Leçon 3 : Ésaïe 53

Pourquoi Jésus est-il mort?

Ésaïe 53 nous donne la réponse.

En lisant Esaïe 53:4-6, remarquons le nombre de fois où le pronom « nos » est utilisé. 

Esaïe 53:4-6: “Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.”

Jésus est mort pour nous.

Ce qu’il a fait, il l’a fait pour nous. Ce qu’il a souffert, c’est pour nous.

La douleur, la brutalité et l’indignité de la croix, tout cela était pour nous.

De notre point de vue, nous pouvons dire que Jésus a été trahi, jugé, battu, moqué, humilié, couronné d’épines, condamné par un tribunal fantoche, accusé à tort, battu jusqu’à ce que sa peau soit déchiquetée, forcé de porter sa propre croix, puis crucifié publiquement, la forme d’exécution la plus brutale à son époque.

Si nous nous concentrons sur ces événements, nous pourrions arriver à la conclusion que Jésus n’ pas dû mourir, que tout cela n’était qu’une grosse erreur, que les puissances des ténèbres ont finalement triomphé de la lumière.

La Bible ne nie jamais la culpabilité morale de ceux qui ont mis Jésus à mort. 

Dans Actes 2:23, Pierre dit: “cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies.”

Il est donc tout à fait approprié de dire que Jésus a été assassiné par ses ennemis. Son sang est sur leurs mains.

Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Loin de là. 

Les auteurs bibliques s’accordent à déclarer que Jésus a donné sa vie, que personne ne la lui a enlevée.

Il n’est pas mort parce qu’il ne pouvait pas faire autrement, il n’a pas souffert parce qu’il ne pouvait pas s’échapper. Tous les soldats de l’armée de Pilate n’auraient pas pu le prendre, s’il ne l’avait pas voulu. Ils n’auraient pas pu lui faire mal à un cheveu de sa tête, s’il ne leur en avait pas donné la permission.

Cela nous amène au véritable message d’Ésaïe 53:4-6.

En lisant ces versets, que nos cœurs soient reconnaissants que Jésus soit mort à dessein, et non par accident, afin que des pécheurs comme nous puissent être sauvés.

La souffrance de notre Seigneur n’était pas de sa faute, elle était de la nôtre.

Plus nous lisons ce passage de manière personnelle, plus la mort du Christ a une signification pour nous.

I.   Il a pris en charge notre douleur 

Ésaïe 53:4: “Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.”

Lorsque Isaïe parle de ce que le Christ a fait pour nous, il ne commence pas par notre péché et notre culpabilité.

Cela vient plus tard. Il commence plutôt par nos infirmités.

Le texte dit que le Christ a « porté » nos souffrances.

C’est un mot hébreu qui signifie soulever et emporter une lourde charge.

Il est utilisé dans le Lévitique 16 pour désigner le bouc émissaire qui portait les péchés de la nation.

Telle est l’idée. 

Jésus est venu pour alléger le lourd fardeau de la tristesse causée par notre péché et la douleur de vivre dans un monde de péché.

Il s’est de nos infirmités et a porté notre douleur.

Cela inclut la division de notre famille, la perte de notre emploi, la mort de notre mari et la douleur de notre passé.

En Christ, nous n’avons pas un Dieu lointain, mais nous trouvons un Dieu qui s’est approché de nous, qui est venu à nous, qui est entré dans notre monde et s’est fait l’un de nous, afin de porter nos peines pour nous.

Notre douleur n’aura pas le dernier mot. 

Nos chagrins ne dureront pas éternellement.

Jésus a porté nos peines et nos douleurs.

II.  Il s’est chargé de notre châtiment 

Esaïe 53:5: “Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.”

On ne comprend pas toujours que notre Seigneur Jésus est mort dans d’atroces souffrances. 

Avant de mourir sur la croix, Jésus était :

Arrêté au milieu de la nuit. Giflé.

Bousculé.

Moqué.

Giflé à nouveau.

Couronné d’épines qui s’enfonçaient dans son cuir chevelu.

Il est flagellé à l’aide d’une large lanière cloutée de morceaux d’os, de pierre et de métal. 

On lui arrache la barbe.

Battu encore et encore. 

Obligé de porter sa propre croix.

Clous plantés dans ses mains et ses pieds. 

Crucifié.

À ce stade, une question étrange vient à l’esprit. 

Jésus a-t-il été un échec? Il est possible d’affirmer que la réponse est oui.

Il suffit de regarder sa vie. 

Il est né dans une famille sans importance, dans un village sans importance. 

On l’a ignoré, on l’a pris pour acquis, on s’est moqué de lui.

Lorsqu’il prend la parole, les pouvoirs en place ne veulent rien savoir de lui. 

Toute sa vie, il est confronté au ridicule, à l’opposition et à l’incompréhension.

Il est finalement crucifié comme un criminel.

Les souffrances qu’il a endurées au cours de ces dernières heures sont indicibles.

Lorsqu’il meurt, il apparaît comme une note de bas de page oubliée de l’histoire.

Si l’on ‘en tient aux faits, on peut affirmer que notre Seigneur a échoué.

Mais sa mort n’est pas la fin de l’histoire. Jésus n’a pas échoué dans ce qu’il était venu faire. Il a parfaitement accompli la volonté du Père.

Que recevons-nous en échange de son sacrifice? 

Nous avons la paix avec Dieu.

Le mot « paix » signifie plénitude, santé, absence de guerre et sécurité.

Dans un monde en désordre, rempli de gens brisés et de promesses non tenues, le Christ nous apporte une paix qui dépasse toute compréhension humaine.

Nous sommes guéris. 

