbolisées par ses vêtements sales. Il avait enfreint la loi et l’accusateur le lui rappelait. Mais voici que l’ange lui dit : “Je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête.”

C’est un acte gratuit, c’est un cadeau divin. Il ne le méritait pas, mais Dieu lui fait grâce. Cette grâce va générer la joie, et le conduire dans une nouvelle vie. Elle va le placer sur le chemin de la victoire et de la restauration. Il va pouvoir relever Jérusalem avec l’aide de Zorobabel mentionné au chapitre suivant. Le fondement de cette restauration sera symbolisé par la pose de la pierre principale sous les cris de : “Grâce, grâce pour elle” (Zacharie 4.7).

Une déclaration pour ce jour :
Seigneur, je déclare avec assurance que seule ta grâce est le fondement de ma restauration, de ma paix, de ma joie, de ma vie.

Paul Calzada

La formation « Marcher dans la grâce » est un programme proposé par FaitesDesDisciples.com.