Votre Bible

Presque tous les chrétiens doivent un jour ou l’autre faire face à cette question : « comment savez-vous que la Bible est vraie ? »

Une telle question n’a rien de nouveau car la première tentation qui se présenta à l’homme débuta par une attaque contre la Parole de Dieu. Le diable, sous la forme d’un serpent, dit à Eve : « Dieu a-t-il réellement dit . . . ? » (cf. Genèse 3.1). Satan suggère le même doute encore aujourd’hui. « Dieu a-t-Il réellement dit cela ? »

La Parole de Dieu est notre défense contre l’ennemi. Lorsque Jésus fut tenté dans le désert, Il se servit de cette arme-là. Nous utilisons également la Parole lorsque nous désirons venir en aide à ceux qui se trouvent assaillis par le doute et la crainte. Nous l’utilisons enfi n pour guider ceux qui nous exposent sincèrement leurs questions parce qu’ils souhaiteraient découvrir le bon chemin. « Mais sanctifi ez dans vos coeurs Christ le Seigneur, soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous mais (faites-le) avec doucer et crainte.» (1 Pierre 3.15-16, version Segond).

Dans les deux dernières leçons, nous avons étudié ce que contenaient les différents livres de la Bible. Voyons maintenant la raison pour laquelle nous croyons que ce Livre est la vérité.

Vous étudierez dans cette leçon . . .

Les effets de l’Ecriture

La variété et l’unité de l’Ecriture

L’inerrance de l’Ecriture

Les découvertes au sujet de l’Ecriture

L’excellence de l’Ecriture

Le nom de l’Auteur des Ecritures

L’accomplissement de la Prophétie

L’élimination des diverses possibilités

La survie de l’Ecriture

Cette leçon vous aidera à . . .

• Donner les raisons pour lesquelles vous considérez la Bible comme étant la Parole de Dieu.
• Réaliser que la Bible est la vérité et qu’elle s’applique à notre propre vie.

LES EFFETS DE L’ECRITURE

Les effets surnaturels de la Bible sont autant de preuves que cette dernière est d’origine surnaturelle, elle aussi. Ses promesses s’accomplissent, démontrant leur véracité et leur authenticité.

Parmi les preuves destinées à nous convaincre que Dieu est l’auteur des promesses de la Bible, nous citerons les guérisons miraculeuses, les délivrances de la drogue et de l’alcoolisme, la transformation des vies ainsi que des millions d’exaucements de prière.

Un athée proposa un jour un débat à un évangéliste qui accepta le défi à une condition : il amènerait cent personnes capables de témoigner de la manière dont le christianisme avait transformé leur vie. De son côté, l’athée devrait être accompagné du même nombre de personnes qui, elles, diraient comment l’athéisme avait changé leur existence. Inutile de dire que le débat n’eut jamais lieu, car l’athée ne put répondre aux conditions imposées.

Dieu, en nous parlant au travers de la Bible, transforme des vies, élève la conduite ou niveau moral chez de nombreux individus, dans bien des familles et même des nations.

LA VARIETE ET L’UNITE DE L’ECRITURE

Imaginez quarante hommes en train d’écrire la Bible. Ce sont des docteurs de la Loi et des médecins, des pêcheurs, des rois, des paysans, des poètes, des soldats, des hommes d’affaires et des bergers. Ils écrivent au cours d’une période de 1 600 ans—à partir de Moïse, qui donna la Loi 1 500 ans avant la naissance de Christ, jusqu’aux cent ans qui s’écoulèrent après Christ et qui se terminent au moment où Jean écrivit le livre de l’Apocalypse. Tous ces auteurs présentent une telle variété de milieux et d’intérêts ; ils vivent à des moments et à des endroits si différents qu’il semble impossible de trouver la moindre unité ou la moindre harmonie dans leurs écrits.

Et, pourtant, la Bible nous offre l’une et l’autre. L’unité du thème et l’harmonie de l’enseignement d’une telle variété d’écrivains est la preuve que ceux-ci puisèrent leur inspiration d’une même source : Dieu.

L’INERRANCE DE L’ECRITURE

Le mot inerrance, en parlant de la Bible, signifi e que celle-ci est dépourvue de toute erreur sur le plan de la précision historique, dans tout ce qui a rapport aux individus, aux lieux, généalogies, coutumes sociales et développements politiques.

La connaissance augmentant, diverses idées erronées furent éliminées. Les manuels d’étude subirent des changements, mais la Bible resta ce qu’elle était. Ses auteurs avaient certes été exposés aux croyances complètement fausses mais populaires de leur époque ; Dieu les empêcha cependant
de relever la moindre de ces erreurs dans leurs écrits. Il préserva la Bible, et c’est pourquoi les conseils que nous y trouvons sont pratiques encore à l’heure actuelle.

