Vaincre le perfectionnisme

Il y a le petit enfant qui perd son amour pour l’art parce qu’on le punit tout le temps pour avoir dépassé les lignes. Les parents peuvent en demander trop. Le conjoint qui perd sa joie dans son mariage parce qu’il n’arrive jamais à satisfaire la personne qu’il a épousée. Les maris et les femmes peuvent en demander trop. L’employé talentueux qui grimace chaque fois qu’il est en présence de ses supérieurs parce qu’il trouve impossible que son patron lui dise deux mots: “Bon travail.” Les employeurs peuvent en demander trop. Le pasteur dévoué d’une petite église qui finit par quitter son église parce qu’il se rend compte qu’il ne pourra jamais satisfaire les membres de son église. Les membres de l’église peuvent en demander trop. Et oui, les gens à l’église en ont marre d’être battus et meurtris par les coups verbaux donnés depuis la chaire. Les pasteurs peuvent en attendre trop.  Pour ceux qui en attendent trop, rien n’est jamais assez. Il y a toujours moyen de faire mieux, toujours quelque chose à critiquer. Ils utilisent des mots comme “devoir” et “falloir” et adorent les phrases qui contiennent “doit” et “plus.” Pour eux, “travailler plus dur” et “viser plus haut” sont la règle plutôt que l’exception.  Rien ne les satisfait jamais, et le pire, c’est que rien ne les satisfera jamais. On dit souvent que “si on attendait de pouvoir faire quelque chose parfaitement, on ne ferait jamais rien.” Le perfectionnisme peut être la forme d’abus la plus paralysante dans nos vies. Dans un monde imparfait, c’est dangereux. On peut être plus durs avec nous-mêmes et avec les autres que Dieu ne l’est. Le perfectionnisme peut nous faire perdre notre joie. On devient anxieux et inquiet quand les choses ne se passent pas exactement comme prévu. Ça peut endommager et détruire nos relations avec ceux qui nous entourent. Si quelqu’un ne répond pas à nos attentes, on peut être déçu et ressentir de la rancœur à son égard. Le perfectionnisme peut nous faire perdre notre motivation à continuer quoi que ce soit dans la vie. On pense, sans le dire: “Si ça ne peut pas être fait parfaitement, alors on ne le fera pas du tout.” Winston Churchill a dit un jour: « Le perfectionnisme est synonyme de paralysie.” Pourtant, il vaut mieux faire quelque chose de manière imparfaite que de ne rien faire de parfait. Le perfectionnisme concerne notre personne, notre travail et nos efforts. La grâce concerne Dieu. Dieu ne nous demande jamais d’être parfaits, mais seulement de grandir en lui. Dieu accepte nos imperfections parce qu’il sait que nous sommes tous des êtres imparfaits qui essayons de servir un Dieu parfait.  Ecclésiaste 7:20 dit: “Il n’y a personne sur terre qui fasse toujours ce qui est juste et qui ne commette jamais d’erreur. » Il a été écrit: “Il y a une fissure dans tout, c’est ainsi que la lumière entre.” Quand un petit enfant dessine dans un livre de coloriage, le résultat est généralement des gribouillis, pas une seule couleur, rien entre les lignes. Mais pour nous, c’est la plus belle chose au monde.  Ça n’a pas besoin d’être parfait. Pourquoi ? Parce qu’on les aime. Dieu nous aime même si on n’est pas parfaits. Ça ne veut pas dire qu’on ne cherche pas à être saints et à grandir dans notre relation avec Lui. Mais ça veut dire qu’on marche tous par la grâce et que chacun fait de son mieux. Évidemment, ce n’est pas en allant à l’extrême opposé et en menant une vie médiocre. On doit évaluer nos attentes envers ceux qui nous entourent. Nos attentes doivent : Être raisonnables et réalistes. Laisser aux gens la possibilité d’être eux-mêmes. Permettre aux gens de faire des erreurs. Être communiquées de manière à ce qu’elles soient perçues comme notre opinion, notre point de vue, notre besoin ou notre préférence, plutôt que comme un jugement sur l’autre personne qui ne répond pas à nos attentes. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas fixer des limites au comportement des autres lorsqu’ils agissent de manière inacceptable ou qu’on ne peut pas exprimer nos besoins ou nos désirs.  Ça veut dire qu’on s’assure que nos attentes sont raisonnables avant de dire aux gens qu’on connaît, avec qui on bosse ou qu’on aide qu’on est déçu par eux. Un des plus beaux cadeaux qu’on puisse faire aux gens, c’est de leur dire qu’ils sont assez bien comme ils sont. Jésus a dit dans Matthieu 11:28-30: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger.”Échangeons notre perfectionnisme contre Sa paix et marchons dans l’amour, l’acceptation et le pardon avec ceux qui nous entourent.

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