LE GRAND CHASSEUR
Colossiens 2 : 4– Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants. 5 Car, si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en Christ.
Paul craignait que les jeunes Colossiens deviennent des proies, comme du gibier. C’est toujours possible aujourd’hui.
Quand j’étais adolescent, je chassais des écureuils. (Ne riez pas. Il y en a qui chassent des escargots !). Ma grand-mère savait faire un repas savoureux de ces malheureux qui sont tombés devant le courage du grand chasseur.
Le diable chasse aussi. Il cherche des âmes. Ses collaborateurs ont souvent un air très religieux. Attention ! Vous ferez une bonne soupe pour l’Adversaire, si vous ne restez pas attaché au Seigneur.
Voilà ce que Dieu désirait chez eux (et chez nous) :
le bon ordre… la fermeté de votre foi en Christ… marchez en Lui… enracinés et fondés en Lui… affermis…
On raconte qu’un homme de Dieu priait, quand soudain il vit une apparition de Jésus. Ce visiteur lui dit de très belles choses, mais, au fur et à mesure que l’homme de Dieu l’écoutait, il sentait que quelque chose n’allait pas.
“Montrez-moi vos mains,” demanda-t-il. Sur quoi l’apparition disparut.
Toute nouvelle “révélation”, qui ne porte pas les marques des clous dans les mains du Seigneur, est mensonge ! C’est Jésus qui révèle Dieu. C’est en Lui que sont cachées toutes les profondeurs de Dieu.
Quel était “le fusil de chasse” de ces menteurs ? La philosophie, la tradition des hommes, et les rudiments du monde.
Colossiens 2 : 8– Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.
Nous reparlerons de ces “rudiments” un peu plus loin, parce Paul est très clair à leur propos.
Colossiens 2 : 16- Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : 17 c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.
Prenez un moment pour réfléchir. Connaissez-vous des philosophies qui éloignent les gens de Dieu ? Ou les traditions des hommes qui ont remplacé la simple vérité du salut en Jésus-Christ ?
Colossiens 2 : 7–étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.
Paul, c’est une idée fixe chez toi ou quoi ? Il nous demande d’avoir cette attitude intérieure plusieurs fois dans cette petite épître.
Colossiens 1 : 11-fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. 12 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière,
Colossiens 3 : 15-Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. 16 Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l’inspiration de la grâce.
Colossiens 4 : 2–Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces.
Si nous appelons l’épître aux Philippiens “l’épître de la joie,” nous pourrions appeler celle-ci : “l’épître des actions de grâce.”
“J’aimerais bien être comme ça, mais vous ne connaissez pas mon cas. Comme je souffre.” Et Paul logeait dans sa prison de moins deux étoiles, mangeant une cuisine de moins trois étoiles ?
Paul remerciait le Seigneur, et nous le pouvons aussi. Il faut toujours veiller sur notre attitude intérieure. La gratitude n’est pas naturelle, mais spirituelle.
C’est beaucoup plus facile de vivre de cette manière, si nous gardons constamment le souvenir de ce que Paul nous montre dans les versets qui viennent.
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