Quand nous voulons arrêter
Les Grecs avaient une course unique dans leurs Jeux Olympiques. Le gagnant n’était pas celui qui arrivait le premier, mais celui qui finissait avec sa torche encore allumée. Pareil, on doit courir la course spirituelle qui nous attend avec la flamme de notre torche encore allumée pour Dieu. La vie chrétienne, c’est pas un sprint, mais un marathon qui demande de la foi, de la concentration et de l’endurance. Ça peut être difficile, car il y a beaucoup de jours où on n’a pas envie de persévérer dans ce que Dieu nous a appelés à faire. On a prié pendant des années pour le salut d’un être cher sans voir aucun changement. On a travaillé dur dans notre ministère sans voir les fruits qu’on espérait. On a choisi de faire ce qui est juste, mais on a l’impression que ça n’a rien changé. Ce genre de lassitude est réel, car même le croyant le plus fidèle se fatigue. Hébreux 10:36 dit: “Il faut de la persévérance pour faire la volonté de Dieu et recevoir ce qu’il a promis.” On dit que c’est grâce à sa persévérance que l’escargot est entré dans l’arche de Noé. Comment tenir le coup quand on a l’impression de ne plus pouvoir faire un pas de plus? Le premier point, c’est de décider consciemment de tenir bon. Il y a une force dans le fait de dire: “On ne va pas abandonner. On va continuer. On va aller jusqu’au bout.” Paul nous dit dans 2 Corinthiens 6:4: “Dans tout ce qu’on fait, on montre qu’on est les serviteurs de Dieu en supportant patiemment les problèmes, les épreuves et les difficultés.” Nos moments les plus durs mènent souvent aux plus beaux moments de notre vie. Job a tout perdu: sa santé, sa richesse et sa famille, et pourtant il a dit dans Job 13:15: “Même s’il me tue, je continuerai à lui faire confiance.” Ensuite, on peut garder les yeux fixés sur Jésus. Hébreux 12:1-2: « Courons avec persévérance la course qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, le pionnier et le consommateur de la foi.” Il a été dit: “Si on regarde le monde, on va être angoissé, si on regarde à l’intérieur de nous-mêmes, on va être déprimé. Mais si on regarde Jésus-Christ, on va être en paix.” Tout dépend de ce sur quoi on fixe notre regard. On peut soit regarder nos problèmes, soit regarder la solution. Plus on regarde Dieu, plus le problème devient petit. Plus on regarde nos problèmes, plus ils deviennent grands. L’endurance, ce n’est pas ne jamais souffrir; c’est continuer à faire confiance à Dieu quand les raisons sont cachées et que la douleur est réelle. Shadrach, Meshach et Abednego ont été jetés dans une fournaise chauffée sept fois plus que d’habitude. Les flammes étaient si chaudes que le feu a tué les soldats qui avaient jeté Shadrach, Meshach et Abednego dans la fournaise. Daniel 3:24,25 nous dit: “Alors le roi Nebucadnetsar bondit de sa place, stupéfait, et demanda à ses conseillers: “N’y avait-il pas trois hommes que nous avons ligotés et jetés dans le feu?” Ils répondirent: “Certainement, Votre Majesté.” Il dit: “Regardez, je vois quatre hommes marcher dans le feu, sans être attachés et sans être blessés, et les quatre ressemblent à des fils des dieux.” Nebucadnetsar leur crie de sortir du feu. Et ils en sortirent. Voici le principe: même au milieu du feu, ils ont continué à marcher. Ils ont continué à endurer. Ils ont continué à travailler. Ils ont continué à exercer leur ministère. Quand tout va super bien, on continue à marcher. Quand tout va vraiment mal, on continue à marcher. Quand les gens disent du bien de nous, on continue à marcher. Quand les gens disent du mal de nous, on continue à marcher. Sans jamais regarder à droite ou à gauche, mais en gardant les yeux fixés sur Jésus. Troisièmement, on compte sur la puissance de Dieu. On ne va pas tenir le coup par nos propres moyens. On a besoin de la puissance de Dieu pour traverser cette période difficile. Colossiens 1:11: “Sa puissance glorieuse vous rendra patients et assez forts pour tout supporter, et vous serez vraiment heureux.” Certaines personnes nous disent souvent, quand on en a besoin: “Dieu ne vous donnera jamais plus que ce que vous pouvez supporter.” Ça sonne bien, mais ce n’est tout simplement pas vrai. Dieu nous donnera plus que ce qu’on peut supporter, du moins si on essaie de faire face sans son aide. Il y aura des moments où on traversera bien plus que ce qu’on pourrait supporter si on essayait de faire face tout seul. Philippiens 4:13: “Nous pouvons tout faire grâce au Christ qui nous fortifie.” On ne comprendra pas que Dieu est tout ce dont on a besoin tant qu’on n’aura pas compris que Dieu est tout ce qu’on a. Galates 6:9: “Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.” N’abandonnons pas aujourd’hui, car le meilleur reste à venir!