Couper du bois…
Il y a une chose que j’aimais beaucoup dans notre living à Guignicourt en France, c’est la cheminée à bois. C’est du travail pour la faire fonctionner, mais cela en vaut la
peine.
Cette année, j’ai acheté du bois déjà coupé » sur mesure » pour que je ne
sois pas obligé de le scier en deux comme les années précédentes ! Mais
j’ai toujours un petit souci car le bois est épais et je dois le fendre…
Pas de problème ! Vous devriez me voir, frappant des coups puissants avec
ma hache-des éclats de bois volants dans tous les sens, le manche de la
hache se brisant à cause de tant de force. Un bûcheron brûlerait de
jalousie en me voyant. Oh ! Oh ! Oh ! On se sent très masculin en fendant
le bois. Je le fais comme mon grand-père le faisait dans le temps (la
différence c’est qu’il était obligé de le faire, moi je le fais pour qu’il
y ait une bonne atmosphère dans la maison et pour économiser un peu de
fuel).
Après, je m’effondre dans ma chaise derrière mon bureau et je réfléchis. Le
niveau de testostérone a chuté et je pense à une sieste… Mais quand même
….. ce fut agréable. Il doit y avoir un instinct inné chez les hommes qui
fait qu’ils aiment couper le bois.
L’instinct. C’est un héritage de nos pères transmis par le biais de nos
gènes. Les oies volent vers le sud pour hiverner. Les saumons remontent la
rivière. Qui leur a enseigné cela ?
Je vous ai parlé des Indiens de ma famille parmi mes ancêtres. Peut-être
que je me réveillerai un soir avec le désir inné de scalper quelqu’un. La
seule qui sera là, pourtant, c’est mon épouse ! Elle aussi, elle a des
ancêtres Indiens. Alors, je la laisserai tranquille, maîtriserai mes
instincts naturels et je m’endormirai de nouveau.
Car dans cette bataille-là, c’est moi qui risque d’être scalpé !
Je crois que Dieu place un autre désir inné dans le sein de toute personne
qui marche sur terre-c’est le désir de Le connaître. Beaucoup de gens
passent toute leur vie en essayant de calmer cette douleur inexpliquée au
plus profond d’eux-mêmes.
Ils imaginent que la gloire, ou beaucoup de biens matériels, ou des
relations amoureuses, ou beaucoup d’expériences incroyablement passionnées
étancheront cette soif. Mais la » bouche » reste sèche parce que cette soif
dure.
Le mathématicien et philosophe Blaise Pascal observa : » Dans le coeur de
l’homme il y a un vide et ce vide a la forme de Dieu et seul Dieu peut le
remplir « .
Ca y est ! C’est pas mal pour un philosophe, n’est pas ?
L’homme déchu a besoin du Dieu vivant. Plus il comble ce vide dans notre
vie, plus la vie irradie de couleurs et de sens. Il satisfait ce désir
infiniment plus qu’une nouvelle voiture, une nouvelle relation, un nouvel
accomplissement ou un nouvel honneur.
La Bible affirme simplement que nous sommes complets en Jésus Christ: » Car
en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez
tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute
autorité » (Col. 2:10). Quand nous crions vers lui, l’Esprit de Dieu comble
ce vide au centre de notre être que nous essayons de meubler avec toute
sorte de choses.
Finalement nous sommes en repos. Notre coeur nous a emmené à Lui.
–David Porter