Leçon 1 : Nos problèmes. Comment gérons-nous nos problèmes?
Dieu a un plan et un but pour nos vies.
Jérémie 29:11: “Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.”
Lorsque nous parlons du plan et du but de Dieu pour nos vies, nous aimons ce verset, et à juste titre, parce qu’il nous promet prospérité, paix et espoir.
Mais que se passe-t-il si le plan de Dieu pour nos vies comprend la douleur et la souffrance? Que se passe-t-il si nos problèmes sont dans la volonté de Dieu?
I Pierre 4:12,19: “Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.”
Pierre dit que parfois nos problèmes sont dans la volonté de Dieu. De mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes.
Jesus a dit dans Jean 16:33: “Dans ce monde, vous aurez des tribulations.”
Job 5:7 dit: “L’homme naît pour souffrir, tout comme les étincelles s’élèvent pour voler.”
Les problèmes font partie de la vie. Les seules personnes sans problèmes sont dans le cimetière.
Il n’y a pas de fin aux problèmes que nous rencontrons dans la vie. Une fois que nous comprenons que la vie est dure, la vie cesse d’être si dur à vivre pour nous.
Nous sommes soit en train d’entrer dans une crise, soit au milieu d’une crise, soit en train de sortir d’une crise.
Vous dites: “Je viens a l’eglise et vous me dites que je vois avoir des problèmes. Dis moi quelque chose que je ne savais pas.”
Nous allons commencer par 4 mythes concernant nos problèmes:
- La souffrance est évitée en ayant beaucoup de foi.
Nous n’avons qu’à lire Hébreux 11 pour voir que les hommes et les femmes pieux et plein de foi de la Bible ont souffert. Ils avaient des problèmes comme nous.
Hébreux 11:36-37: “d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités.”
Les personnes de grande foi peuvent traverser des moments de grande souffrance. Chaque fois que Dieu nous utilise d’une manière puissante, il nous fait toujours passer par le feu.
2. La souffrance est toujours une punition pour le péché.
Non, toute la douleur que nous éprouvons dans la vie n’est pas à cause de notre péché.
Jesus a dit dans Matthieu 5:45: “Il fait pleuvoir sur les juste set sur les injustes.”
La souffrance ne fait pas de favoritisme.
Nous avons des problèmes parce que nous vivons dans un monde déchu, plein de péchés. Nous avons des problèmes à cause des catastrophes naturelles. Nous avons des problèmes à cause des actions des autres. Nous avons des problèmes parce que nous sommes dans une bataille spirituelle et que l’ennemi nous attaque. Et oui, nous avons des problèmes que nous provoquons nous-mêmes.
David dit dans Psaumes 119:71: « Il est bon pour moi d’être affligé, afin que j’apprenne tes lois.”
Il a écrit cela après avoir commis l’adultère avec Bethsabée.
À la suite de ce problème, David s’est attiré toutes sortes de chagrins dans sa vie. La rébellion de ses enfants, des problèmes dans le royaume, toutes sortes de choses sont arrivées à cause de cette relation, et c’était sa faute. C’est lui qui en est responsable.
Mais tous nos problèmes ne sont pas des conséquences du péché.
3. La souffrance doit être évitée à tout prix.
Parfois, sinon la plupart du temps, la peur d’une situation ou d’une circonstance peut être plus débilitante que la circonstance elle-même.
Lorsque nous fuyons ou nions notre douleur, nous pouvons ressentir une augmentation de l’inquiétude, de l’anxiété et de la peur, et nous nous éloignons du chemin de la liberté et de la libération.
Certains chrétiens pensent que Dieu veut que nous souriions tout le temps, que nous ne soyons jamais tristes, que nous n’ayons jamais de chagrin, que nous ne soyons jamais blessés ou que nous ne pleurions jamais.
Qu’il s’agisse d’un parent atteint de la maladie d’Alzheimer, d’un enfant atteint d’un cancer, d’un mari ou d’une femme licencié(e) ou d’une personne qui nous trahit, nous devrions toujours prétendre que ce n’est pas grave et ne pas être tristes.
Qu’il n’est pas spirituel de montrer que nous avons des problèmes.
Nous entrons dans l’église et quelqu’un nous demande: » Comment allez-vous? Les choses se passent-elles bien?”
Nous disons généralement, “tout va bien.” Mais que se passe-t-il quand tout ne va pas bien? Que disons-nous alors?
Nous ne devons pas nier nos émotions et nos réactions en pensant qu’elles ne sont pas spirituelles. Nous devons embrasser notre douleur et accepter la réalité de notre situation.
Nous ne savons jamais que Dieu est tout ce dont nous avons besoin jusqu’à ce que nous sachions que Dieu est tout ce que nous avons.
