Pourquoi la femme doit-elle se soumettre ? Pourquoi pas lui ?

Un mariage qui témoigne

Marc voulait faire plaisir à Christi pour leur seizième  anniversaire de mariage. Il lui annonça qu’ils fêteraient l’événement à Disneyland, ce qui n’était pas très étonnant, puisqu’ils habitent en Floride, où se trouve l’un des fameux parcs à thème.

Mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle apprit à la dernière minute qu’il s’agissait en fait de Disneyland Paris !

En plus, elle n’avait pas fini d’être étonnée. J’eus la joie d’assister à un nouveau partage de leurs voeux de mariage devant la Tour Eiffel. Il lui offrit une magnifique alliance pour remplacer celle de leur mariage car alors, il n’avait pas pu lui en acheter une aussi belle.

Je fus touché lorsqu’ils répétèrent leurs voeux, avec tant d’émotion qu’elle en pleura. Voici ce qu’il lui dit :

« Moi Marc, je te prends, Christi, pour épouse, toi mon amie de toujours, et ma fidèle partenaire. Devant Dieu, je te promets solennellement de t’accompagner fidèlement dans la maladie aussi bien que dans la santé, dans les bons comme dans les mauvais moments, dans la joie aussi bien que dans la tristesse. Je promets de t’aimer sans condition, de te soutenir dans ce que tu entreprendras, de t’honorer et te respecter, de rire et pleurer avec toi, et de te chérir jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

Le mariage est-il devenu ringard ?

Le mariage semble quelque peu démodé pour bon nombre de nos contemporains. Aujourd’hui, chacun choisit sa formule pour vivre en couple : mariage traditionnel, PACS (« mariage light » ?), mariage homosexuel, ou encore concubinage.

Qui vous critiquera ? Le leitmotiv de notre génération est « la tolérance ». Ceux qui s’affirment politiquement corrects tolèrent tous ceux qui sont d’accord avec eux, mais ce n’est pas pour autant qu’ils tolèrent ceux qui affirment que Dieu a un plan pour le mariage : unir un homme et une femme, en Christ, pour la vie.

À votre avis, pourquoi le diable combat-il le mariage avec une telle férocité ? La réponse va peut-être vous surprendre : parce qu’un mariage chrétien réussi est un témoignage de l’amour de Christ pour le monde !

Paul cherche à retenir notre attention quand il parle des ramifications du mariage dans la nouvelle alliance : « Le mariage est certes un grand mystère, mais derrière ces paroles se cache une vérité encore plus profonde : l’union de Christ et de l’Église, dont la réalité humaine n’est que le symbole. » (Ephésiens 5 : 32, Parole Vivante)

Si la relation que j’ai avec ma femme fonctionne comme Dieu l’a prévu, notre mariage est une image de la relation intime entre Jésus-Christ et son Église !

Néanmoins, le mariage n’est plus la formule préférée par la majorité. Selon l’Insee, il y a eu 274 084 mariages en France en 2006, mais en même temps 139 147 divorces étaient prononcés. Certaines sources affirment que 2,4 millions de couples vivaient hors mariage en 2006, contre seulement 446 000 en 1975.*

La statistique la plus choquante est peut-être celle-ci : plus de la moitié des enfants nés en 2006 ont été mis au monde par des mères non mariées.

Bien entendu, beaucoup d’entre eux sont venus au monde au sein d’un couple vivant une union différente du mariage. Mais ces autres types d’union annoncent-ils clairement la relation entre Christ et l’Église ?

Et quel est le message véhiculé par un couple marié en Christ ?

Le couple chrétien (Ephésiens 5 ; 1 Pierre 3)

Dans le couple chrétien, la femme symbolise le rôle de l’Église vis-à-vis de Christ. Elle montre combien l’Église aime et respecte Jésus, et comment elle doit lui faire confiance en toutes choses.

C’est Paul qui nous le dit. J’aime beaucoup la manière dont il introduit cela : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses ». (Eph. 5 : 22-24, Bible Segond)

J’aime beaucoup ces versets. Ils suffisent à déclencher une crise d’hystérie chez une militante du droit des femmes !

