Dieu est notre père

La première étape de la prière consiste à apprendre à appeler Dieu Père.  Martin Luther a écrit un jour : « L’appeler Père, c’est une façon amicale, affectueuse, profonde et sincère de s’adresser à lui.  Nous nous reconnaissons comme enfants de Dieu, ce qui touche le cœur de Dieu.  Aucune voix n’est plus chère à un père que celle de son propre enfant. »  Dans l’Ancien Testament, Dieu n’est appelé « Père » que sept fois.  Appeler Dieu « Père » ne figurait pas sur le radar théologique du peuple hébreu.  Ils le considéraient comme le Créateur ou le Tout-Puissant.  Jésus arrive et appelle Dieu « Père » plus de 150 fois.  Il l’appelle Abba, un mot araméen qui signifie papa.  Ce faisant, il brise les anciens stéréotypes sur Dieu.  Dieu n’est pas un tyran en colère, un rabat-joie universel, un grand-père indiscipliné ou une force impersonnelle.  Dieu est un Père cohérent.  Il ne nous laissera jamais tomber.  Certains pères humains sont imprévisibles.  En grandissant, certaines personnes n’ont jamais su comment papa allait les traiter, s’il allait les serrer dans ses bras ou les blesser, les accepter ou les rejeter.  Dieu n’est pas de mauvaise humeur. Son amour pour nous est toujours le même.  Parler de Dieu comme d’un père montre son autorité parentale.  Il est Dieu et nous ne le sommes pas.  En tant que père, il a le droit de faire ce qu’il veut, même si ses méthodes n’ont pas toujours de sens pour nous.  Parler de Dieu comme d’un père montre à quel point il nous aime et nous pardonne.  Nous ne pourrons jamais aimer Dieu autant qu’il nous aime.  Il a été écrit :  « Une partie du rôle de parent consiste à aimer ton enfant plus qu’il ne t’aimera jamais ».  Ce qui est vrai pour un parent l’est aussi pour Dieu. Nous ne pourrons jamais aimer Dieu (le père parfait) autant qu’il nous aime.  Il nous aime dans nos bons jours et il nous aime pendant nos mauvais jours.  Il y a une histoire à propos d’un père et de son fils adolescent. Dans cette histoire, la relation était devenue quelque peu tendue, et le fils adolescent s’est enfui de la maison. Son père a commencé à le chercher partout.  Finalement, à Madrid, en Espagne, dans une dernière tentative désespérée pour retrouver le garçon, le père a mis une annonce dans le journal local. L’annonce se lisait comme suit : « Cher Paco, Retrouve-moi devant le bureau du journal à midi. Tout est pardonné. Je t’aime. Ton père. » Le lendemain, devant le bureau du journal, 800 Pacos se sont présentés. Ils cherchaient tous le pardon. Ils cherchaient tous l’amour de leur père. Dieu ne nous aimera jamais plus ou moins qu’il ne le fait en ce moment.  Il est toujours près de nous, que nous le voyions ou le sentions, ou même que nous croyions qu’il est là ou non.  Matthieu 6:9-10 :  “Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;  que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.”