Pays des fées
Voyageant dans ma voiture l’autre jour, je suis tombé, à la radio, sur un chant que j’avais bien connu autrefois. Mon esprit sauta dans sa machine à voyager dans le temps et soudain je me retrouvai de nouveau dans les baskets d’un gars de 19 ans avec rien dans la tête. Me voici dans un dortoir en fac et cette même chanson passe sur l’électrophone du type dans la chambre voisine.
La nostalgie touchait mon coeur.
Ma femme reste plus ou moins dans notre époque, et elle ne semble pas trop voyager dans le temps et dans l’espace, mais moi, j’aime bien ça. Parfois je retourne faire une petite » visite » à mes grands-parents ou mes parents. Il m’arrive de sauter dans le futur et de voyager dans mes rêves, en pensant à ce qui arrivera si je mets toute ma confiance dans le Seigneur.
Des fois, je vais là où je n’étais jamais allé en réalité. Dans des glorieux pays, peuplés par des fées et d’autres créatures. Quand j’entends les cordes d’une harpe celtique avec un son perçant de flûte jouant en arrière plan, quelque chose en moi me dit qu’il existe un endroit où une beauté surnaturelle repose sur le pays et le peuple. Je m’y promène un moment avant de découvrir que c’est seulement un rêve qui me hante, mais un rêve qui éveille en moi le désir de le visiter.
Une histoire bien racontée peut me faire le même effet. Beaucoup de gens passent leur vie jouant à cache-cache avec cet endroit magique. Certains américains imaginent que s’ils habitaient un beau petit village en France, par exemple, la vie serait couronnée de cette lueur qu’ils désirent. J’habite un tel village. Il est beau mais pas magique. Les gens de mon village ont les mêmes problèmes et les mêmes joies que j’ai rencontrés dans des villages du Luxembourg, de Belgique, du Texas, et du Massachusetts – enfin partout.
Je crois que ce » pays des fées » existe, mais je ne crois pas qu’il se trouve ici sur la terre. Dieu a mis en chacun de nous le désir d’être avec Lui. Quelque chose nous attire vers » la maison « , surtout ceux qui aiment le Seigneur. La vie peut être merveilleuse, mais parfois elle semble courte et douloureuse. Si c’est tout ce qu’il y a, nous sommes déçus.
Dieu a préparé » un pays magique » pour nous. Le Seigneur a permis qu’un homme le contemple pour qu’il puisse nous dire comment il est. Mais ce qu’il a vu dépasse les limites des langues humaines.
« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. » (Apoc. 21 : 1-5)
Le voilà ! C’est l’endroit où je veux aller. Jean continue en décrivant la ville la plus incroyable que tu aies jamais imaginée, mais mes yeux se tournent constamment vers Celui qui est assis sur le trône. C’est Lui qui fait du ciel le Ciel, étant avec Lui, percevant son sourire.
Comment voyager dans cet endroit merveilleux ? « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville! » (Apoc. 22 :14).
Comment laver ta robe ? Tu te détournes de ton péché et tu mets ta confiance dans le Seigneur Jésus-Christ qui est mort pour ton péché et qui est ressuscité des morts pour t’en délivrer. Puis, par son aide tu t’engages à vivre pour Lui.
Dieu nous lance une invitation merveilleuse à voyager dans le temps et l’espace. « Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Apoc. 22 :17).
Cette mélodie qui nous hante dans notre âme nous appelle à une place que Dieu prépare pour nous. Nous l’avons vue, comme de loin, mais un jour nous y vivrons. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui aiment et servent le Seigneur Jésus. Un jour, c’est là que nous irons pour être avec Lui.
Et cette fois-là, nous ne serons pas obligés d’en revenir.