Être mort à l’offense
Il est devenu un axiome de la vie que les personnes blessées blessent les gens. Mais il est également vrai que les personnes blessées le sont facilement. C’est comme une plaie sur le bras. Nous ne ressentons pas la douleur à moins que quelque chose ne vienne la heurter. Certaines personnes se promènent avec un esprit d’offense. Elles sont constamment offensées. Comme les ordures qui s’entassent dans une maison, elles portent sur elles « l’odeur de l’offense ». Nous pouvons « sentir » leurs sentiments offensés lorsque nous entrons en contact avec elles. Ils attendent simplement que nous disions ou fassions quelque chose par lequel ils peuvent quitter notre présence en étant offensés. Tout est jugé et examiné. N’oublions pas que l’offense est un choix que nous faisons. Nous choisissons d’être offensés. L’offense donne à la personne qui nous a offensés le contrôle sur nous. Elle peut faire ou défaire notre journée, notre semaine ou même notre année. L’offense nous empêche d’avoir une relation pleine et entière avec Dieu et de bénéficier de ses bénédictions dans notre vie. Nous pouvons choisir aujourd’hui d’être libérés de l’esclavage de l’offense. Nous pouvons choisir aujourd’hui de laisser le « parfum » du Saint-Esprit nous baigner dans l’amour et le pardon. Mourons à nous-mêmes. Les morts ne se sentent pas offensés. De toute évidence, la personne dans le cercueil ne peut plus être blessée puisqu’elle n’a plus de sentiments à blesser. Nous devons nous immerger totalement dans l’identité et la personne de Jésus, mourir à nous-mêmes et permettre à Christ de vivre à travers nous. Galates 2:20 : “J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Romains 6:11 : “Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.” Nous ne pouvons pas empêcher les offenses de nous parvenir, mais nous pouvons éliminer celles sur lesquelles nous continuerons à nous attarder. Nous n’excusons pas l’offense, nous la refusons. Nous faisons le choix d’être offensés ou non. Notre réponse détermine notre avenir. Avec l’aide de l’esprit saint, choisissons d’être libérés aujourd’hui et d’aller de l’avant. René Descartes l’a dit en ces termes : « Conquiers-toi toi-même, plutôt que le monde. » Que faisons-nous lorsque quelqu’un est offensé ? Nous disons la vérité dans l’amour et ils ont choisi de s’éloigner avec des sentiments de colère et de blessure. Nous ne le prenons pas personnellement. Nous devons toujours nous rendre compte qu’en fin de compte, c’est la vie qui les blesse et non pas nous. Nous devons chercher le problème au-delà de la personne. Le problème n’est jamais le problème. Il y a toujours un problème plus profond dans leur vie. Nous ne devons jamais répondre en nature. On ne combat jamais un dragon en devenant un dragon. Nous devons nous élever au-dessus de l’agitation émotionnelle créée par d’autres personnes. Nous ne devons pas ajouter à leur douleur. Nous sommes appelés à pardonner et à aller de l’avant. Nous devons reconnaître que nous avons été blessés par leur réaction et nous engager à ne pas blesser les autres. Nous ne devons jamais laisser l’esclavage des autres devenir notre esclavage.