Tais-toi ou c’est la porte ! Marco Ceara

Marco Ceara, vétéran du football brésilien et ancien de PSG, a été confronté à un moment crucial au début de sa carrière, où il a dû choisir entre sa foi et son rêve de football.

On envie les joueurs de football quand ils signent des renouvellements de contrat avec un grand club comme ce fut le cas pour Marco Ceara au Paris Saint Germain il y a quelques années.

Ce Brésilien né le 16 juin 1980 a donné sa vie au Seigneur Jésus, mais cet engagement lui a coûté cher. Marco aspirait à une vie meilleure et espérait y arriver par son talent au football. A 19 ans, il avait déjà beaucoup accompli quittant une vie paysanne pour celle de footballeur professionnel.

« J’ai commencé à aider mes parents à la ferme quand j’avais six ans. On plantait du riz pour manger parce qu’on n’avait pas de travail pour gagner de l’argent. Je suis le dernier né d’une famille de 8 enfants » se souvient Marco.

« Alors que j’atteignais mes 11 ans, 4 ou 5 frères étaient déjà partis pour Sao Paulo à la recherche d’une vie meilleure. Mes parents ont aussi quitté la ferme pour vivre à Sao Paulo. A mon arrivée dans cette ville, j’ai pu gagner de l’argent en vendant de la glace aux passants. J’ai ensuite travaillé au supermarché à 12 ans. »

Par la suite son frère l’a inscrit dans une petite école de foot pour le sortir des mauvaises influences du quartier. « On habitait dans une favela, un endroit difficile. Il y avait des gens qui volaient, qui consommaient de la drogue. » Dans cette école il étudiait le matin et jouait au foot l’après-midi.

Quand il eut 13 ans, il postula au centre de formation de l’équipe de Santos. Il fut accepté et y resta jusqu’à l’aube de ses 20 ans, âge où son rêve faillit être brisé…

Connaître Dieu

A 18 ans, Marco fit une rencontre imprévue qui allait changer la direction de sa vie. « (Au centre d’entraînement) on mangeait au restaurant. Le propriétaire du restaurant était Chrétien. Il faisait une réunion tous les samedis chez lui. Il m’a ainsi invité à participer un jour à une réunion. »

Le jeune Marco n’avait pas particulièrement soif de Dieu. « J’y suis allé parce que je n’avais rien d’autre à faire. J’avais 18 ans et le désir de sortir la nuit. Mais je n’avais pas d’argent pour cela.»

Il ne voulait donc pas rester dans les logements du club et alla à cette réunion. « Carlos, (le propriétaire du restaurant) m’a expliqué le plan du salut du Seigneur. Il m’a dit que Jésus est venu pour nous donner le salut, qu’il est mort pour nous, que nous sommes pécheurs et qu’on a besoin de reconnaître notre péché et de le confesser à Jésus.

« Je n’ai pas accepté d’ouvrir mon cœur la première fois que j’ai entendu ce message. Je crois que c’est la troisième ou quatrième fois que j’ai ouvert mon cœur à Jésus-Christ en reconnaissant que seulement Jésus pouvait me sauver et me donner la vie éternelle. »

Sa vie changea énormément. « Après cette rencontre avec Jésus, je commençai à grandir et à avoir faim de la Parole de Dieu, faim de mieux Le connaître. J’ai rencontré plusieurs fois par semaine l’homme qui m’a conduit à Jésus. Il m’a expliqué la Parole de Dieu ; je commençais à lire la Bible.

« C’était difficile pour moi parce que j’habitais avec plusieurs jeunes et la conversation ne tournait pas autour de Dieu mais plutôt autour du monde et de ce que le monde a à offrir aux jeunes. Mais grâce à Dieu, j’ai relevé les défis du quotidien, les difficultés et les soucis. »

Stop … ou le chômage

Marco commença à partager la Parole de Dieu avec les jeunes joueurs qui étaient avec lui. Il allait à l’église tous les dimanches.

Mais son zèle allait lui coûtait cher. « Un jour le président (du club) m’a dit : ‘ Viens, il faut que je te parle.’ Et il m’a emmené dans son bureau. ‘ Marco, il faut que tu arrêtes de parler de Jésus. Je ne veux pas que tu parles de Jésus ici. Si tu continues, je te vire du club.’ »

Le jeune vit son rêve d’une carrière de footballeur en danger. « J’ai dit : ‘Mon Dieu, que dois-je faire ?’ » Marco lui a alors témoigné de ce que le Seigneur a fait dans sa vie.

Le président lui répondit cependant : « Il y a deux possibilités : soit tu continues avec Jésus et je te vire du club ; soit tu abandonnes Jésus et tu restes dans le club. »

« C’était difficile parce que c’était mon rêve qui était en jeu. Le Seigneur m’a donné la force de prendre la bonne décision de continuer avec Lui. »

Mais les doutes sont vite arrivés. « A peine sorti du bureau du Président je pensais avoir fait le mauvais choix. Maintenant que je quitte le club, qu’allait-il se passer dans ma vie ? Je suis allé directement chez Carlos et il m’encouragea: ‘ Le Seigneur est avec toi. Il va te donner la victoire, il est vivant, il est tout puissant. Ne t’inquiète pas. Le Seigneur va agir pour toi.’ »

« J’ai pris ses paroles pour moi-même. Le Seigneur peut faire un miracle. »

Marco dût alors rentrer chez ses parents, qui étaient convaincus qu’il fallait qu’il fasse autre chose. « Je crois que Dieu a un projet dans le foot pour moi » répondit Marco. « Cette situation a duré deux mois. Puis un jour, le téléphone sonna : c’était une proposition pour rejoindre un autre club. Dieu m’a montré qu’il était vraiment avec moi, que chaque fois que j’ai fait un pas vers le Seigneur, il allait devant moi en faisant des miracles pour moi…

« Je crois que si j’avais décidé d’abandonner le Seigneur, je serais toujours au Brésil dans une petite équipe parce que je pense que lorsqu’on rend honneur au Seigneur il nous bénit en retour. »

Marco s’épanouit dans la vie à présent. Sa famille lui donne une joie énorme. « Je crois que la famille est un grand trésor que Dieu m’a donné. »

Et il donne le meilleur de lui-même sur le terrain.

Mais il y a toujours un troisième élément qui prime sur tout : « Le plus important c’est le Seigneur Jésus, et non le football. »

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