Hébreux 11:32: “Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes.”

Voici ce que nous savons des quatre hommes mentionnés au verset 32. 

Gédéon a vaincu les Madianites.

Barak a vaincu les Cananéens. 

Samson a vaincu les Philistins. 

Jephthé a vaincu les Ammonites.

Ces quatre hommes ne sont mentionnés qu’ici dans le Nouveau Testament. 

Ce fait devrait nous inciter à y prêter attention.

Nous devons également savoir que chacun de ces quatre hommes avait des défauts de caractère importants. 

Il n’y a pas ici de saints parfaits.

Ce sont de vrais hommes, des héros de chair et de sang que Dieu a considérés comme honorables malgré leurs défauts.

Leur foi était comme la nôtre, mêlée de crainte, souillée par l’incrédulité et le doute, entachée de compromis, troublée par le raisonnement humain.

Et pourtant!

C’était une foi véritable, imparfaite, très imparfaite, mais une foi quand même. 

Dieu connaissait tous leurs défauts, mais il a quand même honoré leur foi. 

Retenons bien ce mot “quand même.”

Nous y reviendrons avant la fin de la leçon.

Gédéon était craintif.

Remontons plus de 3000 ans en arrière pour rencontrer un homme nommé Gédéon. 

Juges 6:12: “L’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit: L’Éternel est avec toi, vaillant héros!”

Cette parole surprenante est venue au milieu de l’oppression d’Israël par les Madianites.

Les Madianites étaient une vaste armée venue de l’est qui envahissait Israël à dos de chameaux.

Ils venaient chaque année pendant la période des récoltes, au moment où les Israélites récoltaient leurs cultures.

Ils pillaient les terres, enfourchaient leurs chameaux, quittaient la ville et restaient absents jusqu’à la récolte de l’année suivante.

Puis ils revenaient et recommençaient.

Ainsi, chaque année, au moment de la récolte, les Juifs perdaient tout ce pour quoi ils avaient travaillé, car les Madianites continuaient à les envahir.

Le peuple de Dieu était réduit à vivre dans des grottes, car il craignait la puissance des Madianites.

En réponse à cette crise, Dieu tapota l’épaule de Gédéon et lui dit: “Je vais t’utiliser pour délivrer mon peuple.”

L’ange du Seigneur est très clair sur ce point. 

“Gédéon, tu es l’homme qui délivrera mon peuple.” 

Il le répète deux ou trois fois dans Juges 6.

Gédéon répond: “Qui, moi?”

 “Oui, toi.”

“Tu te trompes de personne.”

“Non, je ne me trompe pas. C’est toi, Gédéon.:

Tout est désormais prêt pour l’affrontement entre les hommes d’Israël et les envahisseurs madianites.

Les hommes sont rassemblés, l’ennemi approche, tout est prêt pour la grande bataille. 

Tout le monde, sauf Gédéon.

Il n’est toujours pas sûr d’être l’homme de la situation pour diriger Israël.

À ce moment-là, Gédéon demanda à Dieu de lui donner un signe, une preuve indubitable qu’il l’avait vraiment appelé pour diriger Israël.

Il a même donné un nom à ce signe.

Il étendit une toison et demanda à Dieu de mouiller la toison et de laisser le sol sec.

Lorsque Dieu fit cela, cela ne suffit pas, alors Gédéon lui demanda de faire l’inverse, en rendant le sol humide et la toison sèche, dans Juges 6:36-40: “Gédéon dit à Dieu: Si tu veux délivrer Israël par ma main, comme tu l’as dit, voici, je vais mettre une toison de laine dans l’aire; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je connaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l’as dit. Et il arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir la rosée, qui donna de l’eau plein une coupe. Gédéon dit à Dieu: Que ta colère ne s’enflamme point contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois: Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison: que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de rosée. Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit de rosée.”

C’est seulement à ce moment-là que Gédéon a enfin cru ce que le Seigneur lui avait dit au début.

Ce n’était pas un péché de demander à Dieu une toison, mais c’était un signe de sa foi faible, car il savait déjà ce que Dieu voulait qu’il fasse.

Si nous en faisons une habitude dans notre vie, c’est un signe de foi faible dans notre vie.

Quand nous regardons la vie de Gédéon, nous ne voyons pas un homme d’une grande foi, mais un homme d’une foi faible que Dieu a grandement utilisé.

Si nous lisons Juges 7, nous pouvons voir que Dieu a utilisé Gédéon et ses 300 hommes pour lancer une attaque surprise nocturne contre les Madianites qui ne se doutaient de rien.

