Leçon 1. Le pouvoir de nos mots. Nous pouvons maudire. Proverbes 18:21.
Peu de sujets sont plus importants pour la vie en Christ et dans le Royaume de Dieu que la puissance de nos paroles.
I Corinthiens 13:1: “Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.”
La preuve que l’Esprit de Dieu est dans nos vies n’est pas que nous parlons dans une langue inconnue mais que nous maîtrisons la langue que nous connaissons.
Avons-nous une idée du nombre de mots que nous utilisons au cours d’une journée ordinaire? Selon des chercheurs, au cours d’une journée, nous ouvrons la bouche 700 fois et utilisons environ 18,000 mots! Les femmes prononcent en moyenne 30 000 mots par jour, les hommes environ 12 000.
Est-ce que nos mots nous ont déjà causé des problèmes? Nous avons tous connu l’horreur de dire quelque chose trop rapidement.
Jacques 3:2: “Nous bronchons tous de plusieurs manières.”
Nous trébuchons tous dans la vie. Nous disons des choses stupides. Nous prenons des décisions stupides. Nous nous mettons en colère trop rapidement.
Nous sommes trop lents à pardonner. Nous portons des jugements à l’emporte-pièce. Nous critiquons sans connaître les faits. Nous jugeons les autres tout en nous excusant nous-mêmes.
Nous parlons avant d’écouter. Nous nous vantons trop. Nous utilisons les mots comme des armes. Nous rabaissons ceux qui ont une opinion différente.
Jacques 3:2: “Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.”
Jacques dit que si nous pouvons contrôler notre bouche, nous sommes parfaits.
Il ne parle pas d’être sans péché. Le mot « parfait » en grec signifie littéralement « mature, sain ». Notre langue révèle ce qui se passe en nous spirituellement. Ce que nous disons révèle ce qui est dans notre cœur.
Matthieu 12:34: “Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle.”
Jacques dit que nous devons apprendre à contrôler notre bouche. Nous devons apprendre à dompter notre langue. Nous devons apprendre à maîtriser notre langue sous contrôle.
Certaines personnes croient que nos mots sont neutres et qu’ils ne peuvent faire de mal à personne. Nos mots ne sont pas neutres.
Proverbes 18:21: “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits.”
Premièrement, nos mots peuvent apporter la mort
Jacques 3:10: “De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.”
Nos paroles peuvent blesser les autres.
Nous pouvons tous nous souvenir de choses négatives et méchantes qui nous ont été dites, même il y a des décennies. Nous nous souvenons de l’endroit où ils ont dit ce qu’ils ont dit, du ton de leur voix et bien sûr de ce qu’ils ont dit. Et cela fait toujours mal.
Un bras cassé peut mettre six semaines à guérir, mais une parole négative et blessante peut mettre toute une vie à être surmontée.
Le livre des Proverbes est très direct lorsqu’il parle du danger des commérages, des paroles qui causent la division, de la calomnie et du partage de fausses informations dans l’intention de blesser quelqu’un, des paroles de colère et des mensonges.
Proverbes 20:19: “Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; Ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres.”
Proverbes 6:19: “Le faux témoin qui dit des mensonges, Et celui qui excite des querelles entre frères.”
Proverbes 10:18: “Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé.”
Proverbes 16:28: “L’homme pervers excite des querelles, Et le rapporteur divise les amis.”
Les commérages se cachent souvent dans des phrases telles que;
As-tu entendu? Savais-tu que. On me dit. Garde-le pour toi, mais. Je ne pense pas que ce soit vrai, mais j’ai entendu dire que. Je ne te le dirais pas mais je sais que ça ne va pas plus loin.
Et la phrase la plus infâme est: Je te dis ça pour qu’on puisse prier.
Souviens-toi de cette règle: si tu es entouré de gens qui font des commérages sur les autres, il ne faudra pas longtemps avant qu’elles ne fassent des commérages sur toi!
Lorsque quelqu’un essaie de te contaminer avec ses ragots ou ses plaintes, vous pouvez l’arrêter avec ces cinq questions :
1. Quelles sont les raisons qui vous poussent à me dire cela ?
2. Où avez-vous obtenu vos informations ?
3. Êtes-vous allé directement voir la personne ?