S’il est impossible de rencontrer deux personnes qui pensent de la même manière, nous voyons cependant que Dieu ne permit pas aux auteurs de la Bible de se contredire les uns les autres alors qu’ils présentaient les différentes phases de leur thème.

Les auteurs de l’histoire séculière cherchent parfois volontairement à dissimuler les fautes de leurs chefs ou de leurs nations. La Bible, elle, est impartiale et précise ; elle montre les faits tels qu’ils sont. Elle retrace non seulement les actes de droiture d’un peuple, mais relève aussi ses
échecs et ses péchés. La Bible a été écrite afi n que nous puissions tirer une leçon des erreurs des autres. Puisqu’elle ne cherche pas à cacher quoi que ce soit, son inerrance brille au travers de toutes ses pages.

LES DECOUVERTES AU SUJET DE L’ECRITURE

L’archéologie, une science qui étudie les cultures anciennes, a permis de découvrir des manuscrits et des monuments prouvant l’authenticité de la Bible.

Par exemple, Sargon, dont il est question dans Esaïe 20.1, était traité par les critiques comme un personnage légendaire. Un archéologue français a pourtant découvert son palais en 1843. Esaïe 20.1 nous raconte l’histoire de cet homme s’emparant d’Asdod, une ville des Philistins. On a retrouvé ce même récit sous forme de peintures sur l’un des murs du palais de Sargon !

Les moqueurs n’ont plus l’occasion de rire des récits historiques de la Bible, car bon nombre de ces faits ont été vérifi és grâce aux découvertes archéologiques.

La philologie est la science des langues. Selon l’usage des mots, et leur orthographe, les experts sont capables de déterminer à quel moment une chose a été écrite. En se basant sur de telles méthodes, les philologues ont vérifi é les prophéties de la Bible qui furent données longtemps avant leur accomplissement. L’un de ces exemples se trouve dans les manuscrits de la Mer Morte où nous avons la preuve positive que les prophéties concernant la captivité furent écrites avant que celle-ci ne survînt.

D’autres sciences ont également découvert l’authenticité de la Bible. Ceux qui étaient à la recherche du pétrole ont dirigé leurs explorations d’après ce qu’ils avaient découvert dans l’histoire du Livre saint ; des médecins ont tiré conseil des lois d’hygiène données au peuple juif. Si, dans l’avenir, nous apprenons que d’autres découvertes se sont produites, les croyants n’en seront pas surpris car la Bible est la Parole de Dieu. Nous savons qu’elle n’a besoin d’aucune preuve mais, pour celui qui doute, son authenticité est évidente.

L’EXCELLENCE DE L’ECRITURE

Un livre qui est inspiré par un Dieu sage, saint et plein d’amour devrait surpasser tout autre par son enseignement moral. C’est ce que fait la Bible.

La manière toute simple dont ses récits sont exprimés invite les enfants à la lire. En même temps, les savants les plus brillants ne parviennent pas à saisir complètement la profondeur de ses vérités. Vous pouvez lire la Bible une centaine de fois : vous y découvrirez toujours quelque chose de nouveau, que vous n’aviez pas remarqué auparavant et que vous êtes en mesure d’apprécier. Dieu continue à s’adresser à vous au travers de Sa Parole.

Les lois que Moïse reçut de la part de Dieu sont amplement supérieures à toutes celles de cette époque-là. Au cours des siècles qui ont suivi, de nombreux pays ont basé leurs statuts sur ceux qui furent donnés il y a si longtemps.

L’excellence de la Bible, dans sa forme littéraire, a été reconnue par des maîtres universitaires. L’enseignement de ses proverbes, l’inspiration de ses psaumes et l’honnêteté de son histoire touchent les gens encore aujourd’hui et sont utilisés comme exemples de ce que devrait offrir unebonne littérature.

L’excellence de la Bible, de ce livre mille fois supérieur à tout ce que les hommes ont produit, nous conduit également à croire que ses concepts proviennent d’une source surnaturelle.

LE NOM DE L’AUTEUR DES ECRITURES

Lorsqu’un livre sérieux et digne de confi ance donne le nom de son auteur, nous croyons que ce dernier l’a vraiment écrit. La Bible nomme Dieu comme étant l’auteur réel de ses pages ; elle nous dit de quelle manière Il les inspira.

2 Timothée 3.16 déclare : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice ».

L’ACCOMPLISSEMENT DE LA PROPHETIE

Comme dans un fi lm, les prophètes de la Bible virent la grandeur et la décadence des empires, la destruction et la reconstruction de Jérusalem, et d’autres événements qu’ils purent décrire. Les choses qui leur furent révélées et qu’ils relevèrent sont des prophéties, car elles décrivaient des circonstances liées à l’avenir. L’accomplissement de ces prophéties montre qu’elles étaient inspirées.