4. La souffrance doit être pleinement comprise dans cette vie.
Alors que nous souffrons, nous demandons: « Pourquoi tout le monde n’est-il pas guéri? Pourquoi Dieu n’enlève-t-il pas ma souffrance et ma douleur? Pourquoi y a-t-il des tragédies et des catastrophes?”
Les questions sont infinies et ce qui est frustrant, c’est qu’il y a un manque alarmant de réponses satisfaisantes.
Lorsque nous ressentons l’effet, nous avons besoin de réponses à la cause. Nous avons besoin de savoir pourquoi. Nous pouvons supporter presque tout dans notre vie si nous savons que notre souffrance a un but.
Pourtant, il y a des événements dans nos vies qui ne seront jamais complètement compris dans cette vie. Nous ne les comprendrons pas complètement tant que nous n’aurons pas atteint le ciel.
Dieu a dit dans Esaie 55:8,9: “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées.”
Lorsque nous sommes confrontés à une épreuve que nous ne comprenons pas, nous pouvons réagir de quatre manières différentes.
- nous pouvons réagir en exagérant la douleur, en abandonnant ou en fuyant.
Il y a plus de gens qui abandonnent leur foi à cause de la souffrance qu’à cause de n’importe quel malentendu intellectuel.
Certaines personnes vivent dans la peur et la dépression. Ils pensent que s’ils s’inquiètent suffisamment, le problème disparaîtra.
S’ils sont suffisamment obsédés par ça, – ça ira mieux.
Nous pouvons éviter la douleur de toutes sortes de façons créatives: Nous pouvons nous plonger dans notre travail. Nous pouvons être sur les médias sociaux pendant des heures chaque jour. Nous pouvons courir d’une activité à l’autre.
Beaucoup d’autres, malheureusement, s’adonnent à la suralimentation, à l’alcool, aux pilules, à la pornographie – tout ce qui peut leur permettre d’éviter la douleur.
2. Nous pouvons réagir avec ressentiment.
Certains pensent que s’il y avait vraiment un Dieu au ciel, il ne laisserait pas mon enfant me décevoir de la sorte. Il ne laisserait pas mon conjoint s’enfuir avec quelqu’un d’autre. Il ne m’aurait pas donné cette maladie en phase terminale.
Nous avons toujours le choix dans notre vie, nous pouvons devenir meilleurs ou nous pouvons devenir amers.
3. Nous pouvons réagir de manière créative.
Nous pouvons utiliser les difficultés pour aider d’autres personnes dans le besoin.
Dieu peut utiliser notre douleur pour aider les autres.
2 Corinthiens 1:4: « qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque l’affliction!”
4. nous pouvons répondre par la fidélité et foi.
Thomas d’Aquin a écrit: ”Pour celui qui a la foi, aucune explication n’est nécessaire. Pour celui qui n’a pas la foi, aucune explication n’est possible ».
Pendant nos saisons de lutte, marcher dans la foi, c’est accepter ce que nous ne pouvons pas changer et ne pas se décourager.
La foi, c’est ne pas prétendre que tout va bien quand ce n’est pas le cas. La foi, c’est faire confiance à Dieu.
C’est dire que nous ne savons pas pourquoi les choses se passent come elles le font, mais que nous connaissons Dieu et que nous pouvons lui faire confiance.
Job 11:13 nous dit: « Tendez la main à Dieu, puis affrontez le monde aujourd’hui avec fermeté et courage”.
Fanny Crosby était une compositrice chrétienne qui a écrit certains des plus grands hymnes de la foi. Elle était aveugle.
Lorsqu’elle était âgée, quelqu’un lui a dit que si elle était née à cette époque, une opération aurait pu lui rendre la vue.
Au lieu d’être amère, elle a dit: ”Je ne sais pas si je changerais quoi que ce soit. Tu sais que la première chose que je verrai, c’est le visage de Jésus.”
Viktor Frankl, un survivant des camps de concentration, a écrit un jour: ”On peut tout enlever à un homme, sauf une chose: choisir son attitude dans n’importe quelle circonstance donnée, choisir son chemin ».
Lorsque nous traversons des saisons difficiles, il y a une tentation de marcher selon nos sentiments au lieu de marcher par la foi.
La douleur est inévitable, mais la misère est facultative.
Nous avons le choix.
Allons-nous faire confiance à Dieu ou à nos sentiments? Allons-nous choisir la joie plutôt que le désespoir? Allons-nous être reconnaissants au lieu de vivre dans le mécontentement? Allons-nous pardonner au lieu de vivre dans l’amertume?
C’est notre choix. Nos choix créent notre réalité présente et notre espoir futur.
Choisissons sagement aujourd’hui.
Qu’est-ce qui nous aide à gérer notre douleur de manière fidèle?
Nous pouvons comprendre comment Dieu peut utiliser la douleur dans nos vies pour sa volonté et notre bien.