4. Avez-vous vérifié vos faits ?
5. Puis-je vous citer lorsque je vérifierai ces faits?
Il faut dix déclarations positives pour surmonter une déclaration négative faite par quelqu’un. Les gens croiront le négatif avant de croire le positif. Certaines personnes pensent que critiquer les autres est un don spirituel!
Si les imperfections des autres n’existaient pas, ils n’auraient rien à dire?
Il est intéressant de constater que quelqu’un peut quitter le culte du dimanche matin en disant la prédication était excellente, le culte était merveilleux, j’aime mon église.
L’autre peut partir (après s’être assis à côté de la personne mentionnée ci-dessus)en disant: La prédication était horrible, le culte était ennuyeux et je déteste mon église.
Les deux quittent le même culte!
Dans certaines cultures, se plaindre est un sport national, une caractéristique de la culture. La moitié du monde est malheureuse parce qu’elle ne peut pas avoir ce qui rend l’autre moitié malheureuse.
Il est très difficile d’être constamment avec des personnes qui se plaignent toujours et sont négatives. Rien ne leur plaît jamais. Ils trouvent un problème dans chaque solution.
Les personnes qui se plaignent le plus sont généralement celles qui en font le moins. Mais que faire si cette personne, c’est nous? Nous nous trouvons tous, par moments, dans cette position.
En nous plaignant, nous remettons en cause trois choses:
La sagesse de Dieu.
Nous disons : « Dieu, sais-tu vraiment ce que tu fais? Est-ce que tu vois ce qui se passe?Est-ce vraiment sage?”
L’attention de Dieu.
Nous disons: ”Est-ce que tu m’aimes vraiment? Prends-tu vraiment soin de moi?”
La bonté de Dieu.
Nous nous concentrons sur ce que nous n’avons pas au lieu de nous concentrer sur ce que nous avons. Nous sommes ingrats.
Souvent, les choses dont nous nous plaignons le plus sont souvent les choses mêmes dont Dieu sait que nous avons le plus besoin dans nos vies pour devenir tout ce qu’il veut que nous soyons. Nous trouverons toujours ce que nous cherchons.
Il était un temps où les voyageurs dépendaient des ferries pour traverser les rivières de France.
L’histoire est racontée d’un vieux capitaine de ferry sage qui avait l’habitude de parler à ses passagers pendant qu’il leur faisait traverser le fleuve.
À une occasion, il a parle avec une femme qui semblait contrariée, bouleversée.
Elle lui a dit: ”Vous savez, je n’ai jamais été aussi heureuse de m’éloigner d’un endroit dans ma vie que de m’éloigner d’ici. Les gens ici sont carrément méchants. Je quitte certaines des personnes les plus détestables que j’aie jamais connues. »
« Oui madame », a répondu le vieux capitaine du ferry. « Vous trouverez des gens comme ça partout où vous allez ! »
Après avoir fait traverser la rivière à son chargement de passagers, et sur le chemin du retour, il a commencé à parler à une autre femme.
Elle pleurait. « Vous savez monsieur, cela me brise le cœur de quitter cet endroit. Je n’ai jamais été avec autant de personnes aimantes. Je me suis fait tant de merveilleux amis. J’ai l’impression de laisser un morceau de mon coeur dans cet endroit.
« Oui, madame », a répondu le vieux et sage capitaine du ferry. « Vous trouverez des gens comme ça partout où vous allez.”
C’est notre choix.
Nous choisissons les paroles que nous disons selon ce qu’on trouve dans le coeur.
Nos paroles ouvrent et ferment des portes.
Jacques 3:9: “Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.”
Lorsque nous parlons, nous pouvons soit ouvrir une porte de louange pour que Dieu la traverse, soit ouvrir une porte d’enfer pour que l’ennemi la traverse. Quelle porte ouvrons-nous?
Premièrement, nous pouvons maudire ceux qui nous entourent.