Pourtant, si nous réalisions à quel point ces idées étaient révolutionnaires pour une époque où beaucoup considéraient la femme comme la possession de l’homme, nous serions dans l’admiration. A travers Paul, le Saint-Esprit ordonnait d’avoir un grand respect pour les femmes.

Malheureusement, certains maris utilisent ces versets comme prétexte pour écraser leur épouse. « La Bible dit que je suis le chef de cette famille, alors fais ce que je dis ! »

Pour la femme, c’est peut-être déstabilisant de lire de tels versets. Et si mon mari agit en dictateur ? S’il est injuste ou méchant ?

« Nous devons prendre garde à un élément très important dans ce passage », observe le pasteur David Curtis. « À qui s’adresse-t-il ? Aux femmes. Pas aux maris… Souvent l’homme utilise l’instruction adressée à sa femme pour lui faire savoir qu’elle n’est pas à la hauteur, selon lui.

« Est-il correct de lire le courrier de quelqu’un d’autre ? Messieurs, ce passage ne vous est tout simplement pas adressé. »

Le pasteur Curtis ajoute : « La soumission n’est pas un commandement que le mari doit faire respecter. »**


Ce qui est frappant, c’est que la soumission biblique est volontaire ! La traduction de la Bible du Semeur fait bien ressortir cette idée : « … et parce que vous révérez le Christ, vous vous soumettrez les uns aux autres, vous femmes, en particulier, chacune à son mari et cela par égard pour le Seigneur. » (Eph 5 : 21, 22)

« Vous vous soumettrez ».

Avez-vous remarqué quelque chose de particulier en lisant Ephésiens 5 : 25-33 ? Le Seigneur ne dit pas aux femmes d’obéir à leur mari ! Il dit aux enfants d’obéir (hupakouo en grec) à leurs parents (Eph 6 : 1), et aux serviteurs d’obéir à leur maître (Eph 6 : 5), ce qui est cohérent avec les termes utilisés en Colossiens 3 : 18-22.

Mais pour les femmes, c’est n’est pas d’obéissance, mais de soumission (hupotasso en grec) qu’il s’agit.

Et quand Pierre parle de la soumission de la femme, il emploie le même mot que Paul (hupotasso, 1 Pi 3 : 1, 5) bien qu’il note que l’obéissance faisait partie de la soumission de Sara à Abraham (hupakou 1 Pi. 3 : 6).

Mais c’est une chose qu’elle faisait de bon coeur, et non par obligation comme un esclave l’aurait fait.

Même s’il est chef de la famille, le mari ne doit pas traiter son épouse comme un enfant ou une servante.

Bien que les mots « soumission » et « obéissance » aient un sens très proches, il y a une nuance entre les deux. Selon moi, l’obéissance est quelque chose que l’on fait parce qu’on n’a pas le choix — les enfants et les serviteurs obéissent.

La soumission, dans ce texte, est quelque chose que la femme fait volontairement, pour obéir tout simplement au Seigneur et par amour pour son mari.

Notre nature humaine n’aime ni l’obéissance ni la soumission. Pourtant, il n’y a pas de honte à se soumettre à un autre, bien que cela affecte notre orgueil. Le Seigneur Jésus lui-même s’est soumis (Luc. 2 : 51 ; 1 Corinthiens 15 : 28).

La soumission ne permet pas d’évaluer la valeur d’une personne, comme le note le pasteur Curtis : « Une position d’autorité ne signifie pas qu’une personne est meilleure qu’une autre. Elle veut simplement dire que sa fonction est différente. Elle a un autre rôle. Et la Bible enseigne clairement que les hommes et les femmes ont des rôles différents dans la vie. »**

Imaginez qu’un jour une armée décide d’attaquer l’ennemi, mais en souhaitant que tout le monde ait part à la décision : « Eh bien, les gars… Combien d’entre vous veulent attaquer aujourd’hui ? 12 232. Combien ne veulent pas ? 15 401. Sans opinion ? 1.

« Le résultat est clair. Nous n’attaquons pas. »

Non, ce sont les leaders qui décident. 

article tiré du livre–Le livre que vous auriez dû lire avant de vous marier: (Mais il n’est pas trop tard)
de David Porter cliquez pour voir sur Amazon.fr

La suite

Nous serions ravis de répondre à vos questions ou de vous aider dans les prochaines étapes de votre voyage.