Il a utilisé une ruse militaire classique pour leur faire croire que son armée était beaucoup plus importante qu’elle ne l’était en réalité.

Ils devaient faire quelque chose d’inhabituel, car les forces ennemies étaient « nombreuses comme des sauterelles » dans la vallée, selon Juges 7:12: “Madian, Amalek, et tous les fils de l’Orient, étaient répandus dans la vallée comme une multitude de sauterelles, et leurs chameaux étaient innombrables comme le sable qui est sur le bord de la mer.”

Il a divisé ses 300 hommes en trois groupes et les a dispersés autour de la vaste armée madianite.

À l’heure prévue, les hommes se mirent à crier, à sonner des trompettes et à agiter des torches dans l’obscurité.

Les Madianites s’enfuirent dans une confusion totale, ce qui conduisit à une déroute complète de l’ennemi et à une victoire totale pour les hommes de Gédéon.

Il s’avère que Gédéon est devenu un excellent chef militaire une fois qu’il a surmonté sa peur. 

Tant qu’il pensait qu’il n’y arriverait pas, il avait raison.

Mais une fois que la foi a remplacé la peur, il a remporté une grande victoire pour le Seigneur.

Barak était timide.

Chaque fois que vous mentionnez le nom de Barak, vous devez ajouter un autre nom. 

Ce n’est pas seulement “Barak,” c’est “Déborah et Barak.”

Qui était Déborah?

Elle n’était pas sa femme.

Déborah était la seule femme juge d’Israël.

La vie spirituelle d’Israël était tombée si bas que la nation était désormais dirigée par une femme.

Ce n’est pas une critique à l’égard de Déborah, car elle était clairement courageuse, déterminée et audacieuse. 

Elle a jugé Israël parce qu’aucun homme ne voulait prendre les choses en main et faire le travail.

Après vingt ans d’oppression humiliante aux mains des Cananéens, Dieu suscita cette prophétesse pour le représenter auprès du peuple.

Comme Barak commandait l’armée, Déborah l’envoya chercher et lui dit d’aller au combat.

Elle lui a même donné le plan de bataille. 

Juges 4:6-7: “Elle envoya appeler Barak, fils d’Abinoam, de Kédesch Nephthali, et elle lui dit: N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon; j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.”

D’un côté, c’est très simple.

Dieu a donné le plan de bataille à Déborah, qui l’a transmis à Barak.

Tout ce qu’il avait à faire était de rallier les troupes, de se lancer dans la bataille et de remporter la victoire. 

Mais regardons sa réponse timide au verset 8: “Barak lui dit: Si tu viens avec moi, j’irai; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.”

Barak refuse même d’aller au combat si Déborah ne l’accompagne pas. 

Voici la réponse de Déborah au verset 9: “Elle répondit: J’irai bien avec toi; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.”

Même Débora, grande leader à part entière, n’apprécie pas sa réponse. 

Mais nous pouvons en partie comprendre l’hésitation de Barak.

Nous découvrons dans les versets suivants que les Cananéens possédaient quelque chose qui manquait complètement aux Israélites.

Ils avaient des chars de fer.

Cela signifiait que l’ennemi avait un énorme avantage sur le champ de bataille.

Dieu envoya donc une tempête qui fit déborder le fleuve Kishon, piégeant les chars de fer.

Cela s’est transformé en un massacre, une déroute, une victoire totale pour les hommes d’Israël.

Autre rebondissement ironique, Sisera, le chef de l’armée cananéenne, a réussi à s’échapper, mais il s’est retrouvé coincé et immobilisé par une femme nommée Jaël, qui lui a enfoncé un piquet de tente dans la tempe.

Juges 4:22: “Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit: Viens, et je te montrerai l’homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe.”

Et voilà Sisera, cloué au sol, avec un piquet de tente enfoncé dans la tempe. 

Tué non pas par un homme, mais par une femme.

Ainsi, même si Barak a mené les troupes au combat, c’est Déborah et Jaël qui ont reçu les honneurs. 

Barak était-il une mauvaise personne?

Non, c’était une bonne personne qui dépendait trop des femmes. 

Donnons-lui le mérite qu’il mérite.

Il est mentionné dans Hébreux 11:32 comme un homme de foi – et il l’était – mais il était timide alors qu’il aurait dû être un leader fort.

Samson était incontrôlable.

La plupart d’entre nous connaissent les grandes lignes de l’histoire de Samson.

Nous savons qu’il a vaincu les Philistins et que Dalila l’a trompé pour lui faire révéler le secret de sa force.