Nous pouvons les maudire en leur disant: « Tu ne feras jamais rien. Tu es paresseux. Tu ne réussiras jamais. Tu es stupide. Tu es moche.”
Au bout d’un moment, quand ils entendent cela, ils commencent à croire les choses qu’on leur dit, les choses qu’on leur dit, en pensant à leur état de fragilité: « Je ne pourrai jamais rien faire. Je suis paresseux. Je ne réussirai jamais. Je suis moche.”
Ce qui est vrai pour les gens l’est aussi pour Satan. Satan essaiera de retourner nos paroles contre nous.
Satan, dit la Bible, est notre accusateur à tous. Son nom signifie “calomniateur.”
Satan nous tentera de pécher, puis se retournera contre nous et nous accusera du péché même qu’il nous a tentés de commettre!
Satan nous dira: “Tu es une excuse terrible pour un chrétien. Tu es un chrétien et tu l’a fait? Tu n’es rien. Personne ne t’aime. Tu ne sortirais jamais de ta horrible situation. Tu es sans espoir. Tu es impossible à aimer. Tu es un conjoint ou un parent terrible.
Nous prenons ces pensées et ensuite les faisons notre en disant: « Je suis une excuse terrible pour un chrétien. Je suis un chrétien et je l’ai fait? Je ne suis rien. Personne ne m’aime. Je ne sortirai jamais de cette horrible situation. Je suis sans espoir. Je suis impossible à aimer. Je suis un conjoint ou un parent terrible.”
Nous ne sommes pas ce que les autres disent que nous sommes. Nous sommes ce que Dieu dit que nous sommes. Nous pouvons arrêter de jouer pour les autres.
L’opinion de Dieu sur nous est la seule qui compte en fin de compte.
I Jean 3:20 nous dit: « Si nous nous condamnons nous-mêmes, Dieu est plus grand que notre coeur.”
Nous pouvons arrêter de nous battre nous-mêmes en nous rappelant que Dieu nous aime sans condition. Il est pour nous aujourd’hui.
Paul écrit dans Romains 8:31,35: “Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous, qui nous séparera de l’amour de Christ?”
2 Corinthiens 5:17: “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.”
Rappelons-nous qui nous sommes en Christ ! En Christ:
Je suis un chef-d’œuvre de Dieu.
Je suis un enfant de Dieu.
Je suis un ami de Jésus-Christ.
J’ai été justifié (déclaré juste).
Je suis uni au Seigneur et ne fais qu’un avec lui en esprit.
J’ai été racheté à un prix et j’appartiens à Dieu.
Je suis membre du corps de Christ.
J’ai été choisi par Dieu et adopté comme son enfant.
J’ai été racheté et pardonné de tous mes péchés.
Je suis complet en Christ.
J’ai un accès direct au trône de la grâce par Jésus-Christ.
Je suis libre de toute condamnation.
Je suis assuré que Dieu travaille pour mon bien en toutes circonstances.
Je suis libre de toute condamnation portée contre moi et je ne peux pas être séparé de l’amour de Dieu.
J’ai été établi, oint et scellé par Dieu.
Je suis caché avec Christ en Dieu.
Je suis convaincu que Dieu achèvera le bon travail qu’il a commencé en moi.
Je suis un citoyen du ciel.
Je n’ai pas reçu un esprit de peur mais de puissance, d’amour et d’un esprit sain.
Je suis né de Dieu et le malin ne peut pas me toucher.
Je suis une branche de Jésus-Christ, la vraie vigne et un canal de sa vie.
J’ai été choisi et désigné pour porter du fruit.
Je suis le temple de Dieu.
Je suis un ministre de la réconciliation pour Dieu.
Je suis assis avec Jésus-Christ dans le royaume céleste.
Je peux m’approcher de Dieu avec liberté et confiance.
Je peux tout par Christ, qui me fortifie.
C’est qui nous sommes maintenant.
Notre identité ou la façon dont nous nous voyons déterminera toujours notre comportement ou notre façon d’agir. Nous vivrons toujours de manière cohérente avec qui nous croyons être. Nous sommes plus que vainqueurs en Christ.
Dieu nous aime inconditionnellement et il est content de nous.