Cet accomplissement n’est cependant pas l’unique preuve de l’inspiration de Dieu. Les prophètes de la Bible étaient des hommes pieux qui ne tirèrent jamais profi t de leurs prédictions. La plupart de leurs messages étaient des avertissements à l’égard de ceux qui devraient subir le châtiment de leurs actes coupables, mais ils comportaient aussi des promesses : si les pécheurs s’amendaient, ils ne seraient pas punis. Les prophéties se réalisèrent.

Les prophéties bibliques sont la preuve que la Bible est la Parole inspirée de Dieu, et cela non seulement parce qu’elles trouvèrent leur accomplissement, mais parce qu’elles cherchaient toujours à ramener les hommes à Dieu et à rétablir une communion étroite avec Lui.

L’ELIMINATION DES DIVERSES POSSIBILITES

L’une des manières de découvrir l’auteur d’un acte est d’examiner toutes les possibilités et d’éliminer celles qui semblent être les moins probables. Lorsqu’il s’agit de donner une image des auteurs de la Bible, nous nous trouvons devant trois possibilités ou alternatives qui sont les suivantes :

1. Des hommes, bons, mauvais ou simplement dans l’erreur, écrivant leurs propres pensées.

2. Des hommes inspirés par Satan.

3. Des hommes inspirés par Dieu.

Les auteurs de la Bible déclarent qu’ils ont été inspirés par Dieu. Des hommes honnêtes ne prétendraient pas une chose pareille sans qu’elle soit vraie. Ils ne l’affi rmeraient que s’ils se trompaient eux-mêmes ou se trouvaient dans l’erreur. Pourtant, la sagesse, l’excellence et l’inerrance de la Bible ne sauraient provenir d’esprits mal équilibrés ou en proie à des illusions.

De la même manière, des hommes pécheurs n’auraient pu produire des concepts aussi nobles, aussi sublimes que ceux dont la Bible est remplie, ils n’auraient pas non plus condamné leurs propres fautes, ce que fait pourtant la Bible.

L’homme étant incapable de prédire l’avenir avec précision, nous sommes obligés d’éliminer ceux qui proclament être prophètes alors qu’ils sont dépourvus de toute inspiration surnaturelle. L’accomplissement des prophéties bibliques offre une telle exactitude que nous devons renoncer
à l’idée de voir des hommes, qu’ils soient bons, mauvais ou encore dans l’erreur, exprimer leurs propres pensées.

La Bible s’attaque au mal, combat Satan dont elle prédit l’échec fi nal et le châtiment. Satan n’aurait pu inspirer les écrits de la Bible car il n’aurait pas, à l’image de cette dernière, élevé ce qui est bien pour condamner le mal.

Grâce au procédé logique de l’élimination des diverses possibilités, nous parvenons à la conclusion que ce sont des hommes inspirés par Dieu qui sont, selon toute probabilité, les auteurs de la Bible.

LA SURVIE DE L’ECRITURE

Certaines parties de la Bible datent d’au moins 3 500 ans. Les plus récentes sont vieilles d’environ 1 900 ans. La manière dont la Bible a survécu montre combien Dieu a su prendre soin de Sa Parole.

Le temps est le pire ennemi de la plupart des livres. Ceux-ci deviennent vite démodés ; ils perdent leur popularité et on les voit bientôt disparaître. Il n’en est pas de même pour la Bible. Le fait que ce Livre, pourtant si ancien, présente une solution aux problèmes du vingtième siècle et se vende si bien encore aujourd’hui est une preuve de sa véracité en tant que Parole de Dieu. Il a subi l’épreuve du temps.

Un auteur français, Voltaire, déclara un jour que ses écrits seraient lus partout dans les cent ans qui suivraient, alors que la Bible, elle, serait reléguée dans des musées. Pourtant, la lecture du Livre saint est plus répandue que jamais.

Aucun ouvrage n’a été copié, traduit et imprimé avec plus de soin que la Bible. Dans les temps anciens, avant que l’on n’eût des imprimeries, les copistes devaient jeter des pages entières à la suite d’une seule erreur. Aujourd’hui, un grand nombre d’érudits examinent toute traduction ou toute Bible sortant de presse afi n de s’assurer de son exactitude et d’en éliminer la moindre faute.

Certains rois ont cherché à détruire toutes les Bibles que l’on pouvait trouver dans leur pays ; ils allaient même jusqu’à condamner à mort ceux qui en faisaient la lecture. Le Livre saint a été attaqué et critiqué sauvagement. Il a cependant vécu plus longtemps que tous ses ennemis. 1 Pierre 1.24-25 nous l’affi rme : « Toute chair est comme l’herbe et toute sa gloire comme la fl eur de l’herbe ; L’herbe sèche et la fl eur tombe, mais la parole du Seigneur demeure éternellement ».