Nous savons également qu’il a été aveuglé et qu’il s’est vengé en tuant 3 000 Philistins dans l’une des scènes de mort les plus dramatiques de la Bible.

Mais Samson est bien plus que cela.

Aucun homme dans la Bible n’a commencé avec autant d’atouts, aucun homme n’a fini avec aussi peu. Il avait tout et il a tout laissé filer.

Samson nous montre un ensemble de contradictions:

C’était un homme de foi qui avait un faible pour les femmes.

C’était un homme de prière sujet à des accès de colère incontrôlables. 

C’était un chef d’Israël qui convoitait les femmes philistines. 

C’était un homme de Dieu qui manquait de bon sens.

Il était investi de la puissance de l’Esprit, mais il vivait souvent selon la chair.

Voilà Samson: “une énigme enveloppée d’un mystère à l’intérieur d’une devinette.”

Il est cité dans Hébreux 11 comme un homme de foi, pourtant il a couché avec une prostituée.

Lorsque nous lisons l’histoire de Samson, nous avons tendance à penser que son problème était uniquement d’ordre sexuel.

En réalité, son problème n’était pas du tout d’ordre sexuel.

Son problème fondamental était qu’il n’avait jamais appris à contrôler ses émotions. 

Il est d’abord envahi par la luxure, puis par la colère.

Puis il est à nouveau rempli de luxure, puis de colère, puis à nouveau de luxure et de colère.

Il est pris dans un tourbillon émotionnel, passant du sommet à la vallée, puis dans un virage serré, avant de recommencer.

Un instant, il adore Dieu, l’instant d’après, il flirte avec les femmes philistines.

À une occasion, il mène l’armée d’Israël à une victoire militaire éclatante par la puissance du Saint-Esprit.

Plus tard, il couche avec une prostituée philistine.

Peu après, il rencontre Dalila qui le trompe pour lui faire révéler le secret de sa force, ce qui conduit à son emprisonnement et à sa mort.

Samson n’a jamais appris à contrôler ses émotions, et celles-ci le contrôlaient complètement. 

Le proverbe 16:32 pourrait avoir été écrit à son sujet: “Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.”

À son époque, Samson avait pris plus d’une ville. 

Mais il n’a jamais appris à contrôler son tempérament.

Il n’a jamais appris à maîtriser son esprit.

Il n’a jamais rien su de la maîtrise de soi.

Au final, ses émotions incontrôlables ont pris le dessus sur lui.

La vie mouvementée de Samson nous enseigne qu’il est tout à fait possible d’être investi de la puissance de l’Esprit de Dieu pour accomplir de grandes choses sans pour autant que notre vie soit entièrement soumise au contrôle du Saint-Esprit.

À certains moments, Samson a été investi de la puissance de l’Esprit de Dieu.

Mais à aucun moment de sa vie il n’a été sous le contrôle de l’Esprit de Dieu pendant une longue période.

Il est profondément imparfait, comme la plupart d’entre nous.

Il se battait continuellement contre la colère et les désirs illicites, tout comme la plupart d’entre nous. 

Il pouvait parfois accomplir des choses extraordinaires pour Dieu, tout comme la plupart d’entre nous.

Il pouvait faire volte-face et commettre des erreurs incroyablement stupides, tout comme la plupart d’entre nous.

Et pourtant, il a commencé à délivrer son peuple des Philistins, comme l’ange du Seigneur l’avait annoncé dans Juges 13:5, et il apparaît dans Hébreux 11.

Jephthé était insensé.

Le premier verset de Juges 11 vous donne l’essentiel sur Jephthé. 

Jephthé, le Galaadite, était un puissant guerrier.

Son père était Galaad; sa mère était une prostituée. 

Ce n’était pas un début très prometteur.

C’est peut-être en partie pour cela qu’il était un si grand guerrier.

Quand il a grandi, sa propre famille s’est retournée contre lui, alors il s’est enfui et a rassemblé un groupe de mauvaises personnes qui ont rejoint son gang.

Voilà Jephthah, un homme issu d’un milieu défavorisé qui devient le chef d’un gang dans l’Ancien Testament.

Lorsque les Ammonites attaquèrent, les hommes d’Israël demandèrent à Jephté de revenir chez lui et de les mener au combat, car il était leur meilleur guerrier.

Après quelques négociations, il a accepté leur offre.

Il commença alors à négocier avec les Ammonites, leur rappelant qu’ils n’avaient aucun différend avec les Israélites.

Cela ne fonctionna pas.

La Bible dit que l’Esprit du Seigneur descendit sur lui alors qu’il se préparait à aller au combat.

