La dépendance à l’approbation

Lorsque notre identité est liée à l’acceptation des autres, nous nous exposons à une dépendance à l’approbation, car notre estime de soi est toujours en jeu. Nous aimons tous être appréciés, mais en même temps, le désir continuel de recevoir l’approbation des autres peut devenir une habitude et une dépendance dans notre vie.  Si nous n’y prenons pas garde, cela peut obscurcir notre jugement et nous faire vivre dans la peur.  Une petite critique nous met en colère et un petit rejet nous déprime.  En même temps, un petit éloge nous remonte le moral et un petit succès nous encourage.  Souvent, nous surfons sur les vagues d’éloges et de rejet tout au long de la journée, ce qui nous épuise le soir venu.  La vérité, c’est que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde. Même Dieu ne peut pas plaire à tout le monde ! Lorsque quelqu’un prie pour qu’il fasse beau, quelqu’un d’autre prie pour qu’il pleuve. Quelqu’un prie pour que son équipe réussisse, et quelqu’un d’autre veut que l’équipe adverse gagne. Un célèbre auteur français a dit: “Nous sommes tellement habitués à nous déguiser devant les autres, que nous finissons par ne plus nous reconnaître nous-mêmes.” Ce n’est pas ainsi que Dieu veut que nous vivions ! L’approbation ou la désapprobation de personne ne peut nous affecter – à moins que nous ne lui donnions de la crédibilité. Jésus a parlé sans ressentir le besoin de créer une impression ; il était donc libre de dire la vérité dans l’amour. Paul écrit dans Galates 1:10: “Est-ce que je cherche à gagner l’approbation des hommes, ou celle de Dieu?  Ou bien est-ce que je cherche à plaire aux hommes ?  Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas un serviteur du Christ.” À qui essayons-nous de plaire ?  De qui essayons-nous d’obtenir l’approbation ?  On raconte l’histoire d’un jeune pianiste qui faisait ses débuts professionnels dans une célèbre salle de concert de l’une des capitales européennes. Le public en vogue était très réceptif à son jeu et, à la fin du concert, il lui a fait une ovation retentissante et a réclamé un rappel. En coulisses, le jeune homme refuse de remonter sur l’estrade malgré les supplications du régisseur et des sponsors du concert. « Mais ils t’aiment ! », ont-ils exposé. « Ils sont debout. » Le jeune homme a répondu : « Je sais qu’ils le sont, mais il y a un homme assis sur son siège. Il n’est pas debout. » « Qu’est-ce qu’un seul homme dans une salle de concert pleine de monde ? » ont-ils répliqué. Tranquillement, il a répondu : « C’est le maître – mon professeur ! ». L’approbation qui comptait vraiment pour le jeune pianiste était absente. Notre désir d’approbation ne peut vraiment être satisfait qu’en recevant l’acceptation et l’approbation de Dieu à notre égard.  Il est le Maître.  Nous ne sommes pas ce que les autres disent que nous sommes.  Nous sommes ce que Dieu dit que nous sommes.  Nous pouvons cesser d’être performants pour les autres.  L’opinion que Dieu a de nous est la seule qui compte en fin de compte.  Dieu nous a créés.  Dieu nous connaît.  Dieu nous aime.  Notre vie lui appartient.  Nous sommes sur cette planète pour plaire à un seul public.  Ne laissons pas notre bonheur dépendre de l’approbation des autres, mais de celle de Dieu.

La suite

Nous serions ravis de répondre à vos questions ou de vous aider dans les prochaines étapes de votre voyage.