Nous sommes guéris de notre culpabilité, guéris de notre haine, guéris de nos doutes, guéris de notre honte.

Par le Christ, les personnes brisées sont à nouveau réunies.

Jésus a-t-il échoué? Non!

Il a pris notre péché, a porté notre douleur et, par sa mort sur la croix, il nous a guéris de l’intérieur, de sorte que nous vivons désormais dans la paix.

III.  Il a pris notre place 

Ésaïe 53:6: “Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.”

Quelqu’un a dit qu’Isaïe 53:6 est le « Jean 3:16 de l’Ancien Testament » parce que ce verset rend la voie du salut si claire que nous ne pouvons pas la manquer.

Notez que « tous » est le premier et le dernier mot du verset 6. 

Nous avons tous péché.

Nous nous sommes tous égarés.

Nous avons tous raté le coche.

Nous nous sommes tous tournés vers notre propre voie.

Nous sommes tous dans le même bateau, et le bateau est en train de couler.

Si Dieu ne fait rien , nous allons tous mourir.

C’est à ce moment-là que nous découvrons la grande et glorieuse nouvelle de l’Évangile.

Dieu a fait quelque chose!

Il aurait pu regarder le gâchis que nous avons fait et dire: « Ils le méritent. Ils ont tout gâché. Maintenant, qu’ils en subissent les conséquences.”

Si Dieu avait dit cela, il aurait été justifié à 100 %. 

Dieu n’était pas obligé nous sauver lorsque nous nous égarions.

Dieu ne nous laisserait pas seuls !

Nous avons dit : « Laissez-moi tranquille !”

Mais Dieu a dit : « Je ne peux pas faire ça.”

« Et le Seigneur a posé sur lui ». C’est Jésus ! C’est le grand Serviteur du Seigneur, venu du ciel pour une mission divine de sauvetage.

Dieu a déposé nos péchés sur Jésus.

C’est la doctrine de la substitution. C’est le cœur de l’Évangile.

Il a pris ma place en mourant. Dieu a déposé mes péchés sur lui.

Supposons que tous vos péchés aient été inscrits dans un énorme livre.

Ce livre est lourd parce qu’il enregistre toutes les choses pourries que tu as dites, tous les mots méchants que tu as prononcés, toutes les pensées mesquines, tous les fantasmes lubriques, toutes les mauvaises imaginations et toutes tes mauvaises attitudes depuis le jour de ta naissance jusqu’au jour de ta mort.

Imaginez-vous en train d’essayer de tenir ce gros livre dans vos mains. Imaginez maintenant Jésus à côté de vous. Il est saint, parfait, pur et bon. Il n’a pas de livre dans les mains parce qu’il n’a jamais péché. Vous voulez vous débarrasser du livre, mais vous n’arrivez pas à trouver un endroit où le poser.

Que ferez-vous? 

Imaginez maintenant le Christ sur la croix, avec le poids de millions de livres sur son dos ensanglanté.

Il supporte ce poids écrasant aussi longtemps qu’il le peut, puis il meurt. 

Si vous regardez bien, vous verrez que chaque livre est la trace personnelle de quelqu’un qui a vécu sur terre. Si vous regardez bien, vous pourrez aussi voir votre livre.

Il a pris vos péchés – l’enregistrement de tous vos maux, de toutes vos fautes et de tous vos manquements – il a pris tout cela sur lui lorsqu’il est mort sur la Croix. 

En vérité, le Seigneur a fait peser sur lui l’iniquité de nous tous.

Voulez-vous aller au paradis? C’est possible.

Isaïe 53 contient la bonne nouvelle dont nous avons tous besoin. 

Il a été meurtri pour nous.

Il a été blessé – pour nous. 

Il a été battu, trahi, moqué, flagellé, couronné d’épines, crucifié – tout cela pour nous. 

Nos péchés ont conduit Jésus à la croix.

Mais il n’y est pas allé sans le vouloir. Si nos péchés l’y ont conduit, c’est son amour pour nous qui l’y a maintenu.

Si vous voulez aller au paradis, prêtez attention à Esaïe 53:6. 

Rappelez-vous qu’il commence et se termine par le mot “tous ».

Le premier « tous » nous dit que nous sommes pécheurs; le dernier « tous » nous dit que le Christ a payé prix de nos péchés.

Entrez par le premier « tout » et sortez par le dernier « tout » et vous découvrirez la voie du salut.

Comment puis-je en être si sûr? 

Parce que Jésus a été transpercé pour vos transgressions et écrasé pour vos iniquités.

Comment recevoir le don du salut de Dieu? Tout simplement en le demandant.

Savez-vous dans votre cœur que vous voulez le Christ dans votre vie? 

Vous pouvez l’avoir aujourd’hui. C’est la merveille de l’Évangile.

Ne dites pas: « Je ferai de mon mieux et je reviendrai au Christ plus tard ». C’est le langage de l’enfer.

Vous ne pouvez pas être sauvé tant que vous vous accrochez à vos notions de bonté. 

Si vous voulez être sauvé, souviens-toi de ces quatre mots:

Courez vers la croix!

Courez à la croix et saisissez Jésus-Christ qui vous a aimés et qui est mort pour vous. 

Dieu est pleinement satisfait de l’œuvre de son Fils.

Rappelez-vous que « le Seigneur a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous”.

Le croyez-vous? 

Si votre cœur est agité, si vous avez conscience de votre besoin, vous désirez être sauvé par la grâce, ce désir a été placé dans votre cœur par Dieu.

Le reste ne  plus que de vous.

Courez vers la croix où Jésus attend de vous rencontrer.