À ce moment-là, il commit une erreur stupide qui le hanterait à jamais et qui est le seul fait dont nous nous souvenons aujourd’hui à son sujet.

Il fit le vœu que si le Seigneur l’aidait à remporter la bataille, il lui offrirait en holocauste la première chose qui franchirait le seuil de sa maison à son retour du combat contre les Ammonites, dans Juges 11:30-31: “quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d’Ammon, sera consacré à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste. Jephthé marcha contre les fils d’Ammon, et l’Éternel les livra entre ses mains.”

Il s’attendait sans doute à ce que la “première chose” soit un animal.

À sa grande surprise et à son grand désarroi, il s’agissait en fait de sa fille, son unique enfant, qui venait l’accueillir à son retour.

Désespéré, il déchira ses vêtements et dit dans Juges 11:39: “Au bout des deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le voeu qu’il avait fait. Elle n’avait point connu d’homme. Dès lors s’établit en Israël la coutume.”

Jephthé offrit en fait sa fille en holocauste au Seigneur, une pratique païenne strictement interdite par Dieu.

D’autres pensent qu’il l’a offerte au Seigneur pour qu’elle vive dans la virginité perpétuelle. Quoi qu’il en soit, c’était un vœu irréfléchi et insensé.

Et il a été fait juste après une grande victoire sur les Ammonites dans Juges 11:32-33: “Jephthé marcha contre les fils d’Ammon, et l’Éternel les livra entre ses mains. Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu’à Abel Keramim. Et les fils d’Ammon furent humiliés devant les enfants d’Israël. »

Ce vœu était inutile et dangereux.

Nous avons donc ici le cas le plus difficile de tous.

Un chef de gang au service de Dieu, fils d’une prostituée, qui a fait un vœu irréfléchi, remporte une grande victoire, sacrifie apparemment sa propre fille et apparaît dans Hébreux 11.

Il est difficile de comprendre tout cela.

Que penser alors de ces quatre héros imparfaits? 

Gédéon, qui avait peur de répondre à l’appel de Dieu.

Barak, qui était si timide qu’il avait besoin d’une femme pour lui dire quoi faire. 

Samson, qui ne pouvait pas contrôler ses émotions.

Jephthé, qui a fait un vœu insensé.

Ce sont des hommes qui ont de graves défauts, mais ils figurent dans la Bible! 

S’il y a de la place pour eux, il y en a aussi pour nous.

Au fond, c’étaient des hommes de foi qui croyaient en Dieu et étaient prêts à agir selon leurs convictions.

Leurs défauts très importants ne peuvent être ignorés, mais ces défauts ne peuvent pas et ne les empêchent pas d’entrer dans le Panthéon de Hébreux 11.

Pourquoi Dieu utiliserait-il des hommes comme eux?

Dieu utilise des personnes imparfaites pour démontrer sa grâce afin que, lorsque la victoire est remportée, lui seul en retire la gloire.

Paul a dit la même chose dans 2 Corinthiens 4:7: “Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. »

C’est tout ce que nous sommes, de simples pots en argile, des ustensiles de cuisine ordinaires, des pots en argile qui se fissurent facilement et se cassent souvent.

Revenons donc à ce mot “quand même.”

Gédéon était craintif, mais Dieu l’a utilisé quand même. 

Barak était timide, mais Dieu l’a utilisé quand même.

Samson a fait beaucoup de bêtises, mais Dieu l’a utilisé quand même. 

Jephthé a commis une terrible erreur, mais Dieu l’a utilisé quand même.

Tout se résume à cela.

Soit nous croyons en la grâce rédemptrice de Dieu, soit nous n’y croyons pas.

Si nous y croyons, nous ne serons pas surpris que Dieu inclue ces quatre héros imparfaits dans le Panthéon.

Et nous serons heureux qu’ils aient été inclus dans le Livre, car cela signifie que Dieu peut aussi utiliser des gens comme nous.

Dieu honore la foi, et il la recherche tellement qu’il honore même ceux qui font des choses très stupides.

Nous travaillons tous avec le sentiment d’échouer. 

Comme Gédéon, nous sommes lents à répondre à l’appel. 

Comme Barak, nous avons besoin que quelqu’un d’autre nous pousse.

Comme Samson, nous laissons nos émotions nous guider de manière erronée.

Comme Jephthé, nous disons des choses qui nous blessent et blessent les autres.

Continuons donc à avancer par la foi malgré nos échecs, sachant que si Dieu peut utiliser des hommes comme ceux-là, il peut aussi nous utiliser.

Amen.